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EAN : 9782490630141
209 pages
INCEPTIO ÉDITIONS (15/04/2019)
3.88/5   32 notes
Résumé :
« Un conte fantastique, poétique et ténébreux, une passerelle entre les générations » Soline est une petite fille de 10 ans qui mène, auprès de ses parents Manon et Julien, une vie paisible dans un pavillon cossu d'une petite ville de la banlieue de Lille. C'est une enfant douce et rêveuse. Un peu têtue aussi. En somme, une fillette ordinaire... à un détail près. Elle n'existe pas. Elle est le fruit de l'imagination de ses parents qui, peinant depuis des années à a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Voici encore un roman des éditions Inceptio dont j'attends toujours impatiemment de découvrir de nouvelles perles ! Soline et le mondes des rêves abandonnés fait cependant partie des premiers romans édités par cette maison mais j'ai mis du temps avant de me décider à l'acheter. Au vu du titre et du style de la première page de couverture, j'avais un peu peur que ce soit trop enfantin, et c'est la raison pour laquelle j'ai tardé à acheter ce roman. En réalité, il ne s'adresse pas en premier lieu à un public de jeunes lecteurs mais peut vraiment toucher toute une gamme hétéroclite de lecteurs, à partir du moment où nous sommes sensibles au style d'histoire racontée dans ce livre. La première de couverture montre trois personnages assez stéréotypés selon leurs vêtements : un garçon habillé totalement en noir et dont nous ne pouvons pas discerner les yeux, placé derrière une petite fille blonde et bouclée à la robe rose et au teint encore enfantin, puis une troisième fille dont le style est partagé entre le rouge et le noir, telle une coccinelle. Derrière eux se trouve l'un des lieux les plus importants du roman : l'orphelinat dans lequel est recueillie Soline et que les trois personnages semblent fuir. Ainsi, beaucoup d'éléments sont déjà présentés dès la première page, et l'aspect stéréotypé se fera ressentir dans tout le roman.

Ce livre fait partie des ouvrages que j'achète sans même lire la quatrième de couverture, en faisant tout simplement confiance à la maison d'édition. Ce n'est que lorsque j'ai eu l'objet entre mes mains que j'ai lu le résumé, et celui-ci m'a complètement séduite. Il évoque une scène de la vie quotidienne que de nombreux couples ont pu vivre : le souhait d'avoir un enfant mais la peine de ne pas y parvenir. Pour un roman présenté pour la jeunesse, j'ai trouvé cette thématique très singulière et intéressante. le ton change ensuite brutalement et le malheur tombe sur la tête de Soline. La phrase « Réceptacle de toutes les histoires inachevées, des amis imaginaires oubliés, des personnages et décors de romans jamais terminés ou de films jamais réalisés… » est celle qui m'a complètement séduite dans ce résumé. J'ai trouvé l'idée très originale (du moins, je n'avais encore jamais lu de romans en parler) et j'avais très envie de me retrouver plongée dans un univers qui en mélange plein d'autres. le conte caché dans ce roman n'est pas totalement visible dès la quatrième de couverture (si ce n'est que c'est mentionné dans la phrase d'accroche), mais nous pouvons facilement imaginer que l'univers proposé sera digne des plus fantasmatiques.

Le roman s'ouvre sur un début construit de façon très méthodique mais très efficace : le premier chapitre montre la relation entre le père et la fille Soline, puis le deuxième celle entre la mère et la fille. de cette façon, nous comprenons les liens qui unissent les trois personnages ainsi que la douleur que ressentira Soline lorsqu'elle sera rejetée par ses parents. le fait que les parents désirent un enfant n'est pas explicitement mentionné, ce sont toujours des allusions ou des gestes qui expriment le souhait. Cela rend la déchirure de Soline lorsqu'elle constate qu'elle s'éloigne de ses parents encore plus maîtrisée et touchante car le narrateur décrit ce que voit la petite fille et ne dit pas ce qu'elle ne comprend pas.

La structure de l'intrigue ressemble à celle d'un conte. La logique et les règles de notre univers n'ont pas toujours leur place au milieu de l'aspect merveilleux (au sens littéraire du terme) et irréel du roman. Plusieurs caractéristiques sont très présentes dans le récit, dont le fait d'être habillé toujours avec les mêmes vêtements (Soline avec sa robe noire, son écharpe et ses lunettes rouges par exemple) et la présence de personnages stéréotypés et utilisés selon des rôles très précis dont ils ne peuvent sortir. Les situations initiales et finales sont très clairement dessinées et les différentes péripéties s'enchaînent de façon juxtaposée, sans jamais se chevaucher ou créer une intrigue secondaire. L'intrigue est donc simple, avec un but commun à tous les protagonistes et opposé aux antagonistes.

Cependant, j'ai quelques fois été surprise de certaines péripéties. J'ai trouvé qu'un petit nombre d'entre elles étaient parfois inutiles et ne servaient pas l'intrigue, comme si ce n'était que pour faire durer le roman. À chaque fois qu'une telle péripétie arrivait, je me détachais un peu plus de l'histoire. La deuxième partie du roman est très longue, j'ai eu du mal à finir le livre à cause de cela. Il y a plusieurs incohérences avec l'apparition de personnages alors qu'ils ne sont pas censés être là. Cela provoque des facilités scénaristiques pour donner des difficultés aux personnages, qui les surmontent à leur tour bien trop facilement. Mais il faut garder en tête que ce roman reste un conte qui a pour ambition première de faire voyager dans l'imaginaire. Dans un monde tel que celui-ci, peut-être que les lois classiques ne s'appliquent pas et que des libertés peuvent être prises…

L'univers de ce roman vaut la peine de s'y pencher. Même s'il n'est pas énormément développé, il propose beaucoup de petits écosystèmes qui peuvent faire écho dans l'imagination du lecteur. Alors que le récit s'ouvre sur un village de France où des familles banales vivent, le Monde des Rêves Abandonnés regorgent de lieux fantasmés par des créateurs. Et qui dit lieux fantasmés dit place à la fantasy. J'admire l'imagination de José Carli pour avoir créé des dizaines d'endroits à la physique très différente sans se perdre dans quelque chose d'illogique. Certains aspects fantasques m'ont rappelé Alice aux pays des Merveilles. Ainsi, le cadre spatial du roman peut aller d'une forêt en caoutchouc à un fleuve gorgé de monstres en passant par une rivière qui montre ce que les personnages craignent le plus.

Le roman se déroule dans les années 2010, ou du moins après les années 2000. Il ne me semble pas avoir vu de mention concrète de la date mais les éléments technologiques sont bien présents. Alors que la plupart des contes que nous connaissons prennent place à la Renaissance, notamment avec ceux des frères Grimm et de Charles Perrault, nous avons ici une modernisation du genre sans pour autant perdre la dimension merveilleuse propre aux contes. La technologie n'est de toute façon pas présente dans le Monde des Rêves Abandonnés et cela soulève une question : est-il possible d'écrire un conte qui ne se déroule pas dans une temporalité passée, c'est-à-dire sans usage de technologie moderne ? Pour ma part je serais curieuse de lire un tel livre. Dans sa globalité, l'univers est bien pensé, il a beaucoup de potentiel même si l'auteur le met plutôt au second plan.

Alors qu'au début du roman, les personnages ne sont qu'au nombre de trois (la principale, Soline, et deux autres plutôt tertiaires, Manon et Julien, ses parents), ils se multiplient très vite une fois Soline arrivée dans le Monde de Rêves Abandonnés. Les personnages avaient beau être introduits les uns après les autres, je n'ai pas eu assez de temps pour les assimiler et retenir leur prénom. Ce n'est qu'au fil de ma lecture que j'ai pu associer le nom des personnages à leur caractère, et encore, je n'y suis pas toujours parvenue. J'ai beaucoup aimé les parents de Soline, même s'ils ne sont pas très présents dans le roman. Leur peine m'a touchée et même s'ils sont développés de façon simple, c'est ce qui les rend si touchants.

Le personnage de Soline est tout à fait le contraire. C'est l'héroïne du roman, mais si son nom n'était pas dans le titre et si les premiers chapitres n'étaient pas centrés sur sa vie de famille fictive, j'aurais eu de la peine à deviner que c'était elle le personnage principal. Elle est absente psychologiquement pendant une grande partie du roman. Au bout d'un moment, elle est même occultée par les autres personnages qui ont un caractère plus fort et donc plus intéressant pour l'intrigue. À ce moment-là, Soline est carrément mise de côté sans mention d'elle pendant plusieurs pages. C'est assez gênant sachant qu'elle est l'héroïne de cette histoire. En plus, elle n'a pas une personnalité qui la rend mémorable, c'est une petite fille banale. Parfois, elle a des réflexions assez surprenantes : elle paraît simplette pendant un certain temps et tout à coup elle se met à avoir des idées géniales qui sortent le groupe d'amis de situations complexes.

Les autres amis de l'orphelinat sont eux plus intéressants bien qu'ils soient tous stéréotypés (ce qui n'est pas tant dérangeant puisque nous sommes dans un conte). Parmi eux comptent Anna, Tuaki, Louis-Jean, Catherine, Barbara et Pierre. le fait que les personnages ne soient pas assez développés s'est beaucoup ressenti entre eux car je confondais constamment les personnages. Ils n'ont pas une personnalité qui leur est propre (par exemple, le rôle de leader est donné à Anna mais aussi à Tuaki, voire à Pierre), et certains d'entre eux n'ont même pas de personnalité (je pense notamment à Catherine et Barbara). Cela donne l'impression que nous nous encombrons pour rien alors que ces six personnages auraient pu être résumés en deux ou trois.

Outre le manque de développement, les personnages souffrent également d'une absence d'évolution imprévisible. Dès les premières pages introduisant les personnages, je savais comment ils évolueraient au fil du récit. Malheureusement, les personnages sont globalement trop plats ce qui fait que je ne me suis attachée à aucun d'entre eux. Les contes ont rarement des personnages très développés, mais des fois il est quand même nécessaire de leur assigner un caractère.

L'écriture de José Carli a deux grandes qualités. La première est la richesse de son vocabulaire, sans l'utiliser excessivement, qui rend le roman très agréable à lire. Il choisit ses mots tels que nous pourrions les retrouver dans un conte classique. Il a également la manie de décrire les objets avec un grand nombre de couleurs, mais en utilisant un vocabulaire bien spécifique, sans se borner aux couleurs de l'arc-en-ciel. J'avais comme l'impression de voir un peintre choisir ses peintures pour représenter un paysage. José Carli imagine avec précision les détails de son roman qui lui donne un aspect merveilleux. Alors que certains lecteurs pourraient penser que ces mots sont trop soutenus pour le public du roman, je trouve au contraire que c'est approprié au style des contes qui utilisent généralement un vocabulaire peu usité.

La deuxième qualité relève davantage du style narratif. L'auteur manie très bien la distanciation entre les personnages, le narrateur et le lecteur, et en joue beaucoup pour instiller un charme à certains passages. le début du roman en est un exemple concret alors que le narrateur, sans être en focalisation interne sur Soline, décrit le monde vu et compris par elle. Il n'y a pas de prise de positions, très peu de modalités qui feraient croire que c'est la vie vue des yeux de Soline qu'il narre, mais tous les éléments se rattachent à l'interprétation que se fait Soline de ses journées.

Points positifs :
– univers très bien imaginé
– concept original
– vocabulaire développé

Points négatifs :
– personnages trop plats
– l'intrigue peine parfois à prendre de la profondeur

Lien : https://comptoir-des-connais..
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L'intrigue de ce livre est vraiment originale et a tout de suite titillé ma curiosité. Une petite fille imaginaire? Qui ne s'est pas crée quand il était enfant, un ami ou un animal imaginaire? Mais, où vont-ils lorsque l'on a plus besoin d'eux, que la vie nous fait passer à autre chose, que l'on grandit? C'est une très bonne idée de l'auteur d'en avoir écrit une histoire. On se prend vraiment d'affection pour Soline. On plonge dans une histoire qui est fantastique, onirique et souvent sombre mais dans toutes les histoires sombres, la lueur est souvent au bout du chemin. Les descriptions de ce monde parallèle sont incroyables et très immersives. Ce roman jeunesse nous parle d'amitié, d'entraide, de quête du bonheur mais également de thèmes plus profonds comme la difficulté d'avoir un enfant, la solitude, l'esclavagisme... C'est un univers recherché et surprenant avec un vocabulaire riche et une intrigue bien plus complexe qu'on ne le pense. Ce livre est conseillé aux enfants de plus de 9 ans. Je le conseillerais aux très bons lecteurs. (...)

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J'ai pu lire « Soline et le monde des rêves abandonnés » de José Carli, alors même qu'il ne sort que la semaine prochaine. Rép à ça, Bernard Pivot.

DONC, « Soline… », c'est le meilleur pitch de départ de bouquin de l'année. En gros, pour rappel, Soline est une gamine qui vit une vie normale avec ses deux parents sauf que, tintiiiin, elle n'existe pas. Elle a été inventée par un couple qui n'arrive pas à avoir d'enfants. Sauf qu'un jour, Mère Génétique se réveille, madame tombe enceinte et Soline disparaît pour se retrouver dans le mondes des rêves abandonnés, où se retrouvent tous les autres enfants inventés, mais aussi les personnages de romans jamais écrits, les légendes oubliées, etc.

Quelle putain d'idée de malade, quand même. José, je sais pas ce que tu fumes, mais je veux la même chose.

Mais l'auteur ne se contente pas de trouver une idée de base de dingue pour faire la feignasse derrière et n'en exploiter que 5% (big up à JJ Abrams). Non, lui, il va tirer sur le fil jusqu'à vider la pelote. Son monde des pays abandonnés, il va nous le présenter en long et en large, avec un style de description complètement unique et des personnages tous droits sortis de chez Tim Burton (le vrai Tim Burton, pas celui qui l'a remplacé pas si discrètement depuis 2001).

Allez, pas besoin de vous le vendre plus que ça, l'idée de base devrait suffire. Rendez-vous service, posez-moi ce Guillaume Musso et attrapez un José Carli, votre journée sera meilleure.

C'est pour vous si :
- Vous aimez Roald Dahl.
- Vous avez des mômes et vous aimeriez qu'ils soient imaginaires.
- Vous aimez Bing Bong dans Inside Out.
- Vous êtes champion de randonnée catégorie jeune.
- Vous êtes en manque de Biff « Molosse » Tannen
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Dans les Hauts-de-France, vit Soline.
C'est une petite fille d'une dizaine d'années... elle est douce, têtue, très attachée à ses parents, elle va à l'école et c'est une enfant qui a une particularité : elle n'existe pas.
Elle vit avec ses parents Manon et Julien, qui eux sont bien réels. C'est un couple qui ne parvient pas à avoir d'enfant.
Soline, est le fruit de leur imagination et un beau jour, Manon tombe enceinte.
Que va-t-il alors arriver à la petite Soline? Où l'auteur va-t-il l'emmener ? Elle va vivre une aventure initiatique hors du commun et se retrouvera avec d'autres enfants comme elle dans des decors de films n'ayant pas pu se tourner par exemple, avec des personnages issus de l'imagination d'autres personnes qui ont abandonnés leurs rêves.

Ce conte d'environ 250 pages m'a mise en émoi. La plume de l'auteur est poétique et très imagée, on se croirait dans un film. Ce livre de 250 pages environ est très agréable à lire et il y a plusieurs niveaux de lecture.
Tous les personnages pour la plupart des enfants, sont très bien développés et tous très attachants

Soline et le monde des rêves abandonnés, a été un gros coup de coeur pour moi quand je l'ai découvert, et j'y repense souvent !
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Le sujet de l'histoire m'a immédiatement beaucoup plu : que deviennent les amis imaginaires oubliés par les enfants qui ont grandis ? Les personnages des histoires oubliés ? Ceux qui n'ont jamais vu le jour sous la plume d'un écrivain ou d'un scénariste ? Cela m'a un peu fait penser aux fées qui meurent lorsqu'on cesse de croire en elles dans Peter Pan.
Soline est une petite fille de 10 ans, imaginée par un couple en mal d'enfants. Bien que Soline ait l'apparence d'une fillette, elle a été créée par les esprits de deux adultes et cela se ressent dans certaines de ses paroles et réflexions.
Quand sa « maman » tombe enceinte pour de vrai, le couple oublie instantanément leur fille imaginaire et Soline voit son monde littéralement disparaitre.
Quand elle arrive dans le monde des rêves abandonnés (arrivée pour le moins chaotique entrainé par une femme très antipathique), elle découvre un monde très sombre, sale, désenchanté. L'espoir et la joie sont absent, les personnages désagréables et l'endroit où les enfants imaginaires sont censés vivres ressemble à un orphelinat tout droit sorti des pires histoires de Dickens.
Avec quelques camarades, tous en ayant assez d'être traités en véritables esclaves, et pressentant un danger à rester dans ces lieux, Soline décide de fuir et de se mettre à la recherche de parents imaginaires, se disant que si des parents sans enfants se créent des enfants imaginaires, il est fort possible que des enfants sans parents se soient créés des parents imaginaires.
Le chemin est long et semé d'embûches. La plupart des personnages rencontrés sont loin d'être bienveillants (heureusement pas tous). Sans compter que ceux qu'ils fuient sont à leurs trousses.

On a affaire ici à une histoire qui a la forme d'un conte : les héros doivent passer un certain nombre d'épreuves pour atteindre le lieu où ils trouveront enfin le bonheur.
Une distinction est faite entre les personnages imaginaires désirés, créés pour combler un manque et les personnages d'histoires tombées dans l'oubli ou jamais achevés.
Pour en parler de manière manichéenne, on pourrait dire que les 1ers sont les gentils et les seconds les méchants de l'histoire.
Pourtant on trouve certaines nuances, comme par exemple Andy ou Mlle Valentine qui ne vivent pas dans la catégorie où leur type de création aurait dû les envoyer.
En clair, si la plupart des personnages sont tels qu'ils semblent être, pour d'autres, il faut se méfier des apparences.
Autre chose que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'évolution du récit. On part d'une histoire assez jeunesse, enfantine même, puis le lexique et le ton deviennent plus riches, plus complexes, au fur et à mesure que l'histoire avance et s'assombrit.
Si le vocabulaire est riche, il reste abordable et cette histoire plaira sans doute à tout âge.

Les évènements s'enchaînent et, très souvent, je ne les ai pas vus venir.
J'ai vraiment passé un bon moment avec Soline et ses camarades.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quels que soient le problème ou la question qu'on lui posait, il avait toujours sa propre interprétation. Et celle-ci, si elle échappait complètement à toutes les règles rigides imposées par l'ordre scolaire établi, répondait pourtant à une logique implacable, et indiscutable dans l'univers tel que lui le percevait
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