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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Baptiste, bientôt quarante ans, est au plus bas. Son roman « Entrée dans l'hiver » ne se vend pas, sa compagne Maxine est partie avec leur dentiste, bref une sale période de son existence … C'est dans ce moment noir que sa voisine, Madame Halberstadt (qui doit se faire opérer de la cataracte) lui demande de bien vouloir veiller sur Croquette, son carlin, pendant son hospitalisation. Jusqu'à samedi soit durant cinq jours … Et là, va se produire l'inexplicable !…

C'est truffé d'humour, d'ironie et de dérision. Ça nous parle d'autant plus que nous avons tous plus ou moins vécu certaines des anecdotes cocasses, citées par l'auteur (par exemple les voisins du dessus très bruyants …)

Stéphane Carlier est le fils de Guy Carlier mais il est surtout le digne héritier de Michel Audiard ! Un gros gâteau à la crème de 136 pages dont on ne fait qu'une bouchée ! Et cerise sur le gâteau : beaucoup de tendresse, même si la fin est un tantinet déroutante … J'ai ADORÉ !
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« J'aurais pu intenter un procès à mon enfance, porter plainte contre les années 80. Pour m'avoir induit en erreur, m'avoir fait croire que tout ne basculerait pas, qu'on se méfierait de la technologie, qu'on lirait toujours Aragon, Bukowski, Carson McCullers, que quelqu'un comme Richard Russo serait un peu connu, que l'humanité ne deviendrait pas complètement débile, obsédée par l'argent, le foot, les marques, que nos pires cauchemars resteraient de l'ordre du phantasme. J'aurais dû, je suis sûr que j'aurais touché des dommages et intérêts. »
C'est vrai ça, comment expliquer que Richard Russo ne soit pas plus connu, disons célèbre, que ça ? Baptiste a comme ça de jolies références, enfin je les trouve jolies parce qu'elles sont les miennes aussi, souvent, même si (comme l'auteur) j'ai quelques années de plus que lui. Plus tout jeune non plus de toute façon, le Baptiste, il vient de tourner le 4, et il ne va pas fort. Son troisième roman est un flop, son amoureuse l'a quitté pour leur dentiste, sa mère est pratiquement son seul contact humain. Il perd la notion des jours, de l'hygiène, est obsédé par son classement sur Amazon (catastrophique) et ne sort de chez lui que pour aller espionner son ex. Bref, gros down, remise en question, est-il vraiment un écrivain, tout ça. Et puis sa voisine lui confie son chien, un vieux carlin obèse, pour quelques jours. Et tout change…
Je ne l'ai pas vue passer, cette novella. Engloutie d'une traite, amusée, charmée même par le ton toujours juste de Stéphane Carlier, par sa bonne humeur même dans la panade, par le petit côté fantastique (léger) des plus sympathiques.
Je recommande !
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Baptiste est pour ainsi dire un écrivain un peu raté, célibataire depuis peu et qui se morfond seul dans son appartement la plupart du temps en pyjama et s'informant de manière obsessionnelle sur le classement de son dernier livre sur Amazon. Un jour sa voisine lui impose la garde de son chien de race carlin et dont le nom est Croquette.

Ce livre est un vrai régal et est très positif. La lecture est pétillante et on se prend à espérer le meilleur pour le protagoniste et son ami canin. Les chapitres sont courts et se lisent facilement sans effort en se laissant porter.

Une belle découverte humaine et canine !
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Cette couverture ! Je crois qu'une couverture ne m'a jamais autant donner envie de lire un livre. Un carlin patachon trônant tout simplement sur un fond blanc avec le titre du livre et son auteur en pastille. Simple mais terriblement efficace. J'ai souri. J'ai eu ce petit haussement de lèvres, très léger, mais suffisant pour m'inciter à lire le chien de Madame Halberstadt, le sixième roman de Stéphane Carlier (éditions le Tripode) en librairie dès aujourd'hui. D'ailleurs, je n'ai pas encore réussi à retenir le titre alors quand je dois en parler je m'avance avec cette description : « Mais tu sais le livre avec le carlin sur la couverture ! ». Et la connexion se fait immédiatement dans le regard de mon interlocuteur.

Un récit autobiographique

Stéphane Carlier est-il entrain de nous conter sa propre histoire ? Est-ce un récit autobiographique ? C'est la première question que je me suis posée en abordant ce roman à la première personne. Il y est question d'un écrivain, qui a déjà publié plusieurs manuscrits et qui passe ses journées à consulter le classement de sa dernière parution Entrée dans l'hiver sur le site Amazon. Il fait des listes de choses qui le rendent heureux – Stéphane Carlier aime faire des listes- qui plus est, il adore Billie Holiday tout comme l'auteur. Une succession de petits indices que je vais m'empresser de mettre sous le nez de Stéphane Carlier lors d'une prochaine interview que nous avons programmé cette semaine.

Toujours est-il que le personnage principal, Baptiste Roy, nous est introduit avec un certain nombre de casseroles à son actif : son livre est classé 475 758e dans les ventes Amazon, sa femme Maxine vient de le quitter pour un dentiste poilu, et comble du pathétique, il espionne dès que possible la nouvelle vie de son ex dans la grande et belle maison ultra design du soigneur de caries. Autour de lui, son entourage n'est que réussite. Gilles, son meilleur ami, semble épanoui dans sa vie en compagnie de Chacha une influenceuse bien-être et de ses enfants, son père a refait sa vie avec un autre homme et file le parfait amour. Depuis son jogging Domyos, un cachet de Xanas à la main, Baptiste est clairement en mauvaise posture.

Une véritable comédie théâtrale

Jusqu'à l'arrivée de Croquette – et non Courgette – le carlin de Madame Halberstadt une petite vieille avec les jambes de Gru dans Moi, Moche et Méchant. Cette dernière doit se faire opérer et a besoin que son « petit Baptiste » le lui garde quelques jours. le roman entier tourne autour de l'arrivée de ce chien et de la magie qu'il met sur la route de l'écrivain. Depuis son arrivée, sa vie va mieux et de belles choses arrivent. C'est alors une véritable comédie qui se joue sous nos yeux un peu à la Francis Veber (Le dîner de cons, L'Emmerdeur, La Chèvre). L'auteur joue sur le capitale caricatural de chacun de ses personnages n'hésitant pas à forcer le trait pour nous mener à l'amusement et à la surprise.

La suite de la chronique sur www.lesmotsdesautres.com
Lien : https://lesmotsdesautres.com..
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Grâce à Stéphane Carlier, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Baptiste et Croquette.
Court roman drôle, frais, bourré d'humour qui change bien les idées.
L'auteur insère une intrigue qui nous tient en haleine jusqu'au bout.
Vraiment très sympa, je vous le conseille.
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Un bon moment de lecture!
Baptiste est dans une mauvaise passe: sa femme l'a quittée pour leur dentiste, son dernier livre traîne en fin de liste d'Amazon (dont j'ignorais l'existence!!); il déprime et se néglige mais se rapproche de sa mère, séparée du père.
Un jour sa voisine Mme Halberstadt lui confie son carlin, le temps d'une opération de la cataracte (normalement en ambulatoire, deux heures environ) elle devra rester quelques jours à l'hôpital.
Ce chien semble être le porte-bonheur de Baptiste: son livre remonte, il rencontre une jolie jeune-fille mais au retour de la voisine survient une surprise de taille.
De la légèreté, de l'humour, un livre à conseiller: il devrait plaire à de nombreux lecteurs (un cadeau de Noël sympa?)
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Si vous êtes d'humeur chafouine et que vous traversez une période de poisse :
1) lisez ce livre et riez un bon coup
2) Offrez-vous un « carlin porte-bonheur »
Merci au libraire pour ce conseil lecture, j'ai gloussé sur ce pauvre auteur poissard qui « Ô miracle ! » rencontre Courgette, devrai-je dire Croquette.
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Un écrivain, il s'appelle Baptiste. Il a écrit un livre qui ne se vend pas. Il surveille très, même trop, régulièrement ses ventes qui sont toujours au plus bas. Décourageant. Et pour couronner le tout, sa femme le quitte pour refaire sa vie avec un dentiste.
« J'avais écrit un livre que personne ne lisait. »
« La femme avec qui j'avais passé six ans de ma vie avait eu l'idée de me quitter quelques mois plus tôt, alors que je mettais la dernière main à mon livre. »

Ce sentiment d'avoir tout perdu le dévore, il s'enfonce et s'enferme dans son studio, bordélique et peu aéré. Il n'a même plus le courage de s'habiller dignement. Plus rien n'a d'importance. Comme démuni, il se rapproche de sa mère. Jusqu'au jour où sa voisine, Mme Halberstadt sonne à sa porte et lui demande un service : garder son chien, Croquette, pendant son hospitalisation.
Baptiste est sonné, il ne manquait plus que ça ! Ayant du mal à refuser, il accepte. Sans jamais se douter de ce qui l'attend…
« Un écrivain à la ramasse récupère un chien magique et sa vie change du tout au tout. »

Dès que l'animal pénètre dans la vie et le monde de l'écrivain, il chamboule tout. Quel est donc ce pouvoir mystérieux qui agit de la sorte et provoque de tels revirements de situation ? Incrédule, Baptiste assiste, ébahi, à ces changements soudains : son livre remonte dans son classement, il fait des rencontres inopinées. Tout lui sourit et il revient à la vie. Emporté par cette frénésie, il reprend sa plume et se remet à écrire… mais l'inspiration ne revient que par à-coups.
« Je n'étais pas un écrivain. Je m'étais trompé. J'avais pris mon amour des livres pour un talent, confondu lecture et écriture, passe-temps et prédisposition. »

Cependant, il ne lâche rien, sentant bien l'envie le regagner et souhaitant profiter de ce regain de positivité prodigué par Croquette.
« Au moins, j'avais un titre. Il m'était venu dès que je m'étais mis au travail. Tomber sept fois, se relever huit. »

Et puis les liens se tissent entre lui et l'animal. Il s'y attache, ces quelques jours passés ensemble ont été magiques. Mais Mme Halberstadt finit par revenir et récupère son compagnon… mais l'aventure ne s'arrête pas là… Cet animal devient l'objet de bon nombre de convoitises…
« Je crois que je vais demander à ma voisine de me donner son chien. »

Un moment de lecture extraordinaire. Rocambolesque. Touchant et très drôle. Ce duo totalement improbable m'a séduite. Difficile de les quitter en fin de lecture. Baptiste qu'on veut serrer fort dans nos bras, et Croquette à qui on veut faire des papouilles sans modération. Voilà dans quel état m'a laissé ce livre. Beaucoup de tendresse et d'humour, un doux cocktail, le temps d'un instant trop court à mon goût, tant j'ai aimé les accompagner.

https://littelecture.wordpress.com/2019/05/05/le-chien-de-madame-halberstadt-de-stephane-carlier/
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Drôle et léger tout en étant intelligent, comme à chaque fois avec cet auteur. La fin, spectaculaire, m'a beaucoup marqué.
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Une pépite drôle, tendre et caustique !

L'histoire ?
Baptiste est un écrivain un peu dépressif depuis que sa femme l'a quitté pour leur dentiste. Il passe son temps à surveiller son score de ventes de son roman (mal) vendu sur Amazon et épier de loin son ex-femme. Un jour, sa voisine, la vieille Madame Halberstadt vient lui confier pour quelques jours Croquette, son carlin, car elle doit se faire opérer de la cataracte. Et je suis sûre que résumé comme ça, vous vous dites... mais quel intérêt de lire un tel roman ? Et pourtant, ce roman est un roman désopilant, à ne pas rater.

Mon avis :
C'est le quatrième roman de Stephane Carlier que je lis en quelques mois et je suis définitivement conquise. Pourtant, rien ne me prédestinait à l'être car je ne lis quasiment que des polars, des romans et je n'aime pas trop habituellement les livres humoristiques.

Je me suis régalée à lire les aventures de ce anti-héros, tel un Jean Rochefort un peu désabusé : son histoire, la peinture de son quotidien sont irrésistibles. C'est une histoire un peu décalée, parfois invraisemblable mais son charme tient vraiment à la plume et l'humour de Stéphane Carlier. J'ai clairement les même références que lui et j'ai les mêmes icônes que lui (ou son héros ? ) : Romy Schneider et Fanny Ardant.

Le gros défaut de ce livre est d'être beaucoup trop court ! J'ai adoré dès les premières pages et je ne cessais de regarder avec angoisse le nombre de pages s'amenuiser au fur et à mesure de me lecture... Je ne sais pas si vous vous souvenez d'une vieille pub Cadbury que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître... mais clairement, Stéphane Carlier, "vous ne pouvez pas les faire un peu plus longs ? "

Et si vous connaissez l'adresse de Mme Halberstadt, je lui garderais bien son chien pendant les vacances...

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