J'ai eu l'occasion de lire ce livre dans le cadre d'une masse critique privilégiée organisée par Babelio. J'ai accepté de le recevoir suite à la lecture de la 4e de couverture qui faisait mention d'une similitude avec Les chronique de San Francisco d'
Armistead Maupin, avec lesquels je me régale régulièrement.
De ce fait, j'ai de prime abord été déçue : les chroniques, ce sont des discours, une lecture active, des personnages divers et variés, de l'action, etc. Bref ça bouge. Dans
Nos coeurs si loin, oui il y a Los Angeles, oui il y a une relation lesbienne, mais les similitudes s'arrêtent là. Les dialogues sont rares, et lorsqu'il y en a ils sont dilués dans la narration, donc peu d'espace, des blocs de mots très compacts. Ce dont je ne suis pas super fan.
J'ai donc zappé cette mauvaise référence littéraire pour pouvoir me plonger dans cette histoire. le premier chapitre parle de Paz, son enfance et son immigration aux États Unis. J'ai bien aimé, puis le second chapitre (ou partie car pas de numéro et assez conséquent) se centre sur Héro la nièce du mari à Paz. Et la j'ai eu plus de mal jusqu'à ce qu'elle s'ouvre un peu plus à partir du milieu du roman à peu près. Puis la seconde partie, j'ai assez apprécié.
L'histoire nous en apprend un peu plus sur les Philippins. Je me suis aperçue que je n'ai jamais lu de roman sur ce peuple et je suis contente d'avoir eu cette immersion en Philippine puis auprès des immigrés philippins en Californie.
Le fait qu'il y ait beaucoup de phrases en philippin est un peu lourd car il n'y a pas de traduction et cela m'a un peu énervé. Idem avec leur plats traditionnels, je n'arrivais pas à me les représenter.
Finalement, je suis contente d'avoir lu ce roman. Je ne m'y serais peut être pas frottée si on ne m'avait pas demandé une critique au bout. Mais au final, j'avais hâte de retrouver Héro et sa famille au fil des pages.