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3,99

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il n'était pas décent de laisser Rufus Baudenuit dans l'état où Jérome Camut et Nathalie Hug l'avaient laissé à la fin de prédation : séquestré dans une cave scellée par une plaque de béton, proie de choix pour le « pervers, misanthrope, paranoïaque, manipulateur, totalement égocentré et mégalomane » Kurtz, celui qui risque fort bien de hanter vos cauchemars, est ce n'est pas la lecture de Stigmate qui va calmer le jeu!

Tandis que Rufus se déshumanise peu à peu dans son bunker, humilié , torturé physiquement et psychiquement, ça s'agite en surface. Eliah Daza a repris le dossier, Thomas Davron et Andréas Dalbray trouvent des arrangements personnels avec leur conscience pour se reconstruire, tandis qu'une bande de tueurs à gage sévit et pourrait bien être aussi à la recherche de Kurtz.

Bien entendu, et malgré toutes les précautions d'Olivier Lavergne, alias Pierre André Second, alias Kurtz, un concours de circonstances va ramener Baudenuit à la surface (au propre comme au figuré), mais dans quel état? Et cette « libération » ne fait-elle pas partie du plan?


Autrement dit, pas question de s'ennuyer ne serait-ce que pendant un paragraphe, tant cet opus est mené tambour battant par des auteurs qui n'hésitent pas à décrire avec précision les scènes les plus sanglantes. Sans compter l'impression que l'on finit par avoir, que le diabolique personnage, ubiquitaire et protéiforme, est peut-être là, dans la rue en bas de chez vous.

Les chapitres d'action alterne avec des extraits du manuscrit qu'a pondu ce malade, dans lequel il proclame son génie et développe ses théories sur le dressage humain, tout en faisant part de ses projets futurs.

C'est du costaud, du brutal, il n'y a pas d'espace pour reprendre son souffle, c'est noir, noir, noir.




Challenge Pavés 2016-2017
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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"Les voies de l'ombre", tome 2, est bourré de qualités, passionnant de bout en bout, différent du premier tome et (à mon sens) meilleur.
La grande intelligence des 2 auteurs est de sortir des schémas habituels du polar (encore + à la lecture de celui-ci).
La lecture est déstabilisante, les acteurs principaux deviennent tour à tour secondaires et vice versa. Les auteurs malmènent leurs personnages comme rarement, écorchés vifs suite aux expériences vécues dans le premier livre.
Le tome est axé sur la psychologie des personnages, des victimes au monstre qui les manipule. La description de ce personnage est tout bonnement hallucinante, laissant parfois un gout âpre tant il est finement analysé psychologiquement.
On a l'impression de passer de la tête du psychopathe à celle des victimes, ce qui prouve la grande qualité de la narration.
Après 2 tomes, et 1 200 pages, toujours aucune longueur en vue.
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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Martin Delafosse et sa femme, Myriam, s'excitent de façon saugrenue dans les transports en commun. Pour autant presque pas d'érotisme dans cette histoire. Ces deux agents Serbes ne sont pas des enfants de coeur mais ils ont pour job d'arrêter Kurtz. Leur relation a été une source d'inspiration... Leur cible (Kurtz) est chauve, un peu gras, les yeux rieurs... Cela dit, il entreprend tout un Travail de changement physique à leur insu... Charles & Michèle Mariek sont ensembles... Enfin jusqu'à ce que Charles soit assassiné et ne laisse à Michèle qu'un désir de vengeance envers Kurtz et les siens...
Thomas Davron et Rufus Baudenuit veulent aussi la peau de Kurtz. On lui a fait porter le chapeau pour le meurtre de sa famille... En prison, son mal est moindre... Il veut aussi trouver notre psycho préféré. Les plus à plaindre sont peut-être Andréas et sa fille Clara, complétement lavés du cerveau...
On la connait la véritable identité de Kurtz (dès le début ! ). C'est Olivier Lavergne. L'attaque sur son entrepôt à permit de libérer bien des otages...
Michèle Mariek a tué un homme, elle l'assume pleinement. Michèle a tué l'assassin de Charles... Quant à Rufus et Serguei, les flics, ils veulent bien sûr mettre la main sur leur némésis... C'es alors que Rufus est kidnappé par celui-là même.
Dans ma première Lecture je n'avais pas fait très attention aux passages Du Livre "Les voies de l'ombre" et en effet ça ajoute pas grande chose au récit, si ce n'est les justifications et le code moral du tueur.;). Ce qui n'est pas rien non-plus, remarquez.
Andréas est hanté par Kurtz... Au détours de chaque figure qu'il croise. Pour qui, chacun de ses semblables n'est pourtant que du bétail ; ). ... Tandis que Daza est proche de l'arrêter!
L'ex captif est rongé par le mal... Il cogne sa fille Clara pour la première et dernière fois. Puis il demande à aller en Hôpital Psychiatrique, qui n'est vraiment pas la même chose, de 2008 et 2023 (Autrement plus invasif!)...
Cette histoire est bonne mais oui, elle est un poil trop long.
Tout ce petit monde, Martin, les flics, Daza et Serguei veulent la même chose.
Kurtz est vraiment haïs! Faut dire qu'il reste assez abominable...
Rufus, Michèle et Andréas se battent entre eux pour savoir qui tuera Kurtz.
Le dressage du psycho porter a-t-il ses fruits?!
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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Dans le parfait esprit du tome 1(Prédation)qu'il faut avoir lu pour comprendre et apprécier cette suite.Ce qui m'a le plus marquée dans ce texte,c'est les réactions diverses des victimes de la secte à tête pensante unique:très rare,le pardon,courant,le désir de vengeance,plus triste la victime du syndrome de Stockholm.Hâte de lire le tome 3.
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Les voies de l'ombre.
Voilà ce que nous rappelle ce deuxième opus via le sous-titre de cette trilogie, après Prédation. Si ce premier opus était une enquête policière, cette suite s'attache plus à nous faire découvrir les voies qu'auront suivis chacun des personnages depuis que l'on avait tourné la dernière page du précédent roman de Nathalie Hug et Jérôme Camut. Comme si ce livre n'avait était qu'une sorte de shaker et que l'on découvrait désormais les cocktails détonants qui font désormais l'essence de ces personnages. Comme si nous n'avions eu qu'un aperçu des ingrédients affectés à chacun des personnages principaux tel que Rufus, Daza, Andréas, Kurtz, Michèle ou Thomas. Après il suffit de suivre la recette. Secouer bien fort. Remplir chaque verre. Déguster bien frais.

La surprise donc, de Stigmate, c'est les nouveaux parfums, ces nouveaux goûts, ces nouvelles saveurs à découvrir qui correspondent à des chemins de vie susceptibles d'être pris par chacun des acteurs du roman. Chaque destin peut être vu comme les différentes voies que pourra prendre individuellement chaque personnage. Des chemins de vie mais aussi, des chemins de mort. Amers ou doux, sucrés ou désespérément salés. Attendez-vous à passer du miel au vinaigre …

Le livre est donc composé de 108 chapitres à dévorer très vite !

Préface
Prologue
I. Tout le monde a le droit de disparaître
II. Ordre et désordre dans le chaos permanent du monde des hommes
III. le monde est bien trop petit pour s'y cacher longtemps.
Épilogue

Stigmate nous raconte le destin de quatre personnages à qui il est arrivé la même mésaventure et qui vont vivre quatre destins différents. Des accès devant lesquels chacun d'eux va se retrouver confronté, conduisant vers des veines de vie et de mort qu'ils vont être déterminés à suivre, à explorer, jusqu'au bout. Des êtres hantées par des démons, des tourments, déterminées à signer un pacte avec leurs propres démons. Quatre promesses, quatre souhaits. Avec au bout du compte, la rédemption ou la malédiction, le paradis ou l'enfer, le pardon ou la damnation. Des destins, des voies, des rayons qui nous dirigent vers les voies de l'ombre.

Des voies de l'ombre qui donnent aussi l'occasion aux auteurs de se prêter à un exercice de style via l'élaboration d'un livre dans le livre puisque les voies de l'ombre sont en fait le titre des mémoires d'Olivier Lavergne, que nous découvrons au gré des pages et qui nous prend à témoin. Voir le chapitre 95 où Kurtz s'en prend au lecteur :

« Comment nomme-t-on les chiens lancés aux basques du dresseur ? Des pantins. Comme vous êtes tous en ce moment à lire ces pages, des marionnettes entre les mains du manipulateur, des esprits entravés en appétit d'autonomie, de futures carcasses que l'on jettera au feu. »
Lecteur manipulé par Kurtz ou par Nathalie et Jérôme ? L'exercice de style devient vraiment intéressant quand un des personnages se retrouve en possession de ce manuscrit. Cela crée soudain une drôle d'interaction entre le lecteur, les auteurs et les personnages, puisqu'à ce moment là de l'histoire, il devient acteur de l'histoire, puisque lui aussi a lu ce manuscrit et devient donc témoins passifs de la folie de Lavergne.

SPOILERS ON


Stigmate nous met également face à un élément majeur de l'histoire de Prédation, dont les conséquences vont prendre forme dans ce deuxième opus. Comme je vous le disais plus haut, ce livre nous révèle les stigmates, les traces, les cicatrices de quatre personnes violées psychologiquement par un fou, dressées et enfermées contre leur grès. Et sur ces quatre personnes, l'une d'elle va faire l'objet d'une terrible lutte intérieur. Une lutte intestine et bien connue des psychologues qui mènent des thérapies sur d'anciens otages : le syndrome de Stockholm. Cette interaction qui va se créer entre le bourreau et sa victime, cette dépendance mutuelle qui va se nourrir de l'un et de l'autre, va complètement faire exploser le schéma habituel du genre d'histoire que nous sommes habitués à dévorer.

Quelques éléments glanés sur le wikipédia pour mieux comprendre :

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à adopter un peu ou tous les points de vue de ceux-ci.
Au départ et dans n'importe quelle rencontre au hasard, il y a "sympathie" (du grec littéralement "même souffrance") dans la reconnaissance mutuelle d'un "alter ego" (l'autre moi différent ou altéré) chez l'autre. Ensuite arrive la reconnaissance mutuelle d'une concordance profonde des personnalités dans l'interaction "complémentaire" en "creux et relief" des grandes différences. Il y a "antipathie" dans l'interaction symétrique en "miroir" de la rivalité dans de grandes similitudes, comme l'escalade de la course aux armements où un bouclier plus épais répond à une flèche plus puissante et comme la surenchère des vantardises ou à un exploit imaginaire répond un exploit au moins égal et tout aussi imaginaire.
Le sociologue Amitai Etzioni a étudié la "compliance" qui est une interaction complémentaire du couple autorité-obéissance, comme dans celui de domination-subordination et celui de pourvoyeur-bénéficiaire, etc.


C'est de ça dont il s'agit dans Stigmate. Et j'aime bien ce mot, compliance, qui mêle la complicité à la complaisance, la complémentarité et l'alliance, la confrontation et l'obédience, la soumission et l'allégeance. Comme si la frontière entre la sympathie et l'antipathie était tel qu'elle nous permettait d'atteindre cette ligne de démarcation qui sépare le bien du mal, le blanc du noir, la vie de la mort, l'espoir du désespoir, sans jamais quitter un côté, sans jamais en explorer complètement l'autre. Une altération qui nous fait face dans ce miroir, une rivalité qui grossit tel un cancer mais qui au finale peut se transformer en complémentarité.
Une antipathie qui va devenir empathie. Une rébellion qui va devenir obéissance. Une haine qui va devenir respect. Une incompréhension qui va devenir interrogation, puis acceptation. Une opposition qui va devenir interaction. L'ombre qui dépend de sa lumière. La lumière qui découvre ses zones d'ombres. À l'image des lumières et des ombres qui électrisent l'âme humaine. Comme le précise l'article plus haut, c'est assez surprenant de voir, de lire, de découvrir dans Stigmate les liens qui se créaient tel un lierre qui cherche à progresser, une racine du mal qui cherche à se sustenter.

SPOILERS OFF

Belle claque que la lecture de ce deuxième opus. Bien dérangeant comme il faut, et surtout, une histoire qui nous hante bien après sa lecture. Tant mieux pour nous qui errons sur les forums, nous allons pouvoir en parler pendant de longs moments…
Quoiqu'il arrive, que l'on aime Stigmate ou qu'on le déteste, il ne laissera certainement pas indifférent. Vous allez l'adorer. Ou le détester ! le livre va vous surprendre, vous étonner, vous choquer, vous trahir, vous malmener. Mais bon, fallait s'y attendre. Il me tarde déjà de lire la suite. Rares sont les auteurs qui ont le courage de maltraiter à ce point leurs héros et qui ne laissent pas de place au compromis, au consensuel ou au « happy-ending ». Il y avait Stephen King. Il y a eu depuis en France Jean-Christophe Grangé, puis Franck Thilliez. Il faudra désormais compter sur Nathalie Hug et Jérôme Camut.

Lien : http://www.4decouv.com/2010/..
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il y a parfois des détails dans vos lectures qui vous impliquent plus que d'autres. Et quand ce détail fait référence à votre prénom et à la première lettre de votre nom de famille et que, comme de par hasard, ça concerne le grand malade de service qui sévit dans l'histoire que vous lisez.....je sais pas...ça n'a pas tout à fait la même saveur, et ça fait tout bizarre quand vous posez vos yeux sur les mots qui défilent devant vous....brrrrr ;)
Ce thriller n'est pas véritablement un coup de coeur mais il me pose beaucoup de questions : comment des gens dit, saint d'esprit tel que ce couple d'auteur, peuvent avoir en tête de telles histoires? comment ça se passe chez eux? Si des gens "normaux" peuvent pondre de tels scénarios, comment ça se passe dans la tête de ceux qui sont réellement "hors norme"? Franchement, ça fait froid dans le dos!!!!
Le titre de ce livre est fort à propos car je peux vous assurer qu'il en laissera des stigmates dans vos têtes. Tout est calculé, tout est pensé à un tel degré que l'on a du mal à imaginé que cette histoire a pu sortir de l'imaginaire de quelqu'un... ça force le respect ou ça pose des questions.
Quand un auteur écrit ce genre d'histoire, je me dis souvent qu'heureusement que le conjoint doit être là pour rééquilibrer tout ça et remettre les pieds sur terre de cet auteur, mais là......ils sont tous les 2 dans ce tripe....comment font-ils pour s'en sortir? ils sont internés ou ils sont suivis psychologiquement? comment ça se passe?
Après une telle lecture, je vais devoir passer un quelque chose de plus doux car ça m'a un peu secoué j'avoue. Je suis pourtant coutumier de ce genre de lecture mais là...
Durant ma lecture je me suis fait la réflexion que ce thriller était bien mais pas non plus un chef d'oeuvre et qu'il ne me laisserait pas de trace indélébile. Mais une fois fini, quand j'ai repensé à l'ensemble de l'histoire, avec tout ce qu'elle implique et tous les détails qui nous sont dévoilés au fur et à mesure du scénario, là j'ai pris la pleine mesure de ce que je venais de lire et là je me suis dit que j'avais à faire à un couple de grand malade (avec tout le respect que je leur dois évidemment).
A lire de toute urgence pour les amateur du genre, cette histoire au premier abord ne sort pas forcément du lot mais plus vous avancerez dans votre lecture, plus vous comprendrez que CAMUT et HUG vous ont pris en tenaille et vous plongerez malgré vous dans leur univers si particulier.... vous aurez été prévenu!!!
Février - 372

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Nous avons là les conséquences de la machination de Kurtz

Souvenez vous, au premier tome, nous avions eu l'histoire de Kurtz, un garçon dont la belle-mère ne s'occupait pas et qui avait compris, grâce à elle comment manipuler les gens. Au fur et à mesure, il avait compris comment améliorer son sytème jusqu'à organiser une installation parallèle du crime, utilisant des pantins pour obtenir des rémunérations.

Cette organisation a été démantelée. Nous avons trois survivants adultes et deux survivants enfants, ainsi qu'un encore retenu en otage pour notre méchant. Les trois adultes restants ont un mal fou à s'en remettre. On peut les comparer à des animaux qui ont été maltraités car ils ont été changé irrémédiablement. Ils ne savent plus penser comme le commun des mortels, on sent qu'ils resteront asociaux toute leur vie. Mais il faut admettre que leur instinct de survie est considérablement développé.

Nous savons quel a été le passé de Kurtz. Quel est son présent, ainsi que ceux qu'il a formé ? Quel en sera le futur ? Quelles en seront les conséquences ? Qui va s'en remettre ? Qui va se battre, voire même qui va le suivre ? Dans tous les cas, ses victimes ont besoin de réponse et n'en trouvant pas avec la Police, ils vont partir à la recherche du responsable de tous ces changements dans leur vie.


Ce tome nous montrera que nous sommes constamment manipuler.

L'emprise de Kurtz, son réseau, demeure très présent dans ce tome ce qui est un excellent point et aussi un tour de maître de Jérôme Camut et de Nathalie Hug. Kurtz écrit son manifeste intitulé Les voies de l'ombre et on voit les différents passages disséminés tout au long du roman, nous donnant cette impression qu'il contrôle tous les évènements, tous les aspects du récit, toutes les réactions de ses protagonistes.

Le résultat est magistral car il vous prend une véritable fièvre dans cette lecture. Votre propre corps, votre propre esprit réagit à cette emprise de Kurtz. Vous vous sentez littéralement comme une proie devant son prédateur. Et je pense sincèrement que selon votre personnalité, votre expérience de lecture sera complètement différente.

C'est cet aspect psychologique dans cette saga qui m'a rendue complètement accro. N'ayant pas acheté la suite de suite, je me suis sentie comme abandonnée, perdue. Et ayant lu ce tome-ci avec Yumilo, je peux vous dire que je n'étais pas la seule à regarder si les deux autres tomes sont disponibles. Vous aurez donc la suite très bientôt, je pense.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Comment ais-je ou attendre si longtemps pour lire la suite de Prédation, alors que depuis que j'avais refermé ce livre , le sort de Rufus BAUDENUIT m'intriguait.

Me voilà renseignée, en suis-je heureuse ? oui , j'ai adoré ce 2ème Opus.

Le personnage de KURTZ est toujours aussi incroyable, tant de sang froid, mégalomanie, et conviction dans sa façon de voir notre monde force quelque part le respect.
Je ne rentrerai pas dans les détails( je ne le fais jamais), mais j'ai aimé que certains personnages réagissent "humainement" pas de pardon , ni de remise en question sur la vie. Une destruction psychologique qui ne se guérit pas à coup de grands et beaux sentiments.

J'ai juste regretté d'avoir attendu pour le lire, j'aurai été mieux armé pour cerner les personnages,du coup je vais m'empresser le lire le 3ème.

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Avec ce second opus des « Voies de l'ombre », le coté traumatique de la séquestration et ses dégâts psychologiques sont développés au travers des personnages de Rufus, Thomas Davron, Michel Marieck et Andréas Darblay qui tous furent les victimes de Kurtz, dangereux psychopathe totalement déshumanisé. Chacun va réagir à sa façon, que ce soit par la haine et le désir de violence et de meurtre, par le pardon , par le questionnement profond sur la personnalité de Kurtz et son fonctionnement psychologique.
A la fin du premier opus, Rufus comprend soudain qui se cache derrière le personnage de Kurtz et lance une opération policière , tandis qu'Andréas a trouvé le moyen de s'échapper avec d'autres compagnons d'infortune. Parallèlement, Clara réussit également à s'évader avec Louis et Timon . Thomas Davron quant à lui , injustement accusé du meurtre de sa femme est libéré de prison et Kurtz est enfermé.
On pourrait croire que tout va rentrer dans l'ordre , qu'Andréas retrouvant sa fille va pouvoir profiter de la vie, que Thomas va savourer sa liberté retrouvée, que Charles et Michèle Marieck vont tenter d'oublier ensemble cet épisode traumatique mais c'est sans compter l'ingéniosité de nos deux auteurs qui vont nous concocter une suite des plus surprenante. L' ombre maléfique de Kurtz plane toujours sur la vie de toutes ces victimes traumatisées et transformées à jamais par ce qu'il leur a fait subir.
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Que dire de plus si ce n'est qu'il est encore meilleur que le 1er, on s'enfonce plus encore dans l'esprit tourmenté de Kurtz.
On ne vit plus que par lui et le pire c'est qu'on se rend compte qu'il a raison pour un tas de choses...
On suit l'évolution de plusieurs personnages du 1er tome et c'est franchement bien foutu.
Attention coeur léger s'abstenir car quelques descriptions très très dures 😨😨
Je m'attaque au 3eme dès que j'ai lu un truc plus léger pour faire un petite pause, mais pas trop car il y a beacoup de détails qu'ils ne faut pas perdre de vue ;-)
Je recommande vivement
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