L'Aliéniste

Un roman policier dont l'originalité réside principalement dans l'époque à laquelle l'intrigue se déroule: la fin du XIXème siècle aux Etats-Unis.
Cette époque est synonymes de découvertes et d'expériences en matière d'enquête: la criminologie connaît ses débuts et de nouvelles techniques d'investigation font leur apparition.
C'est là le principal attrait de l'intrigue: découvrir comment était menées les enquêtes quelques siècles plus tôt et quelle a été l'influence des progrès scientifiques sur le travail de la police.

Une histoire que j𠆚i eu beaucoup de mal à suivre alors que j𠆚i adoré le thème... Mais l’écriture si petite et si condensée, me fatiguait très vite... Et parfois j𠆚vais l’impression qu’on recevait tellement d’informations différentes que je m’y perdais et n𠆚rrivais plus à comprendre où voulait m𠆞mmener l𠆚uteur...

Le polar n'est pas le genre littéraire que je préfère. Néanmoins, j'ai trouve 'L'Aliéniste' plutôt réussi. L'écriture est soignée et la description des bas fonds de New York, de sa pègre, de sa police corrompue, de sa misère sociale et des prémices du profilage criminel, assez convaincante. Petit bémol sur la chute. Pour ma part, le roman s'essouffle sur sa seconde moitie.

J'ai lu les critiques et elles sont superbes, moi je suis tombe par hasard sur ce livre et son auteur, attiré par le mystére (toutjours) de sa couverture et j'ai découvert une ambiance digne du silence des agneaux, mais avec une noirceur et une écriture qui ne vous lache pas...tout y est les détails de l'enquête, la description des personnages et de la ville, les retournements de situation, vraiment c'est un livre passionnant et méconnu...du coup j'ai envie de lire l'ange des ténébres du même auteur...

L'aliéniste est un terme désignant ce que l'on appelle maintenant "un psychologue".
L' aliéniste c' est Lazlo Kreisler. Un précurseur cherchant à comprendre les méandres de l' esprit humain afin de déterminer ce que l'on peut appeler la folie.

Ici, le roman porte sur la technique de profilage d' un suspect alors que le profilage n' existait pas.
La trame de l' histoire :1896, New York , la chasse au tueur en série qui tue et mutile les corps de jeunes garçons prostitués.

À l' époque où les enquêtes étaient rapidement abandonnées, faute de pouvoir prendre les coupables sur le fait, le nouveau préfet de police (Théodore Roosevelt), fait appel à un groupe éclectique pour résoudre l'affaire. Un aliéniste, un journaliste, une secrétaire de police ainsi que deux jeunes enquêteurs spécialisés dans les technologies médico-légales, s'attellent à la tâche.

L' ambiance du New York du début du siècle grisâtre et glauque est bien transmise. le niveau de langage et les descriptions nous enveloppent facilement.

Cependant, le texte est lourd, fort de descriptions et très complet sur les anecdotes historiques. L' enquête avance lentement, très lentement.

Toutes ces descriptions et informations sur la société New Yorkaise: l'immigration, la pauvreté, la mafia, la politique ainsi que sur l'histoire américaine : les guerres, les rapports avec les peuples Amérindiens et les révoltes populaires nous amènent à comprendre certaines lois et même certaines coutumes.

Au coeur de New York, la corruption est partout, même au sein de la police. À tous les niveaux, des grands dirigeants aux petits mafieux, chacun a ses raisons de ne pas vouloir creuser cette affaire.

Par nécessité, par témérité et par vanité peut-être, d' être les premiers à épingler un tueur en série, notre petite troupe nous montre les difficultés à enquêter "à l' ancienne".

Toutes ces descriptions si lourdes sur l'anthropologie, la psychologie, sur des théories non découvertes ou non prouvées à l' époque, sur les avancées des techniques d'enquêtes non reconnues alors, n'ont rien d'inutile. Au contraire, ce qui nous est acquis maintenant pouvait sembler très farfelu il y a 100 ans.

Finalement, ce roman est un voyage dans le passé au coeur d'une métropole instable dans un pays vivant de grands bouleversements. Un mystère qu' est l' esprit trouble de l' homme, recherché et analysé par un autre esprit trouble. Car ne faut-il pas être rusé pour se glisser dans le cerveau des plus perturbés?

J'ai bien aimé la lecture de ce roman qui se passe à une époque où la science commençait à faire son chemin dans les enquêtes policières. le personnages de ce livre doivent faire preuve d'ingéniosité pour trouver un tueur en série qui menace New-York.

En fait, ce roman est un genre de Sherlock Holmes écrit à notre époque. La différence avec les livres de Conan Doyle c'est que Kreizler et Moore sont bien moins charismatiques que Holmes et Watson.

L'histoire est quand même très bien mais j'ai beaucoup moins aimé la fin. C'est un livre à lire surtout pour l'ambiance de la fin du XIXe Siècle.

Un bon roman décrivant les débuts de la psychanalyse dans le milieu judiciaire.

L'histoire est peu tirée par les cheveux mais on se laisse prendre par l'histoire. le milieu décrit est intéressant et on est surpris par la fin.

Une visite passionnante du Manhattan du tout début XXème (1896) dans la droite ligne de Wilkie Collins et dans le cas précis, des dernières trouvailles en matière policière après Bertillon et avant le profilage qui se pointe avec cet aliéniste. Surtout, une plongée dans l'étude de la violence et la recherche de ses origines. Une très bonne traduction ajoute à ce "roman" toute sa saveur.

La mise en place d'une équipe( d'apprentis profiler) afin de résoudre l'énigme des meurtres en série, semblait présager une suite alléchante.
Malheureusement, à trop vouloir faire des cours sur la psychologie, on perd en naturel et l'histoire s'essouffle peu à peu.
La multiplication des intervenants nous fait perdre le fil conducteur de l'enquête, et même si l'ensemble reste convenable, je ne comprends pas l'enthousiasme pour ce livre.
Bien sûr la dernière partie du livre redonne enfin du souffle à ce roman, mais la fin est si alambiquée que l'on n'y croît pas.

Voilà, à l'arrivée une petite déception
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