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EAN : 9782737331916
64 pages
Editions Ouest-France (19/05/2003)
2.5/5   2 notes
Résumé :
Le Moyen Âge apparaît de nos jours comme un monde obscur, un peu fantastique, qui suscite aussi bien le mépris, l'horreur que la fascination.
Cette image de légende d'un temps où la misère la plus noire côtoie la splendeur des cathédrales ne doit pas faire oublier que le Moyen Age fut une période longue et contrastée qui dura plus de mille ans. Les recherches récentes des historiens et des archéologues ont engendré une nouvelle vision de la période médiévale,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les illustrations auraient plus être plus actuelle dans leur facture ou du moins plus attrayante. Sinon, les textes sont intéressants et accessibles aux enfants et aux adolescents.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Dans les villes, les maisons sont accolées
les unes aux autres. Elles dominent la
rue par leurs façades étroites. Construites
surtout en bois et en torchis, elles disposent
de plusieurs étages, séparés par des
planchers. Les cuisines et les latrines sont
souvent rejetées à l’extérieur de la maison,
dans une arrière-cour. Si ces constructions
sont médiocres, elles n’en sont pas moins
chères et seuls les plus riches artisans
peuvent s’acheter une maison, les pauvres
doivent se contenter de louer une ou deux
pièces. Les fenêtres et les cheminées sont
rares, les conditions d’hygiène déplorables.
Au rez-de-chaussée, la maison s’ouvre sur
la boutique du marchand ou bien l’atelier
d’un artisan. Les chambres où l’on vit, où
l’on mange et où l’on dort se trouvent aux
étages. Un escalier étroit et souvent raide
permet d’y accéder.
L’espace manque, la promiscuité est grande,
le bruit incessant. Les disputes entre voisins ne sont pas rares et peuvent aller jusqu’aux
coups. Les fenêtres sont rares, fermées
par des volets la nuit, elles demeurent
ouvertes en été, protégées par du tissu huilé
en hiver. L’obscurité, l’humidité et le manque
d’hygiène dominent. L’entassement
des citadins favorise les épidémies
et les incendies.
Seuls les riches marchands et les nobles
qui demeurent en ville peuvent se permettre
de faire construire de belles demeures de
pierre, lumineuses et aérées, bâties autour
d’une cour. Ces « hôtels » sont décorés
de sculptures et leurs fenêtres s’ornent
de vitraux. À l’intérieur, les tapisseries et les
tentures de soie ornent les murs des grandes
salles et des chambres richement meublées
et chauffées par de larges cheminées. Dans
la cour, des écuries accueillent les chevaux
et les équipages du riche propriétaire.
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La pratique de la guerre est longtemps
réservée à des guerriers à cheval, appelés
chevaliers. Logés et entretenus au château,
ils permettent aussi au seigneur de contrôler
les habitants des villes et des villages.
L’apprentissage des armes commence
dès l’âge de sept ans. Les jeunes garçons
apprennent à monter à cheval, ils
s’essayent à l’épée et à la lance. Vers l’âge
de quinze ans, ils reçoivent offi ciellement
leurs armes lors d’une cérémonie appelée
l’adoubement. Un prêtre bénit les armes
et les leur remet, ils prêtent serment
de combattre selon leur foi et reçoivent
un violent coup sur la tête, la colée,
afi n de tester leur capacité de réaction.
L’équipement du chevalier se compose, en
dehors de son cheval de guerre, le destrier,
d’une cotte de mailles ou haubert, du
casque, le heaume, des éperons et des armes
offensives, la lance et l’épée. À l’origine,
les chevaliers sont de simples guerriers, fi ls
cadets de familles nobles, ou fi ls de paysans
riches. Ils sont logés et nourris au château.
Mais, peu à peu, la chevalerie se ferme et
est réservée à la noblesse.
En échange d’un serment de fi délité,
le seigneur cède à son chevalier une terre,
le fi ef qui lui permet de s’équiper et de
participer à son armée. Le chevalier devient
son vassal au cours de la cérémonie de
l’hommage. Il doit aide et conseil à son
seigneur. Au XIe siècle, l’Église tente de
canaliser la violence des chevaliers en
imposant des restrictions aux pratiques
de guerre : la paix et la trêve de Dieu.
Désormais, il est interdit de se battre
certains jours sacrés comme les dimanches
et de s’attaquer aux pauvres, aux femmes et
aux pèlerins sans armes.
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Le pèlerinage à Jérusalem est devenu au
Moyen Âge une aventure incertaine.
Depuis le VIIe siècle, la ville appartient à
l’empire musulman et les chrétiens y sont
plus ou moins bien tolérés. En 1029, le calife
al-Hakim fait détruire le Saint-Sépulcre,
l’église qui a été fondée sur le tombeau du
Christ ; elle est rapidement reconstruite,
mais cet événement provoque un grand
choc dans toute la chrétienté. L’idée se fait
jour qu’il faut reconquérir la Terre sainte,
le pays où a vécu le Christ et en chasser
les musulmans. Le pape Urbain II prêche
la première croisade lors du concile de
Clermont-Ferrand en 1095. Très vite, son
idée enthousiasme les foules dans toute
l’Europe : riches et pauvres, seigneurs et
paysans veulent se rendre à Jérusalem
pour délivrer le tombeau du Christ.
Une croisade s’élance la première, celle des
pauvres, mais la route est longue et diffi cile.
à son arrivée en Asie elle est décimée par
les Turcs. La croisade des barons part
plus tard, mais au terme d’un
long voyage elle parvient
devant les murs de
Jérusalem et s’empare
de la ville en juillet
1099. Un État latin de
Terre sainte se crée avec un
roi de Jérusalem. Désormais,
les musulmans se trouvent
confrontés aux guerriers francs qu’ils
cherchent à chasser d’Orient.
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À la fi n du Moyen Âge, la guerre change
de visage, les rois font appel à des
professionnels qui n’ont rien à voir avec
les héros des romans de chevalerie. Lors de
la bataille d’Azincourt en 1415, les archers
anglais abattent une grande partie de
la chevalerie française. L’apparition de
l’artillerie au XVe siècle donne la preuve
que la chevalerie n’est plus aussi effi cace.
Elle n’en demeure pas moins un idéal
qui se traduit par la multiplication des
ordres de chevalerie : ordre de la Jarretière
en Angleterre, ordre de la Toison d’or en
Bourgogne, ordre du Saint-Esprit en France,
dont sont inspirés nos ordres actuels comme
l’ordre de la Légion d’honneur.
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Si Charlemagne n’a pas inventé l’école,
l’empereur d’Occident a du moins
fortement encouragé la création de centres
d’enseignement dans les monastères et les
cathédrales de son empire. Chaque abbaye
doit entretenir une école qui accueille les
enfants donnés par leurs parents afi n de
devenir moines ou religieuses ainsi que les
fi ls et les fi lles de la noblesse qui y reçoivent
une éducation plus soignée qu’au château.
Au XIIe siècle, les fi ls des rois de France
sont élevés à l’abbaye de Saint-Denis,
près de Paris.
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