J'ai pu lire «
Soline et le monde des rêves abandonnés » de
José Carli, alors même qu'il ne sort que la semaine prochaine. Rép à ça,
Bernard Pivot.
DONC, « Soline… », c'est le meilleur pitch de départ de bouquin de l'année. En gros, pour rappel, Soline est une gamine qui vit une vie normale avec ses deux parents sauf que, tintiiiin, elle n'existe pas. Elle a été inventée par un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfants. Sauf qu'un jour, Mère Génétique se réveille, madame tombe enceinte et Soline disparaît pour se retrouver dans le mondes des rêves abandonnés, où se retrouvent tous les autres enfants inventés, mais aussi les personnages de romans jamais écrits, les légendes oubliées, etc.
Quelle putain d'idée de malade, quand même. José, je sais pas ce que tu fumes, mais je veux la même chose.
Mais l'auteur ne se contente pas de trouver une idée de base de dingue pour faire la feignasse derrière et n'en exploiter que 5% (big up à JJ Abrams). Non, lui, il va tirer sur le fil jusqu'à vider la pelote. Son monde des pays abandonnés, il va nous le présenter en long et en large, avec un style de description complètement unique et des personnages tous droits sortis de chez
Tim Burton (le vrai
Tim Burton, pas celui qui l'a remplacé pas si discrètement depuis 2001).
Allez, pas besoin de vous le vendre plus que ça, l'idée de base devrait suffire. Rendez-vous service, posez-moi ce
Guillaume Musso et attrapez un
José Carli, votre journée sera meilleure.
C'est pour vous si :
- Vous aimez
Roald Dahl.
- Vous avez des mômes et vous aimeriez qu'ils soient imaginaires.
- Vous aimez Bing Bong dans Inside Out.
- Vous êtes champion de randonnée catégorie jeune.
- Vous êtes en manque de Biff « Molosse » Tannen