" J'emporterais son amour partout et il brillera toujours pour me guider à la maison."
" Méfie-toi de ce que tu désires. Tes rêves pourraient bien devenir la réalité et toute ta vie serait sens dessus dessous. "
Je ferme le cinquième carton avec du scotch, puis je jette mes fringues sur la pile déjà existante. Dans la cuisine, Judi emballe les quelques ustensiles que je possède en fredonnant joyeusement.
– J’ai fini ! déclare-t-elle, ce qui me fait grimacer. Eh bien, mon petit, pourquoi es-tu d’humeur si ronchonne ?
Je penche la tête d’un côté puis de l’autre, cherchant à libérer la tension qui s’est accumulée dans ma nuque, mais ça ne craque pas.
– Je ne sais pas. Je déteste déménager. Ça semble toujours si définitif, comme si lorsque c’est fait, il n’y aurait pas de retour possible.
– Mais non, il ne faut pas penser comme ça, mon poussin. Tu seras très bien avec nous et, bientôt, ce sera comme si tu avais toujours été là.
- Bon sang, Mia, pas encore ! S'exclame-t-elle. Tu aimes tout le monde. C'est dans ton ADN. Tu rencontres un beau gosse, tu couches avec lui, tu tombes amoureuse de lui. Ce n'est ni la première fois ni la dernière que tu te comporte ainsi.
- Bon sang, Mia, pas encore ! S'exclame-t-elle. Tu aimes tout le monde. C'est dans ton ADN. Tu rencontres un beau gosse, tu couches avec lui, tu tombes amoureuse de lui. Ce n'est ni la première fois ni la dernière que tu te comporte ainsi.
Rien n'est plus important que le présent. C'est pour ça qu'on appelle ça un cadeau.
Le fait qu’il m’ait choisie et que je sois son rayon de soleil après une journée pourrie me donne un sentiment de pouvoir que rien ne peur fissurer. J’emporterai son amour partout et il brillera toujours pour me guider à la maison.
A Wes.
Il vient vers moi et pose ses mains sur le comptoir, de part et d’autre de mon corps, me bloquant contre le bar. Il baisse la tête pour me regarder dans les yeux, vert sur vert. Je sens son souffle sur mes lèvres, un frisson d’excitation parcourt mon corps. – Mia, Chérie, veux-tu que toutes tes affaires soient ici et que ma maison devienne la tienne ? Je me lèche les lèvres et me perds dans ses yeux. Il est canon. Non, sublime. Je retiens mon souffle, envoûtée par son charme, lui attend patiemment que je lui donne ma réponse. – D’accord, je veux bien emménager avec toi. Il sourit jusqu’aux oreilles et mon cœur fond. – Je t’aime. Si c’est sa réponse à tout, il aura toujours gain de cause. Sans rire, je vais devoir me préparer pour un avenir plein de « je t’aime » et accepter leur effet sur mon cerveau. – Je t’aime aussi, je réponds. Il m’embrasse délicatement, puis il fait un pas en arrière et frappe dans ses mains. – Bon, tout est arrangé. Le dîner est prêt, Judi ? Tout est en ordre ? Je me tourne vers elle, elle ricane en remplissant nos assiettes. – Tout est parfait, fiston. Elle me regarde et me lance un clin d’œil. J’ai envie de la détester d’avoir eu raison, mais c’est impossible.
L'éclat qui brille dans ses yeux est incroyable. Quand à son sourire... je ne suis pas poète, mais je pourrais écrire un sonnet sur sa capacité à illuminer une pièce.
Le bonheur de Maddy a toujours été ma priorité. Maintenant, je suis entourée par plein de gens qui tiennent à moi et se soucient de mes besoins. Je m’habitue à peine à l’attention que m’accorde Weston, il va me falloir du temps pour m’accoutumer à l’affection de mes amis.
Mes amis. Voilà le coeur du problème. Max et Cyndi se comportent-ils comme des amis ? Est-ce que Ginelle agirait de la même manière ? Elle remuerait ciel et terre pour s’assurer que je suis heureuse. La situation est-elle la même ?