AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782800145525
48 pages
Dupuis (13/11/2009)
3.43/5   28 notes
Résumé :
A Paris, dès le début de l'Occupation allemande, Rose Valland, attachée de conservation au musée du Jeu de Paume, recense dans le plus grand secret les oeuvres d'art volées aux membres de la communauté juive.
Les chefs-d'oeuvre attendent dans ce musée, autrefois dédié à la peinture d'avant-garde, d'être acheminés vers l'Allemagne. En 1945, avant même la capitulation Rose Valland, devenue " capitaine beaux-arts ", part sur leurs traces, pour tenter de reconsti... >Voir plus
Que lire après Rose Valland : Capitaine beaux-artsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,43

sur 28 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
0 avis
Icône discrète de la Résistance du monde des arts durant la Seconde guerre, Rose Valland est aujourd'hui plus connue pour son rôle pour la récupération, dans l'immédiat après-guerre, des oeuvres volées par les Nazis, puis son implication dans leur restitution aux victimes de spoliation.
Catel, Emmanuelle Polack et Claire Bouilhac rendent hommage à cette belle figure dans un album mêlant bande dessinée (court, trop court) et dossier documentaire. Les dessins de Catel mettent en scène sa folle détermination. Les photographies et les chronologies permettent d'aller un peu plus loin. Sobre, efficace, l'album est aussi une invitation à lire les écrits de Rose Valland, aller revoir « le Train » de John Frankenheimer (inspiré par son action), mais aussi de réfléchir à tous les vols d'oeuvres tristement en cours dans le vaste Moyen-Orient. Puissent des Rose Valland sauver ces chefs d'oeuvre en péril !
Commenter  J’apprécie          80
J'ai été très surprise du format de cette oeuvre qui retrace le parcours de Rose Valland, qui a grandement contribué à la sauvegarde et à la récupération d'oeuvres d'art pendant et après le pillage nazi.

La partie BD prend une place très relative, elle est très courte, et est suivie d'une partie documentaire pure que j'ai trouvée assez longue en proportion. Cela m'interroge donc sur le public visé par cet ouvrage.

Le récit se concentre sur la dernière partie de la guerre, à partir du 1er août 1944, où les choses commencent à sérieusement mal tourner pour les Nazis. On suit les actions de Rose Valland, sa surveillance des nazis et sa collaboration avec les forces de la Résistance puis sa collaboration avec des officiers américains pour récupérer les oeuvres pillées (les fameux Monuments Men). Bien entendu, quelques retours en arrière permettent un aperçu sur les années antérieures. Cependant, je suis restée sur ma faim, trouvant les informations livrées très condensées, ne permettant pas de voir suffisamment les risques pris par cette résistante ni la complexité du travail qu'elle a accompli.

S'ensuit une partie purement documentaire constituée de dix pages de chronologie relativement aride reconstituant la biographie complète même si un peu ciblée de Rose Valland, heureusement entre-coupées d'images d'archives (photographies familiales, oeuvres personnelles et expositions organisées par Rose Valland, Goering faisant son marché d'oeuvres d'Art, lettres de mission etc. ; la premire de couverture de son témoignage publié « le front de l'art : défense des collections françaises 1939-1945 » ainsi que son adaptation cinématographique par Frankenheimer). Intéressant mais clairement pas adapté pour un public jeunesse.

Même si la forme et le format ne m'ont pas convaincue, je suis très heureuse d'avoir découvert cette femme incroyable (Iséroise, de surcroît ! Petite fierté locale ;-), et je serais très curieuse de lire son témoignage.
Commenter  J’apprécie          10
Cet ouvrage permet de découvrir que pendant la seconde guerre mondiale une femme passionnée d'art s'est battue pour la conservation d'oeuvres face au vol par les nazis du patrimoine. Cela permet d'honorer la mémoire de Rose Valland qui était effectivement pour moi une parfaite inconnue jusque là. C'est bien.

Pour autant, j'ai le droit de me poser certaines questions. Faut-il nécessairement mettre sa vie en danger pour sauver du matériel plutôt que des hommes ? Bref, je suis un peu dubitatif sur un tel combat qui trouvera certainement pas mal de justifications par rapport à des passionnés d'oeuvres d'art qui donneraient leur vie pour sauver un Dali. Pour ma part, je trouverai plus de grâce et d'honneur à sauver tout simplement un homme pendant cette guerre d'extermination. le matérialisme prévaut-il lorsqu'il s'agit de biens inestimables pour le patrimoine de l'humanité ? Ce sont des questions qui peuvent se poser et laisser place à la réflexion puis au débat.

Pour le reste, la lecture a été de courte durée (22 pages) et bien fade au regard d'un graphisme plutôt pauvre. C'est un pur documentaire dans sa seconde partie.
Commenter  J’apprécie          40
Portrait en bande dessinée de la résistante Rose Valland qui s'est vouée à la sauvegarde , la récupération et la restitutions d'un grand nombre d'oeuvres d'art spoliés aux musées et aux membres de la communauté juive par les nazis lors de l'occupation allemande.

Une deuxième partie présente une chronologie détaillée de la vie de Rose Valland.

Ce livre a le grand mérite de m'avoir fait connaître ce personnage hors du commun qui a tant oeuvré contre les spoliations des nazis, par amour de l'art et une puissante quête de justice.

Si j'ai aimé lire ce livre pour ce qu'il m'a apporté en termes de connaissances, je n'ai pas été convaincue par la forme. J'ai mis du temps à entrer dans la BD (qui est pourtant très courte), et la très longue chronologie m'a plutôt ennuyée. J'avais acheté ce livre pour le CDI de mon collège, mais je pense qu'il faudra peut-être un accompagnement des élèves pour qu'ils s'y intéressent. Elle peut néanmoins être une très bonne ressource pour des recherches ciblées.
Commenter  J’apprécie          40
Alors, oui mais non.
Nous suivons ici l'histoire de Rose Valland, conservatrice faisant fonction au musée du jeu de paume pendant la 2e guerre mondiale.
Esthète et résistante, elle prend minutieusement note des tableaux volés par les Allemands et tente de stopper les convois qui emmènent les chefs-d'oeuvres dérobés en Allemagne.
Un destin intéressant qui méritait, sans aucun doute, d'être mis en avant dans cette BD "riche" de seulement 24 pages!!! (Assez surprenant quand on voit l'épaisseur habituelle des biographies de Catel)
Heureusement qu'il y a un dossier en fin de tome histoire de rattraper un peu le reste.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
"Je mourrai sans savoir" conclu Rose Valland qui s'est éteinte le 18 septembre 1980.

Dans un dernier rebondissement, l'histoire lui donne encore une fois raison. Ce matin, sur commission rogatoire de l'Allemagne et du Liechtenstein, le procureur Ivo Hoppter s'est fait ouvrir le coffre n°5 de la banque cantonale de Zürich.

Celui-ci avait été loué depuis 1978 par Bruno Lohse, surnommé "le pilleur attitré" de Goering.

Il ne s'agit pas d'un petit coffre à bijoux mis d'un lieu semblable à un dressing blindé.

Un nombre impressionnant de toiles de maîtres, de véritables chef-d'oeuvres, parfois encore emballés, reposent là.

Bruno Lohse, mort en mars dernier à l'âge avancé de 95 ans, avait discrètement mis à l'abri pour son propre compte une partie du trésor nazi volé aux familles juives...

Aujourd'hui, Rose Valland aurait certainement aimé être là, après avoir travaillé sans relâche et parfois au péril de sa vie, à la récupération des oeuvres spoliées pendant la seconde guerre mondiale...

Cette découverte tardive est l'occasion de saluer la mémoire de celle dont le courage et l'action lui valurent le nom de "Capitaine Beaux-Arts".
Commenter  J’apprécie          200
Gare d'Aubervilliers, 2 aout 1944.
- Bien entendu, le train n'entrera pas sur le territoire allemand.
- Il ira directement au château de Nikolsburg.
- La Moravie, très bien...Il faut trouver des acquéreurs. La Reichsbank a besoins de devises.
- Mais pour cela, il faudrait déjà partir. Alors ? Qu'attendez-vous ?
- Nous sommes bloqués, les liaisons ferroviaires sont coupées.
- Vous vous moquez de moi ? Annoncez le départ !
- Les rails ont été déboulonnés, colonel Von Behr. Je ne peux rien faire.
- LA RESISTANCE !
- Eh bien, REPAREZ ! Verdammter Mist !
- ça va prendre au moins 48 heures....
-.....peut-être plus.
- Vous avez 48 heures, passé ce délai, je vous fais fusiller !
Commenter  J’apprécie          70
Quand on veut se mêler de beaux-arts, il faut du goût, et le goût n'admet pas de compromis.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Catel (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Catel
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
+ Lire la suite
autres livres classés : spoliationsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Le monde de Lucrèce(Lou)

Qui est le frère de Lucrèce?

Ruben
George
Victor

13 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : Le monde de Lucrèce, tome 1 de CatelCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..