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3,7

sur 487 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Intriguée par les retours de lectures de ce livre, le voici donc aussi au sommet de ma PAL.

Humm… déception…

Prenez des meurtriers sadiques, condamnés à mort, additionnés de diverses substances psychotropes, enfermés dans un huit clos angoissant et baigné des spectres supposés du lieu réputé être le plus hanté des States… Promettez la vie sauve à l'un d'entre eux… Laissez mijoter dans la marmite d'un jeu de télé-réalité, sous l'oeil avide de millions de téléspectateurs…

Teasing intéressant… ouaip…

Seul le teasing l'est malheureusement.

Si la pertinence du portrait, et des sociopathes tombés dans les mailles du filet de la justice, et des fans de télé-réalité assoiffés de voyeurisme malsain, se gorgeant des pulsions assassines et perverses d'autrui, ne devant au final leur liberté qu'au fait que leurs déviances latentes resteront à jamais des fantasmes, est très justement décrite et riche.

Si le lieu de l'intrigue, un pur décor de légende urbaine, est très facilement assimilable à un lieu d'épouvante, de peur, de passé trouble et terrible, de fantômes glaçants.

Si les ingrédients sont tous rassemblés pour faire exploser les saveurs d'un bon roman.

Cela aurait dû donner un super moment de lecture…

Ben non… cela ne fonctionne pas…

L'analyse et les réflexions sont déjà réalisées, elles nous sont offertes sur un plateau et ne nous laissent aucune latitude pour un questionnement personnel.

J'ai apprécié les vérités édictées et exposées, tant sur ces émissions poubelles que sur les comportements et caractères de criminels endurcis, mais à aucun moment je n'ai eu un frisson d'angoisse ou de frayeur. Ces condamnés sont enfermés et manipulés, ils souffrent un peu, beaucoup, subissent plus qu'ils ne laissent exprimer leurs élans diaboliques. Rien… Juste un intérêt pour le personnage de John T, narrateur, psy par son métier, assassin pervers à ses heures perdues, qui procède à son introspection, exprime ses ressentis, analyse ses congénères et l'émission avec ses concepteurs et son public, essaie d'anticiper le machiavélisme de celui qui les a piégés.

J'ai également relevé des invraisemblances qui m'ont dérangée: des pièces à conviction d'un homicide échappent à toute juridiction pour se retrouver sur un site de ventes aux enchères. Des médias étrangers à l'émission pénètrent dans l'enceinte du sanatorium pour le buzz d'un suicide alors que 8 condamnés à mort ne peuvent s'en échapper.

L'intrigue manque de profondeur et de cohérence.

J'ai esquissé quelques sourires devant la parodie du Loft & co, mais je ne suis pas arrivée à dépasser ce stade de la parodie, entre le Confessionnal, la Voix et le reste…. L'ensemble est truqué, fabriqué et superficiel.

C'est donc une déception pour moi…
Lien : http://livrenvieblackkatsblo..
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Déception. Je n'ai que ce mot en tête à la lecture de ce roman. Je m'attendais à tellement mieux. Huit condamnés à mort sont sélectionnés pour participer à un jeu de télé-réalité dans le célèbre sanatorium de Waverly Hills. Un seul retrouvera sa liberté au terme de l'emission. Je m'attendais d'abord à découvrir un sanatorium effrayant, digne de sa réputation. Or, ça n'a pas été le cas. Je m'attendais également à ce que les condamnés soient obligés à passer des épreuves. Or, ça n'a pas été le cas non plus. Il manque clairement d'action et de surprise. On devine aisément les tenants et aboutissants. le scénario est assez prévisible et les personnages ne sont pas spécialement attachants. Une lecture que j'oublierais vite.
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Huit détenus (deux femmes et six hommes) enfermés dans le couloir de la mort sont sélectionnés pour participer à un show de télé-réalité : Criminal Loft. le but : un seul détenu sera réhabilité et pourra sortir libre de cette émission alors que les autres retourneront dans le couloir de la mort chaque semaine à chaque élimination du public. le lieu du tournage sera le sanatorium de Waverly Hills, le lieu le plus hanté des Etats-Unis. le jeu peut débuter.

J'attendais beaucoup de ce thriller par le sujet, le lieu dont j'ai vu des émissions et donc qui ne m'est pas inconnu. le récit est écrit à la première personne, celui de John T., un des détenus, un tueur organisé qui ne ressent aucune empathie, qui a un ego-surdimensionné. Malheureusement et même si j'ai lu rapidement ce roman, j'ai été déçue. En effet, si le roman démarre bien, j'ai trouvé que le récit s'essoufflait puisque je n'ai ressenti aucune tension, je n'ai pas eu peur alors que le lieu aurait pu inspirer plus de manifestations surnaturelles. Quant à la fin je suis frustrée. Je m'attendais à une fin violente alors qu'il n'y a aucune tension, pas de twist, pas de confrontation musclée. Cette fin est un flop.

Une idée originale mais qui, comme un soufflé, la tension redescend bien trop vite.
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Quelle déception !
Le pitch m'avait pourtant mis l'eau à la bouche : mêler la télé-réalité, des psychopathes et des revenants... pour l'amatrice de thriller et autres romans à frissons que je suis, tout cela promettait des heures de lecture passionnante !
Et bien non, il n'a pas fallu plus de 50 pages pour que mon enthousiasme retombe comme un soufflet.
Cela tient à la façon d'écrire de l'auteure à laquelle je n'ai vraiment, mais vraiment pas accroché.
Tout d'abord ses personnages principaux : 8 criminels qui ont des parcours de vie très éloignés, et pourtant, ils s'expriment tous de la même façon. Si ce n'est que l'un d'entre eux zozote, ils ont tous énormément de vocabulaire, des phrases parfaites qui reflètent si ce n'est une bonne éducation, du moins une certaine érudition. Autant cela parait normal dans la bouche du héros/narrateur qui exerçait un métier "intellectuel" avant son incarcération, autant cela dénote énormément pour d'autres. Cela nuit à la crédibilité du récit.
Certains effet de style, très répétitifs, m'ont également agacés, particulièrement cette manie de créer du suspens en fin de chapitre pour éveiller notre intérêt, intérêt qui n'est jamais satisfait pour ma part. C'est comme si je regardais un numéro d'acrobatie au cirque et, qu'après le roulement de tambour, les gymnastes fassent une petite galipette sur la piste. On se dit "Tout ça pour ça ! "
Et que dire de cette piètre Ombre malfaisante qui semble contrôler le jeu et qui m'a désespérément fait penser au fameux Docteur Gang de l'Inspecteur Gadget. Pas de quoi provoquer des sueurs froides vous en conviendrez.
Des suées d'angoisse je n'en ai d'ailleurs pas eu (snif), la description des "fantômes" et autres manifestations d'outre-tombe m'ont laissées de marbre. le style de l'auteure ne rendant pas leurs apparitions crédibles.
Je vais m'arrêter là car je risquerais de spoiler l'intrigue mais en refermant le livre je me suis dit ; "quel dommage que cette histoire n'ai pas été écrite par quelqu'un d'autre !"
Oui c'est vache, mais quand je suis déçue... à mon sens il manquait un Stephen King à l'autre bout de la plume, quelqu'un qui aurait su retranscrire avec brio l'ambiance angoissante de ce huis clos, façonner la peur chez lecteur et amener de la crédibilité à l'intrigue.
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Qu'elle deception !

Je m'attendais à tellement mieux ! Il y avait tant à dire sur le principe ! Un jeux de téléréalité poussé à l'extrème avec des serials killers en vedette ! Il y avait vraiment de quoi faire quelque chose de sublime !

Pourtant, hormis quelques personnages, tous manquaient de profondeurs... Ou tombait dans le cliché. Les passages de "celui qui tire les ficelles" n'apportaient rien... Dommage là aussi.

Les évènements s'enchaînent sans que l'on soit happé par eux... Au final, c'est justement la découverte du passé réel du "héro" qui sauve un peu la mise. le reste était trop évident...
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Déception face à ce livre recommandé par Gérard Collard (que j'apprécie en tant que personne mais qui n'a pas les mêmes goûts que moi, c'est évident). L'idée de départ n'a rien de transcendant mais je voulais voir -- justement -- comment l'auteur s'en sortait. Et bien elle s'en sort avec ses gros sabots, ses phrases tantôt verbeuse jusqu'à la nausée (aligner les adjectifs et les adverbes n'a jamais aidé aucun auteur à avoir un style et c'est bien là le reproche principal que je fais à ce roman) et d'autres phrases courtes, bêtement posées là après un saut de ligne, comme si sauter des lignes entre chaque phrase sensée éprouver le lecteur avait le moindre effet. Enfin ! le lectorat d'aujourd'hui est-il aussi ignare ? Je ne le pense pas. Aucune patte, des effets de manche, des fioritures comme autant de grossière ficelles afin d'en mettre plein la vue au lecteur occasionnel. Comme dans plein de domaines, en littérature, moins on en fait, mieux c'est. Et l'auteur, ici, en fait des tonnes. le lieu est décrit en long, en large et en travers à grand renforts d'adjectifs peu ragoûtants; si quelqu'un n'a pas saisi que ça sent la mort à Waverly Hills, c'est qu'il est miro. Idem pour la psychologie (de comptoir) des personnages; ça remplit les pages, certes, mais ça ne permet pas de poursuivre avec entrain. On lit, donc, afin de savoir ce qu'il va se passer. La fin m'a surprise (j'avoue ne pas m'être posé beaucoup de questions à ce sujet, j'ai lu ce livre comme on lirait un livre de plage, sans faire très attention) et c'est là le seul atout du livre. Quant au micro désaccord qui secoue quelques commentateurs, je pouffe ! le roman de Mr Thilliez est sorti en 2013, celui-ci en 2016. Voilà, la messe est dite. J'ajoute que le plagiat d'idées n'existe (hélas) pas en France, donc en gros, on se moque de savoir qui a piqué quelle idée à qui, ce sont des histoires de cours de récré.
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CRIMINAL LOFT, Armelle Carbonel

🎥 J'avais hâte de découvrir ce roman, ayant un attrait pour le monde carcéral, et les expériences sociales télévisées ( oh une partie mon enfance devant MTV ont eu de l'influence haha) en plus ça me faisait écho, un peu au film « L'expérience ». ( Même si c'est pas vraiment la même chose)

bref tout pour me plaire MAIS cette lecture est une petit déception.

1. le roman est écrit avec le point de vue d'une des personnages du roman , John T; l'un des prisonniers enfermé dans la sanatorium pour le jeu tv.
C'est une personnalité avec laquelle je n'ai PAS DU TOUT accroché. Stéréotype du meurtrier de femmes « charmant », tellement stéréotypé, dans ses pensées et actes que cela en devenait lassant.
En plus, et même si c'est un détail, c'est personnage qui est du genre a utiliser « le N' word » , sans raisons claires et « justifiables » dans ce contexte précis, chose que j'ai trouvé un peu trop présent dans sa description du personnage noir du livre ( mais ce n'est que mon humble avis).

2. Beaucoup de phrases à sensations, à suspenses mais derrière j'ai pas eu l'impression, que cela tenait la route ou que cela était « impressionnant ».
Il manquait quelque chose. Je sais pas.

3. Des conclusions, situations assez prévisibles.

Un SUPER concept,curieux, des supers idées; mais je n'ai pas plus accroché que ça…bon je pense découvrir d'autre de ces romans mais j'y mettrais moins d'espoir que ce Criminal Loft.

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bof. . .
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Prenez huit criminels sadiques, enfermez-les dans la bâtisse la plus hantée des Etats-Unis et filmez-les 24h sur 24h pour alimenter un jeu de télé-réalité sordide. Voilà la promesse explosive de ce Criminal loft qui se montre, au final, assez timoré.

Armelle Carbonel a un vrai talent pour accrocher le lecteur, c'est indéniable. Outre un style direct et sans fioriture qui va à l'essentiel à coup de courts chapitres souvent clôturés par des cliffhangers plus ou moins habiles, elle parvient à souligner toutes les contradictions de l'âme d'un serial killer dont elle adopte le point de vue en permanence. Emule d'Hannibal Lecter, ce dernier nous fait ainsi autant partager ses pulsions morbides que ses doutes et faiblesses, suscitant dès lors un curieux mélange d'empathie et d'effroi de la part du lecteur.

La mise en place de son récit est également très intrigante: entre les enjeux nébuleux du jeu, le passé de chaque participant qui est révélé au compte-goutte, l'ambiguïté de la direction prise (satire noire, histoire de fantôme ou whodunit à la Agatha Christie...), la première moitié est si riche en potentiel qu'on en vient à pardonner une lugubre atmosphère trop timide par rapport à l'aura véhiculée par le tristement célèbre sanatorium de Waverly Hills. La notoriété de ce lieu était-elle suffisante aux yeux de l'auteur pour justifier la sobriété des descriptions et de l'ambiance? Possible mais on peine quand même à ressentir tout le malaise vaguement dépeint par l'anti-héros.

C'est à la deuxième moitié que Criminal Loft se casse les dents. Sans être fondamentalement médiocre (le lecteur tourne les pages à une vitesse folle), le récit multiplie les scènes improbables décrédibilisant la scène (un jeu soi-disant ultra-surveillé mais comportant des zones non équipées en caméras, des épreuves aux allures de torture qui passent outre les comités de censure...), ne se mouille jamais dans les réflexions qu'il prétend apporter (il ne suffit pas de dire "TV-poubelle = immoralité" à tout bout de champs pour apporter un discours un tant soi peu constructif) et surtout semble ne plus trop savoir comment se terminer.

Beaucoup de questions resteront ainsi sans réponse au fil de déambulations longuettes dans les couloirs du sanatorium tandis que la grande révélation finale tombe à plat tant elle parait assez évidente (dans les grandes lignes) de par les quelques indices disséminés un peu trop ostensiblement en amont. Pas de grand frisson donc...juste une lecture plaisante qui s'oublie aussitôt lue.
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Huit condamnés à mort dans Un sanatorium réputé hanté.Un condamné éliminé par semaine Un seul criminel sera réhabilité
C'est le nouveau jeu de télé réalité
A notre époque je ne cois pas que ce jeu puisse être réalisé , elle aurait du le placé dans le futur
Peu importe l'idée de départ était bonne par contre le récit à la première personne m'a vite donné la fin du roman.
Et du coup j'ai beaucoup souffert pour arriver à bout de ce livre
je n'ai pas accroché à cette histoire, seule la vérification de mon intuition pour la fin m'a fait tenir.
Donc 2 étoile pour l'idée de départ.
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