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EAN : 9782203088405
564 pages
Casterman (07/09/2016)
4.23/5   649 notes
Résumé :
Entre glamour et humanisme, la vie tumultueuse de la première star mondiale noire.

Joséphie Baker a 20 ans quand elle débarque à Paris en 1925. En une seule nuit, la petite danseuse américaine devient l'idole des Années Folles, fascinant Picasso, Cocteau, Le Corbusier ou Simenon. Dans le parfum de liberté des années 1930, Joséphine s'impose comme la première star noire à l'échelle mondiale, de Buenos Aires à Vienne, d'Alexandrie à Londres.
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Critiques, Analyses et Avis (122) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Casterman...

Saint Louis, 1906. Eddie Carson a rencontré Carrie Mc Donald sur une piste de danse. Lui joue du tambour, elle fait des petits boulots à droite à gauche. de leur amour nait Freda Joséphine Mc Donald, surnommée Tumpie par sa maman, qu'Eddie reconnaîtra même s'il doute de sa paternité. le couple se produit sur scène ensemble, gérant aussi bien le quotidien avec un bébé que les crises de jalousie d'Eddie. Malheureusement, peu de temps après la naissance de Richard, ce dernier abandonne femme et enfants pour aller en épouser une autre. Pour soulager Carrie, Joséphine ira habiter plusieurs années chez sa tante et sa grand-mère. Petite fille vivante, pleine d'énergie, aimant danser et chanter, elle fera le bonheur des deux femmes. C'est une famille agrandie avec deux petites soeurs et un nouveau papa qu'elle découvre. Elle ne restera pas longtemps sur les bancs de l'école et préfèrera aller travailler très jeune. Avec une amie, elle monte un petit spectacle de danse. C'est la révélation pour Joséphine qui se promet d'être danseuse plus tard... 

Coqueluche des années folles, femme se battant pour l'émancipation des noirs, mettant à profit sa notoriété pour des causes nobles, cette danseuse et chanteuse à la ceinture de bananes aura eu un destin aussi exceptionnel qu'admirable. de Saint-Louis à Paris en passant par Berlin ou Cuba, elle aura soulevé les foules, enthousiastes devant ce brin de femme qui se trémoussait comme personne. Jean-Louis Bocquet, dans cet album conséquent (pas moins de 460 pages), retrace la vie de Joséphine, de sa naissance à sa mort. L'on ne pourra que souligner et admirer le travail de l'auteur. Un récit passionnant, fouillé, d'une force et d'une densité incroyables. Une biographique parfaitement scénarisée servie par un trait élégant et détaillé et un noir et blanc profond.
En bonus, une centaine de pages de biographies des personnes croisées dans cet album.
Magnifique travail... 
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Après les biographies dessinées de Kiki de Montparnasse, Olympe de Gouges, et Benoîte Groult, l'illustratrice Catel & le scénariste Bocquet retracent avec brio le destin exceptionnel d'une autre femme célèbre : Joséphine Baker.

D'origine afro-américaine et amérindienne, Freda Josephine McDonald naît dans le Missouri en 1906. Elle montre très vite une aptitude pour la danse, le spectacle et les pitreries. Issue d'une famille pauvre, elle doit travailler jeune comme domestique, tout en poursuivant l'école. Elle monte sur les planches pour la première fois à quinze ans. Elle conquiert Paris dès 1925 avec son chant, sa danse, ses mimiques et ses tenues exotiques. Et même si, à partir de 1930, elle chante immanquablement, à chaque spectacle, « j'ai deux amours, mon pays et Paris », c'est bien en France qu'elle choisit de vivre, pays beaucoup plus accueillant à cette époque pour les Noirs que celui qui l'a vu naître.

Joséphine Baker a beaucoup voyagé pour ses tournées, elle a côtoyé des personnages influents dans divers domaines (mode, politique, spectacle, littérature…), s'est engagée pendant la seconde Guerre mondiale aux côtés de résistants en France, a adopté douze enfants de différentes origines (les Brandgelina n'ont rien inventé), s'est exprimée contre la ségrégation aux USA.

Cet album aussi beau qu'instructif donne un excellent aperçu de l'existence trépidante de cette femme généreuse, pétillante, pêchue, amoureuse de la vie et des plaisirs charnels. Le graphisme est délicieux, clair, précis, les visages sont toujours aussi fins et radieux sous le trait de Catel.

Les 570 pages de l'album peuvent effrayer, mais la bande dessinée elle-même n'en comporte que 460, et est séquencée en courts chapitres chronologiques, résumant les étapes importantes de la vie de l'artiste. Les personnages gravitant autour de Joséphine Baker sont nombreux, mais on en connaît la majorité, et la plupart sont présentés en postface.

Excellent moment de lecture, à condition de prendre son temps.

• Merci à Babelio et aux éditions Casterman.
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LORSQUE LA LÉGÈRETÉ PEUT SE FAIRE GRAVE.

Un jour de juin 1906 s'éveille au monde une petite Freda Joséphine "Tumpie" Mc Donald. Ce bébé pas encore prometteur, fille d'un batteur et d'une maman rêvant de devenir comédienne, sera bientôt connue sous le pseudonyme de Joséphine Baker, fera éclater de rire les américains qui la verront sur scène dans les revues auxquelles elle participera, révolutionnera tout autant qu'elle choquera de sa nudité la scène parisienne, défrayera régulièrement la chronique avec ses amants, fascinera bien des artistes de son temps : Colette, André Breton, Man Ray, Sidney Bechet, Luigi Pirandello, Mallet-Stevens, Jean-Claude Brialy, etc. Elle aura une histoire d'amour passionnée mais sans suite avec le futur Georges Simenon qui signe encore Georges Sim. Idem avec L'immense architecte suisse Le Corbusier. Elle aura plusieurs époux, pour peu de temps la plupart du temps, sauf avec son Jo Bouillon. Traversera l'entre-deux guerre comme une étoile.

Ayant dorénavant deux amours, son pays et Paris (et même, très franchement, la France qui l'a si bien accueillie alors qu'il lui était si difficile de se trouver une place parmi ces Etats-Unis ségrégationnistes et même généralement racistes, y compris dans les états du nord), elle ne prit guère le temps de réfléchir à deux fois lorsqu'on lui proposa de lutter au côté de la résistance, au côté de Charles de Gaulle qui lui fera un triomphe (à sa manière empesée et très vieille France, il va sans dire) !

On connait aussi son action en direction des enfants - elle ne put jamais en avoir un seul -, créant un véritable parc dédié au music-hall dans sa propriété de Milandes en Périgord, et devant lui permettre d'accueillir sa "tribu arc-en-ciel", c'est à dire des orphelins originaires du monde entier car pour Joséphine Baker, la lutte contre l'enfance malheureuse passait aussi définitivement par la lutte contre le racisme. Enfin, elle retournera dans son pays pour y porter une parole tant féministe qu'anti-raciste, dans le droit fil des grandes manifestations des "droits civiques" et du pasteur Martin Luther King qu'elle croisera.

Au-delà des clichés, d'une destinée très souvent faite de paillettes, de bulles de champagne, de superficialité, d'artifices, ce magnifique album remarquablement écrit par José-Louis Bocquet, avec une Catel Muller fabuleusement inspirée au dessin, rend non seulement hommage à une femme qui traversa le vingtième-siècle avec la brillance d'un météore mais ils nous font découvrir une destinée dont on peut dire qu'elle n'était vraiment pas jouée d'avance, avec cette maman sans le sous abandonnée très vite par le géniteur de "Tumpie" et malheureusement guère plus aidée par un second mari certes débonnaire avec ses filles mais tombant peu à peu malade et alcoolique.

On découvre ainsi une jeune demoiselle drôle - quand peu de choses prêtent pourtant à rire dans son existence -, vive, sûre d'elle-même mais sans prétention ni vantardise, d'une maturité un peu surjouée sans doute mais qui lui permettra de faire son trou sans temps mort ou presque. La jeune fille va peu a peu se changer en femme au fort caractère, mais débordante d'amour pour son prochain, d'une capacité à l'empathie peu commune, et d'une joie à vivre emportant à peu près tout à sa suite.

Même dans ces dernières années très dures, où, l'âge faisant, elle ne remplit plus autant les salles qu'avant ; où, ayant dépensé sans compter, elle est obligée de vendre une bouchée de pain son grand projet des Milandes ; où les enfants deviennent grands et pas toujours aussi reconnaissant qu'on l'aimerait ; même en ces ultimes années, Joséphine Baker sut rester digne, belle d'une beauté devenue plus intérieure que physique, mais capable de faire venir encore à elle tout ce que comptait "le tout-Paris" des trente-glorieuses.

Même sans être fan de ce monde du "show-bizz", même sans ouvrir jamais le moindre magazine "pipeul", même sans écouter plus que cela la "variétoche", qu'elle soit d'hier ou d'aujourd'hui, difficile de ne pass succomber au charme incroyable de ce roman graphique - eut égard au volume conséquent de l'ouvrage, cette appellation boboïforme convient, pour une fois, très bien à cette magnifique geste biographique (même si cela demeure de la Bande-Dessinée, au fond). le dessin de Catel, faussement naïf, d'une stylisation et d'un sens du rythme impeccable, suggestif lorsqu'il le faut, poétique lorsque c'est indispensable, et quoi qu'il en soit toujours très évocateur des mondes successivement illustrés : des temps du Fox-Trot à ceux des années folles, du Charleston à la Résistance, de la Libération aux années Yéyé, tout y est juste, sans excès, sans fioritures excessives, sans le moindre mauvais goût. Avec son dessin noir et blanc en apparence si simple - quelques traits pour un visage, à peine plus pour un décors - Catel donne toute la mesure de son talent, capable d'évoquer scènes, époques, sentiments, passage du temps et enjeux extrêmement différents sans jamais mentir, en donnant à la réalité une consistance sans doute plus grande, car plus évocatrice que démonstratrice, que ne l'eût fait un plus classique dessin réaliste et coloré.

Les passionnés et les amateurs apprécieront les quelques cent dernières pages (d'un album qui en compte pas loin de six cent), qui donnent une chronologie détaillée de la chanteuse puis, comme si l'on venait d'assister à une séance de cinéma, de courtes mais instructive notices biographiques, «Par ordre d'apparition à l'image» des personnages principaux et secondaires de l'histoire de Joséphine Baker. Chacune de ces notices remet ces personnages en place dans le rôle qu'ils ont eut, les uns après les autres, dans l'existence endiablée de "Tumpie", cette jeune afro-américaine au destin aussi lumineux qu'improbable.

Le résultat, c'est un objet réellement très beau et qui, parce qu'il ne passe jamais sur les défauts, la légèreté parfois futile, les moments durs ou au contraire ceux un peu faciles, parvient à transcender totalement la fulgurance de cette femme pour le moins exceptionnelle qui ne fut toutefois ni une intellectuelle, ni l'égérie d'une seule lutte (tandis qu'elle le fut de plusieurs hommes...), ni un genre de modèle à suivre.

Joséphine Baker n'est ni une Rosa Luxembourg, ni une Louise Michel. Elle n'est pas plus une Karen Blixen, une Simone de Beauvoir ou une Marie Curie. Elle n'a pas grand chose de la trépidante Olympe de Gouges, et si l'on pourrait sans doute trouver un certain nombre de points communs avec la courageuse Rosa Parks, leurs caractères ainsi que leurs destins sont tellement éloignés que la comparaison tombe rapidement à plat. Pour autant, cette femme d'exception a, à sa manière, apporté sa pierre à la lutte contre toutes les formes de racisme, contre la xénophobie, contre la misère, contre les machismes. Elle ne l'a pas fait par des textes sérieux ni par des actes grandioses ou d'un courage à nul autre pareil (même si sa vie ne manque pas d'un certain souffle héroïque) mais elle a su, par le fait même de ce qu'elle était, femme, noire, pauvre et belle, et de ce qu'elle accomplit, qu'un destin de femme ne se résume pas aux fourneaux, à la prostitution ou à l'asservissement, quel qu'il soit.
Joséphine Baker fut une femme, jusqu'au bout des ongles, sans compromission et sans concession, sans donner de leçons autres que celle de sa propre existence, avec son caractère bien trempé et son goût de vivre.
C'est tout cela que cette bande-dessinée, parue il y a maintenant un an, raconte avec ferveur et talent. Ce qui était valable l'année de sa sortie le demeure plus que jamais en 2017 : à vos cadeaux !!!
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"- Tu sais, on vient au monde seul et on le quitte seul... Mais pour t'accompagner sur ce long chemin, il y a ce truc : la musique. Grâce à elle, le long de cette route, il y a des moments merveilleux... Mais il y a aussi beaucoup de déceptions et de souffrances.
- Et alors, que faut-il faire ?
- Avancer quoiqu'il arrive, sans jamais se retourner."
[Sidney Bechet à Joséphine Baker]

Lors d'un weekend dans le Périgord, le hasard m'a conduit jusqu'au domaine des Milandes, la fameuse demeure de Joséphine Baker. Un château magnifique et une visite passionnante dont je suis ressorti avec l'envie d'en savoir plus sur cette femme au destin hors du commun.

Quand après Olympe de Gouges et Kiki deMontparnasse, Catel et Bocquet lui ont consacré un livre, je ne pouvais pas le manquer. Grâce à l'opération Masse critique de Babelio et aux Éditions Casterman, que je remercie au passage, je me suis régalé de ce roman « bio graphique ».

Un livre peut faire peur par sa taille, c'est un vrai pavé de près de 600 pages, mais n'hésitez pas une seconde, la narration est fluide et vraiment prenante. Difficile de lâcher sa lecture tant on est embarqué par le rythme effréné de son existence, des rires et des larmes, des bonheurs et des drames, forcément. C'est une femme passionnante, libre, généreuse, drôle, engagée, terriblement humaine, une femme vraiment incroyable.

Je ne vais pas vous raconter ici les détails de sa vie, Bocquet fait ça beaucoup mieux que moi mais sachez que vous allez vous prendre dans le tourbillon de son existence. de l'Amérique ségrégationniste, au Paris des années folles, de ses tours de chants dans le monde entier à son engagement aux côtés de la résistance française, en passant par l'incroyable aventure du château des Milandes et l'adoption de ses douze enfants, sa tribu arc-en-ciel, impossible de rester indifférent à son charme, son courage et sa folie douce.

Une vie riche de ses rencontres, la liste des célébrités de tous horizons qu'elle a côtoyée donne elle aussi le tournis, artistes, écrivains, musiciens, comédiens, cinéastes ou politiques, Sidney Bechet, Mistinguett, Hemingway, Simenon, Colette, Bunuel, Le Corbusier ou De Gaulle pour n'en citer que quelques-uns.

Enfin point positif essentiel, le dessin de Catel offre un noir et blanc que je trouve lumineux avec une mention spéciale pour les visages étonnamment expressifs.

Bien plus que la superbe danseuse nue à la ceinture de bananes à laquelle on la réduit souvent, Joséphine Baker fut une belle personne au sens le plus noble du terme…
Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Freda Josephine McDonald, de son vrai nom, est née en 1906 dans le Missouri. Elle est la fille d'un musicien et d'une danseuse. Elle-même est plus tard devenue danseuse comme sa mère, ayant toujours aimé la musique puis s'exposer, faire rire, se déguiser. Dès l'adolescence, elle organise des spectacles dans son quartier, puis intègre ensuite un groupe d'artistes de rue. Avec lui, sa vie prend un tournant radical lorsqu'elle quitte les Etats-Unis pour l'Europe, là elle se produit dans les plus grandes salles de spectacles. Elle décide de poursuivre sa route seule, et c'est en France et dans les pays du continent qu'elle connaît un franc succès alors que dans son pays de naissance, elle fait l'objet de discrimination et de racisme.

Mariée plusieurs fois, ayant parcouru le monde dès ses plus jeunes années, Joséphine Baker représente la femme libre des années 1960. Sa vie mouvementée lui a permis de voyager dans le monde entier et de faire de belles rencontres notamment dans une Europe touchée par la Première Guerre Mondiale. Durant les années 1920, c'est l'euphorie d'une époque où des artistes de divers horizons se produisent.
Puis, lors de la 2ème Guerre Mondiale, elle continue à chanter pour les soldats, tout en profitant de sa célébrité et de sa position pour participer à la résistance avant d'être approchée par les services secrets.

Plus tard, elle achète un château en Dordogne, et adopte douze enfants de pays différents qu'elle surnomme sa "Tribu arc-en-ciel", une fraternité haute en couleur qu'elle élève à la campagne avec amour et respect sans distinction.

Joséphine Baker est une femme aux milles vies, ayant connu la discrimination aux Etats-Unis, la reconnaissance et la fortune en France, pays où elle se produit jusqu'à sa mort en 1975.
L'artiste est ainsi entrée au Panthéon en 2021.

Cet album est une belle production biographique riche et complète grâce au graphisme de Catel Muller et à la plume de José-Louis Bocquet. le texte et les dialogues sont fournis, tous les épisodes de la vie de l'artiste sont dessinés et mis en valeur. Rien est oublié, que ce soit le contexte, les périodes troubles, le monde du spectacle et du cinéma.

J'ai beaucoup aimé trouver en fin d'ouvrage une chronologie détaillée et les biographies de toutes les personnes que Joséphine Baker a rencontré au cours de sa vie. Mistinguett, Ernest Hemingway, Colette, Sacha Guitry, Jean Gabin ou encore Grace Kelly, pour les plus connus, font partis du paysage. L'artiste a également côtoyé d'innombrables personnalités, notamment Fidel Castro, Charles de Gaulle et Martin Luther King.

Ce roman graphique est une réussite. J'avais déjà lu "Olympe de Gouges" il y a quelques années des mêmes auteurs, j'y ai reconnu le coup de crayon de Catel Muller aux tons noir et blanc que j'avais beaucoup aimé et l'humour de José-Louis Bocquet. Une belle lecture que j'ai pris plaisir à découvrir et que je relirais très certainement.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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critiques presse (6)
LeDevoir
15 décembre 2016
L’égérie des années folles incarnait la modernité et l’harmonie entre les peuples, dit la bédéiste Catel Muller.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
BDGest
04 octobre 2016
Le récit d’un destin exceptionnel raconté avec beaucoup de grâce.
Lire la critique sur le site : BDGest
Auracan
28 septembre 2016
Le personnage est incontestablement attachant, et les auteurs la font revivre de bien jolie manière.
Lire la critique sur le site : Auracan
Lexpress
19 septembre 2016
La dessinatrice Catel signe une biographie épatante de Joséphine Baker.
Lire la critique sur le site : Lexpress
BDZoom
13 septembre 2016
Sur plus de quatre cents pages, les deux auteurs, aussi complices dans la vie que dans la création, réussissent à sortir du cliché de la danseuse à la ceinture en bananes.
Lire la critique sur le site : BDZoom
ActuaBD
08 septembre 2016
Ce captivant récit perdrait une bonne partie de sa saveur sans l’exceptionnelle représentation graphique de Catel. L’artiste polyvalente adapte une nouvelle fois son style pour le conformer à son sujet.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
[Sidney Bechet à Joséphine Becker]

- Tu sais, on vient au monde seul et on le quitte seul... Mais pour t'accompagner sur ce long chemin, il y a ce truc : la musique. Grâce à elle, le long de cette route, il y a des moments merveilleux... Mais il y a aussi beaucoup de déceptions et de souffrances.
- Et alors, que faut-il faire ?
- Avancer quoiqu'il arrive, sans jamais se retourner.
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- Voilà votre villa, Joséphine. Les façades sont en marbre, alternant le noir et le blanc.
- OH ! Une maison-zèbre, c'est UNIQUE !
- Mais vous êtes UNIQUE. [...] Le coeur de la villa est la piscine du second étage. Dans le salon du premier, par les hublots, on pourra vous voir nager comme une sirène, sous tous les angles. Pouvez-vous imaginer plus gracieux spectacle ?
(p. 221)
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"Vous savez mes amis, que je ne mens pas quand je vous raconte que je suis entrée dans les palaces de rois et de reines, dans les maisons de présidents. Et bien plus encore. Mais je ne pouvais pas entrer dans un hôtel en Amérique et boire une tasse de café. Et cela m'a rendu furieuse."
Joséphine Baker (Marche sur Washington, 28 août 1963
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[1966]
- Maman, c'est quoi le communisme ?
- Le communisme, les enfants, c'est... la plus belle des choses au monde, la plus noble des idées. Jésus-Christ était le premier des communistes. Mais ce que les hommes ont fait de cette merveilleuse idée, par malheur, est devenu une monstruosité.
(p. 413)
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Tu sais, ma Jo, la fin d'une guerre est toujours plus terrible que le début, même si elle annonce la paix... parce que la paix n'efface rien.
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