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3,99

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Rufus Beaudenuit a quitté la police définitivement depuis l'affaire qui l'a opposé à Olivier Lavergne, allias le colonel Kurtz, ce dangereux psychopathe qui « dressait » ses victimes dans ses geôles sordides.

Eliah Daza a repris l'enquête, qui piétine, car Kurtz est introuvable.

Lorsque Thomas Davron, ancienne victime, lui rend visite et que quelques jours plus tard, Michèle Marieck, une autre d'entre elles, est déclarée en fuite après avoir avoué le meurtre d'un homme, il se demande si Lavergne ne serait pas en train de pointer le bout de son nez.

De son côté, Kurtz maitrise la situation. Il organise la suite des opérations, ses nouvelles identités, sa disparition définitive et les étapes suivantes, qui lui permettront de faire connaitre son oeuvre et ses motivations qu'il recueille dans un manuscrit intitulé "les voies de l'ombre".

Mais Kurtz a aussi été l'exécuteur d'un commanditaire qui se cache... et qui aujourd'hui semble vouloir se débarrasser de lui.

A mon avis :
Ceux qui ont lu le premier opus des voies de l'ombre (Prédation) savent ce qu'il est advenu de Rufus Beaudenuit, ou au moins savent dès le départ que tout ne roule pas comme sur des roulettes.

De fait, aborder Stigmate sans avoir lu Prédation ne permet pas de comprendre et d'appréhender correctement les personnages du livre. Il s'agit vraiment d'une suite et il me parait impossible de la lire de manière autonome.

Par conséquent, si vous n'avez pas lu le premier, il vous faudra l'acquérir avant d'attaquer celui-ci.

Stigmate est donc moins surprenant que son prédécesseur, puisqu'on a déjà connaissance de l'environnement général. Il est moins précis également, moins affuté car certaines situations sont parfois à la limite de l'improbabilité.

Le nombre de protagonistes également finit par devenir difficile à suivre. Entre ceux qui faisaient partie du précédent volume et les nouveaux qui s'installent dans celui-ci, on est parfois perdu.

Le fait qu'une suite soit prévue à cet ouvrage permet de démarrer des histoires dans l'histoire, dont on suppute qu'on en lira les conséquences plus tard, mais cela ajoute à la confusion de l'instant ou à la frustration de ne pas en savoir plus avant le prochain volume.

Bref, même si l'action est toujours présente, que les personnages sont bien campés et que l'histoire continue à partir dans tous les sens (comme dans Prédation) et à nous offrir des moments d'intensité, je ressors de cette lecture moins enthousiaste que pour le précédent.

Je crois que ça se confirme, je me lasse des histoires à suivre... Si ce n'est pas votre cas, alors vous y trouverez les mêmes ressorts que dans le premier tome avec peut-être, un peu plus de situations rocambolesques.


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Je précise que je n'avais pas lu le tome 1 avant d'entreprendre celui-ci : les joies des achats massifs de bouquins d'occasion, qui permettent de découvrir des perles (ce n'est pas le cas présent) et/ou de prendre des séries en cours, au hasard des lectures.

Je finis la lecture de ce tome 2 sur une impression mitigée. Par moments, j'ai eu l'impression d'innovation dans les recherches, dans les thèmes, dans les liens entre les (nombreux) personnages, et à d'autres moments, j'ai un un sentiment de travail bâclé, de personnages monolithiques, errants, dont il fallait se débarrasser pour pouvoir conduire la série à son terme sans s'embarrasser de trop nombreux caractères à gérer, à faire évoluer.

J'ai eu quelques flashs qui m'ont rappelé la série québécoise des "Gestionnaires de l'Apocalypse" que je conseille très fortement, malgré le nombre de pages ahurissant, et je ne comprends d'ailleurs pas qu'il n'y ait pas de reprise par un éditeur français. Mais on est loin du compte par rapport à ce que je qualifierais de "monument".

Comme je suis plutôt bienveillant, je ne note pas de manière trop dure, car il y a tout de même un vrai travail qui a sa valeur, mais cela reste une forme de déception. Je ne pense pas que je chercherai à lire les autres tomes.
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le seul regret que je puisse avoir à la fin de cette lecture est le fait d'avoir lu "Prédation", le tome 1 de la série, il y a fort longtemps, ce qui a entrainé quelques difficultés au départ pour entrer dans le vif du sujet, ma mémoire me faisant lâchement défaut. L'effort a été cependant payant car, une fois les personnages re-situés, l'intrigue bien menée et le style efficace ont eu raison de mes dernières résistances et j'ai littéralement dévoré ce thriller. Malheureusement, comme il faut attendre le prochain volume pour connaitre la suite, c'est comme s'il manquait le dessert à un bon repas.

le titre, bien choisi, est totalement explicite. Les auteurs, ici, se sont attachés à nous décrire les cicatrices, les séquelles laissées aux victimes de Kurtz par leur séquestration et leur avilissement . Comment se reconstruire, une fois libérées, en sachant que leur bourreau est vivant et qu'il a échappé à la police. Chacun des quatre survivants va utiliser sa propre méthode : le pardon, la vengeance ou l'identification. Bien connu des psychologues, ce syndrome dit de Stockholm, se traduit par une ambivalence chez le prisonnier qui finit par éprouver, inconsciemment d'abord, de la sympathie pour son ravisseur (au détriment des services de police), de la compréhension, pour finir par succomber à ses démons intérieurs et basculer dans le camp de l'ennemi, pensant ainsi assurer sa survie. Enfin, les plus fragiles ne pourront lutter contre leurs peurs et abandonneront la lutte pour la vie.
Toutes ces différences de réactions humaines face à l'horreur feront que même unis par leurs souffrances communes, ils seront seuls pour trouver l'issue de ce cauchemar.

Dans ce thriller construit presque uniquement sur la psychologie des personnages, l'enquête n'occupe qu'une place restreinte et la piste de l'espionnage industriel reste rapidement en suspens à moins qu'elle ne resurgisse dans les tomes suivants. L'avenir me le dira rapidement car avec une fin comme celle de ce roman, il est impossible d'en rester là.
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Ce deuxième tome s'avère aussi éprouvant pour les nerfs.
Les victimes adoptent des comportements qui me semblent (mon avis personnel) aberrants, lorsqu'ils se trouvent en position de force.
Toujours cette complaisance envers le psychopathe, mais il faut bien continuer la saga...
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Dans cette suite les auteurs s'intéressent autant aux faits eux-mêmes qu'à la psychologie de leurs personnages, forcément le rythme du roman en subit les conséquences, non qu'on s'ennuie (Kurtz ne nous en laisse pas le temps) mais parfois l'aspect psy devient envahissant sans forcément apporter grand-chose au récit. Au final ce second tome n'en reste pas moins un thriller plus qu'honnête qui mérite un honorable 7/10 ne serait-ce que pour l'ambiance toujours aussi glauque.
Lien : http://amnezik666.wordpress...
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N'ayant pas lu le tome 1 il a fallu un certain temps avant de rentrer vraiment dans l'ouvrage.
Livre policier ou livre philosophique? Les 2 à la fois.
Mais j'ai préféré l'aspect philosophie, l'aspect policier étant plus que confus et manquent de réalisme.
Je ne lirai pas le tome suivant.
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Suite du tome 1 Prédation. On retrouve nos protagonistes là où nous les avons laissé... dans des situations plus ou moins confortables !
Un peu déçue par cette suite qui démarre bien car on suit la vie de plusieurs anciens détenus après leur libération, comment ils font pour essayer de se reconstruire et puis tout d'un coup on se retrouve à n'en suivre plus que 2.
Peut être y a t'il des explications sur le père de Michèle dans le tome 3 car là aussi point d'interrogation sur son implication ou non.
Ce livre nous laisse sans voix sur l'esprit tordu de l'être humain car malheureusement nous avons beau être dans de la fiction il n'est reste pas moins que certains faits divers peuvent se rapprocher de manière atroce de ces faits fictifs.
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Si j'avais eu beaucoup de plaisir à lire le premier tome, j'ai eu plus de difficulté à achever la lecture de ce deuxième volet... Pourtant la première partie de Stigmate était dans le même rythme que Prédation, j'avais envie de découvrir ce que préparaient les auteurs à Rufus Baudenuit, mais par la suite le récit ne m'a pas autant emporté, je n'ai pas été convaincue par l'évolution des personnages et je reste mitigée sur la fin de ce roman.
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Ce second tome est beaucoup plus axé sur la psychologie de Kurtz, cette machine de méchanceté et du taylorisme du crime. Les auteurs nous dévoilent la méthodologie et la montée en puissante de Kurtz, machiavélique, intelligent et insaisissable. On est donc loin du rythme et de l'intensité du premier tome, sans pour autant avoir un livre plan plan.

Autre grosse différence avec le premier tome est le retournement des rôles, le chasseur devient chassé. Mais comme dit le dicton, on n'apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces, et ce vieux renard à plus d'un tour dans son sac pour retourner la situation.

Sans doute pas le meilleur livre de la tétralogie (même si je n'ai pas encore lu les deux derniers tomes), mais il constitue la pierre angulaire du récit et est le tome autour duquel l'histoire va prendre un nouveau virage.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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Le premier tome de cette tétralogie intitulée "Les voies de l'ombre" laisse le lecteur sur sa faim. Rufus Baudenuit, à la recherche du monstre, surnommé Kurtz, a été fait prisonnier par ce dernier. le flic est donc devenu une victime du "dresseur".

Dans le deuxième tome, les victimes ont décidé de se venger. C'est ainsi que le traqueur devient traqué, mais tout cela fait partie du plan machiavélique de cet homme au cerveau dérangé...

L'une d'elle est même atteinte de ce qu'on pourrait appeler le syndrome de Stockholm, c'est-à-dire qu'un lien se crée entre le bourreau et une de ses victimes. Celle-ci adopte un point de vue du monstre.

A cette traque du loup solitaire, s'ajoutent les malversations d'un homme d'affaires qui s'est servi de Kurtz et qui est prêt à tout pour retrouver des documents qui peuvent l'envoyer en prison pour de longues années. Que sa fille soit en danger de mort ne semble pas l'émouvoir plus que ça.

Le livre est sans doute basé sur la pyschologie des personnages, sur leurs destins différents, sur leurs réactions différentes et fait voyager les lecteurs dans les différents cerveaux y compris celui du fameux Kurtz qu'on espère voir mourir dans un prochain tome !

Et puis cette question : "Que ferais-je à la place de...?". Les auteurs font réfléchir leurs lecteurs sur leur propre point de vue.

Le récit est entrecoupé d'extraits d'un manuscrit : celui du monstre qui connait l'humanité mieux que lui-même. Dans ce livre dans le livre, il me fait un peu penser à Hitler.

Si le premier tome a été un gros coup de coeur pour moi, celui-ci est un cran en dessous, sans doute parce que l'effet de surprise est passé...
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