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Ce conte sombre à la petite princesse sanglante et capricieuse est assez classique. Par contre, les illustrations relèvent d'un travail d'artiste sans aucun doute. C'est une explosion de couleurs et de portraits ornithologiques somptueux. Un livre pour le plaisir des yeux !
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Ce qui attire l'oeil tout d'abord ce sont les illustrations de ce grand album. le lecteur en prend plein les yeux, que ce soit au niveau du dessin que des couleurs. C'est magnifique !

Le sous-titre, "l'histoire vraie de la princesse sanglante" coupe un peu l'élan. À quoi s'attendre ?
Un peu des deux : l'histoire d'une princesse exigeante et meurtrière, passionnée par les oiseaux exotiques.
Elle les imagine toujours plus merveilleux, et ses serviteurs n'ont qu'à les trouver au péril de leur vie. Car en cas d'échec il seront décapités. Cela m'a fait penser au "Diadème de rosée". Sauf que ce conte-ci propose une fin sombre et ouverte. Un choix intéressant qui invite à la discussion mais en fait un album à réserver aux plus grands.
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Attention chef d'oeuvre ! Cet album illustré à nécessité plus d'un an et 4 mois pour Carl Cneut pour aboutir à ces illustrations pleines pages aux jaunes si riches ! Une réinvention de l'art, des couleurs pour donner toute la profondeur à ce conte. Écoutez la presentation de l'illustrateur : https://m.youtube.com/watch?v=1zHiZwMP7Xg
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La Volière Dorée, c'est un album pour la jeunesse, un grand album à la couverture douce et mate, doté d'une sérieuse reliure tissée, noire, et aux grandes pages craquantes et odorantes glissant de façon soyeuse sous les doigts, mais c'est tout d'abord un dessin superbe et un conte d'une féérie sans bornes. du pain béni.
Le texte est d'Anna Castagnoli. Les singulières illustrations sont de Carll Cneut.
On y trouve des oiseaux, beaucoup d'oiseaux, aux plumages somptueux et aux becs merveilleux, collectionnés par une princesse psychopathe cruelle et sanguinaire. Valentina est riche et puissante et donc en capacité d'assouvir ses passions ; elle est collectionneuse de chaussures, de chapeaux, de ceintures, d'oiseaux (forcément) – qu'elle enferme dans 101 volières – et malheureusement des cranes de ses serviteurs ayant échoué à lui rapporter l'oiseau rare ; et ils sont très nombreux…
Les dessins sont féérie. On voyage dans un monde irréel, celui des contes persans, de ceux où la mort rode pour un oui ou pour un non. Un monde imaginaire merveilleux peuplé d'oiseaux plus grands que nature, plus grands que les hommes, capables de converser très poliment et de donner du « s'il vous plaît » et du « je vous remercie infiniment ».
La littérature est un média extraordinaire, mais les autres dimensions de l'art, notamment les arts graphiques, sont des formes d'expression qui savent toucher le coeur avec force et grâce. L'une et l'autre ainsi combinées font des oeuvres au pouvoir enchanteur.
On se rapproche ici davantage des ouvrages des frères Jacob et Wilhelm Grimm et de Charles Perrault où les méchants sont vraiment méchants et bien punis (Barbe-bleue, la sorcière dans Blanche-Neige) plutôt que ceux d'Andersen où les méchants sont simplement oubliés. Ici, sans être moralisateur, le texte possède une griffe littéraire très particulière pour en quelque sorte styliser et interpréter les actes d'un personnage cruel et immoral.
Osez les contes cruels ! Osez La Volière Dorée !
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Un livre très particulier. Après l'avoir lu avec mon fils il m'a dit avoir adoré les dessins, avoir aimé le début, moins aimé le milieu et pas la fin qu'il a trouvée bizarre, il manquait quelque chose selon lui.
Je pense qu'il n'a pas tout perçu de ce conte philosophique.
J'ai trouvé superbe le contraste entre les magnifiques illustrations et la cruauté de l'écrit, de l'histoire. Mais je pense que comme mon fils, il me faudra d'autres relectures pour tout comprendre.
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Objet-livre qui est une oeuvre d'art à lui seul, La Volière dorée recèle bien des qualités, à commencer par son format étonnant. Ses illustrations nous font entrer dans un monde clos, empreint d'exotisme et de nostalgie. C'est une torpeur profonde et rêveuse qui envahit le lecteur à la fin du récit, car c'est à lui et à lui seul qu'appartient la chute de ce conte fantomatique.
Un conte audacieux, à la Caligula, qui interpelle sur la folie que peut engendrer le pouvoir absolu et la toute puissance. Au final, celle qui a le plus de pouvoir se retrouve seule dans les bas-fonds de son propre esprit et un voile de mélancolie plane sur l'ensemble de ces pages exquises.

A partager avec un être cher et sensible.

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[...]Si la couverture laisse à penser à une histoire naturaliste, c'est en fait un conte très cruel qui nous est raconté. La petite princesse, que vous pouvez apercevoir sur la couverture, est extrêmement gâté et capricieuse. elle possède cent et une volières dans lesquelles elle collectionne les plus beaux oiseaux du monde. Mais c'est demande sont de plus en plus difficiles à contenter, réclamant des oiseaux sortis tout droit de son imagination, la princesse tranche la tête de tous les serviteurs qui n'arrivent pas à la contenter. Quelqu'un arrivera-t-il à calmer cette furie ? On commence vraiment à en douter. Mais un conte trouve toujours un moyen et ici, comme dans tout les conte, une solution viendra. Sauf que, surprise ! La fin est ouverte et multiple. Il n'y a pas de véritable chute. On nous donne plusieurs possibilités en nous laissant entendre que peut-être la véritable fin est toute autres.
[...]
Lien : http://mapetitemediatheque.f..
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La princesse adore les oiseaux, de tous ordres, elle est fascinée, obsédée par l'envie de posséder les oiseaux les plus rares et les plus fabuleux.
Ses serviteurs paient chèrement de leur vie la chasse à l'oiseau rare, le périple peut être mortel pour les rapporter, l'échec n'est pas souhaité et les têtes tombent comme les feuilles en Automne.
Peut-il exister être plus terrible?
Nous apprenons que ses oiseaux demandés sont le fruit de l'imaginaire fertile de Valentina. Ce qui ne l'empêchera pas de conserver les oiseaux ramener en compensation pour sa petite collection.

La princesse est une vraie Reine de Coeur, une façon de parler lorsque l'on connait le personnage de Lewis Carroll. le prénom, Valentina, semblait ironiquement trouvée, sous le signe des amoureux. Sa mine éternellement renfrognée est presque comique.
Rien ne semblait la contenter, sa posture frustrée presque accablée la rend presque attachante.
La dureté des dialogues qui mangent la page comme d'énormes tâches nous rappelle à l'ordre
"Quand m'apporteront-ils enfin l'oiseau que je veux?
Le seul que je pourrai installer dans la volière dorée!"
Le personnage est prisonnière de son impatience.
Elle demande finalement un oiseau parleur, un oiseau unique dont elle a rêvé et qui mettra un terme aux têtes qui roulent. Elle promet.
Au bout de presque un an, un jeune homme aux yeux clairs, au sourire couronné de malice,
rapporte l'oeuf d'un Oiseau parleur,
la dernière demande de la princesse...


Un album étonnant, presque conte philosophique, terrible et troublant.
Le sens reste à la discrétion des lecteurs.
le livre joue sur les dualités texte/ images en permanence.
Les images (illustrations) et celles des paradoxales métaphores du texte contrastent de beauté avec la méchanceté de l'enfant extrêmement capricieuse née princesse.
Les pages qui donnent asile aux divers plumages,
collection privée en présentation de la princesse,
sont lumineuses,
là ici aussi, son doré étincelant charme, mais à quel prix.
Le sanglant rouge n'apparaît quasiment jamais, sinon pour souligner sur une page unique le ruban d'un chapeau, des plumages, des pétales de fleurs.

Les oiseaux sont aussi emprisonnés que l'entourage de la petite princesse qui peste, seul le texte donne ce ton.
La fin du "conte" nous pose là, devant la princesse prise au piège de son rêve le plus cher.
Conte cruel ou clairvoyant sur une vérité essentielle.
Un album vraiment particulier et original.
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Cet album propose des illustrations splendides, presque naturalistes. L'histoire racontée est en revanche terrible de cruauté. Tout est très original, même la typographie et les couleurs. Les caprices de cette petite princesse nous plongent dans un univers qui n'est pas sans rappelé le conte du « Rossignol et l'Empereur de Chine » d'Andersen. La frontière entre la réalité, l'utopie et l'imaginaire est sans cesse franchie dans ce superbe ouvrage. Vraiment top !
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Une histoire étrange mais un livre magnifique. Une jeune fille adorant les oiseaux en réclame toujours plus et toujours de plus imaginaire et gare à celui des serviteurs qui ne lui apporte pas l'oiseau tant désiré car elle lui coupera la tête sur le champ, voilà pour l'histoire étrange.
J'insiste donc maintenant sur l'objet même, le livre; il est véritablement magnifique déjà de part son format et par la qualité du papier utilisé mais surtout ses dessins somptueux qui agrémentent le récit et qui figurent souvent sur une pleine page. La représentation d'oiseau et de leur environnement, cette couleur ocre dorée très présente font de cet ouvrage une oeuvre d'art.
Les livres jeunesse ne sont pas seulement destiné au jeune public et je vous garantie que celui-ci pourrait ravir bien des adultes.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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