Berceaux maudits

à Candicely, quand je lis dans votre commentaire la phrase : Peut-être me suis-je trop attaché à l'image de cette femme qui semblait si simple et si sensible, peut-être est-ce cela qui m'a fait tomber de haut devant son histoire. Vous donnez la nette l'impression de bien connaître l'écrivain.
On ne déblatère pas et on ne prétend pas qu'un récit est faux si on ne connait pas la vérité. Ce livre a été fait en collaboration d'un psychopédagogue pour lui donner une valeur supplémentaire et c'est une très belle réussite.
Il y eu beaucoup de témoignages de ce type au Canada, en Angleterre, en France, etc... etc... Des enfants devenus adultes qui ont été placés avec Marie Cauderlier sont au courant de son récit, la maison où elle a grandi existe toujours, sa famille, ses connaissances,. Aucun d'eux ne dément, ni ne l'accuse comme vous le faites. Au contraire, certains ont acquiescé, d'autres ont donné des exemples sur leur vécu. de nombreux membres de sa famille et des connaissances sont allés la soutenir à la foire du livre. Sa soeur a fait une émission radio avec elle parce qu'elle est l'enfant le plus mis en avant dans le récit. Contrairement à ce que vous prétendez, Marie à voulu qu'on connaisse la souffrance que vit encore aujourd'hui sa soeur Béatrice. Comment peut-on cracher du venin sur un tel témoignage qui a pour but de dénoncer les viols et la maltraitance sur enfants. Quel est votre réel intérêt ? Je n'appelle plus ça un commentaire mais un lynchage. Il va de soi qu'un récit dénonçant des vérités honteuses ne peut pas plaire à tout le monde et que si au fil du temps je remarque que vous modifier votre commentaire chaque fois qu'un témoignage s'ajoute, moi, je ne le changerai pas car je n'ai qu'un grand bravo pour ce merveilleux livre et le courage le l'auteur.
Ce que j'en pense, c'est qu'en réalité, vous connaissez l'auteur et que vous aviez envie de donner une mauvaise image de cette belle, généreuse et sensible personne qu'est Marie Cauderlier. BRAVO

Votre livre est un très bon livre sur la pauvreté humaine et ses déboires. Nous rappelle l'austérité et la froideur dans les collèges et les orphelinats dirigés par des prêtres et des religieuses.
Ce livre rejoint beaucoup de témoignages d'enfants devenus adultes qui n'ont jamais oublié leur passage dans les institutions.
L'ère où les prêtres avaient tout a dire sous le couvert de leur bonté est terminée, des témoignages semblables à celui de Marie Cauderlier ont permis de mettre à jour des cas de maltraitances jamais soupçonnées.
Actuellement il arrive encore qu'on découvre des cas de maltraitances de mêmes types, la maltraitance psychologique et les abus sexuels sont des maltraitances qui ne se disent pas facilement mais qui détruisent l'être humain et sans le courage de quelques victimes, beaucoup d'autres n'auraient jamais osé parler. Je félicite l'auteur de ce livre qu'il ne faut surtout pas hésiter à lire. Merci.

Et bien voilà je l'ai lu, bien lu sinon je n'en laisserais pas la critique. Cependant de cette lecture, j'en ressort déçue, très déçue. Il faut préciser que j'ai découvert ce livre via l'émission face à face présenté par Charlotte Baut sur RTL et le récit qui retrace la vie d'une petite fille qui abandonnée de tous, vivra les pires horreurs mais dont l'espoir de la vie qui coule dans ses veines la sauvera de son naufrage, était si bien présenté par cette petite fille devenue adulte, Marie Cauderlier. Peut-être me suis-je trop attaché à l'image de cette femme qui semblait si simple et si sensible, peut-être est-ce cela qui m'a fait tomber de haut devant son histoire.

Seulement voilà quand on parle d'autobiographie, de témoignage, de réel on ne peux qu'être choqué devant ce récit bordé d'invraisemblances. Comment une si petite fille se souvient elle de chaque détails remontant au début de sa vie ? Comment imaginé qu'à seulement 3 ans l'enfance d'un si jeune enfant se limite à analyser tout ce qui l'entoure et à abandonner ses jouets, jeux et joies ? Ou est passé l'insouciance et la vie dont déborde les petits bouts ? Et puis il y a les nombreuses incohérences qui se dissimulent dans l'histoire, où les yeux fermés on s'aperçoit encore de tout ce qui se déroule autour de nous et où l'enfant ne ressent aucun sentiment et émotion. Bien sur une telle vie détruit de l'intérieur, consume à petit feu, mais comment alors imaginé que la douleur, la tristesse ou même la colère ne soit guère présente devant tant d'injustice ? Alors après tout cela le pacte autobiographique, qui lie l'auteur qui se doit et assure la vérité et le lecteur qui s'engage à le croire, tient-il toujours ? Cette lecture je l'ai continué et terminé malgré toute la déception mais uniquement en laissant ce pacte de côté et en rendant cette autobiographie en simple roman inventé de l'imagination de son auteur, mais aussi en essayant d'oublier certains passages lus pour alléger ce qui me semblaient être trop gros à passer.

Enfin comme dans chaque livre, il y a une fin. Mais encore une fois le dénouement n'est qu'une désillusion face contrariété laissée par ces mots. Des mots qui tout au long attristent, dépriment ou dégoûtent le lecteur. Bien sur avec une telle histoire, on ne s'attend pas à un récit joyeux, mais c'est justement la conclusion qui devait façonner ce bémol et transformer l'histoire horrible vécue par une petite fille qui n' rien demandé à la vie mais qui s'en retrouve prisonnière de ses pires atrocités, en une leçon de courage et surtout de réconfort pour tous les enfants maltraités par la vie. Seulement là, la fin arrive trop tôt, en opposé avec le corps du récit qui paraît sans fin tant il manque de structure, et vole tous les messages d'espoir en ne laissant que des pages blanches. On aimerais en savoir plus sur ses réussites après un si mauvais départ dans la vie, mais alors cette partie se transforme soudainement en jardin secret et nous laisse encore une déception supplémentaire. Pourquoi après avoir raconter toutes les horreurs de sa vie s'arrêter et laisser d'inlassables questions ? Comment croire à une telle histoire après tout ça !


En conclusion; un livre auquel je n'attribuerais qu'une étoile et demi mais auquel je décerne tout de même sa notation par excès. Un récit qui vous une grande déplaisance de ce type d'écrit. 

Magnifique et courageux récit qui ne peut laisser indifférent. L'auteure relate la tournure d'une vie d'enfants qui évoluent dans la pauvreté, l'irresponsabilité de l'entourage et le placement dans les institutions. J'ai pu me mettre à la place de tous ces enfants tant l'histoire est bien décrite, l'auteur est généreuse dans les détails qui plongent le lecteur dans une réalité insoupçonnable. A ce drame, s'ajoute l'horreur de la pédophilie qui durent des années et qui, dirait-on, personne ne semblent remarquer ou vouloir dénoncer la gravité. J'ai admiré la position de l'auteure qui voue son vécu sans colère, comme si elle pouvait encore excuser les responsables de ce qu'ils lui on t fait vivre. Aucune haine, aucune colère, seulement un récit poignant de vérités. Victime moi-même de maltraitance, quelle n'a pas été la surprise de lire copier collé tous mes sentiments cachés. Il faut le vivre pour le croire, c'est exactement ça. Ce livre m'a permis de comprendre les erreurs que j'avais sans le savoir reporté sur moi-même là ou je n'étais pas responsable. J'ai d'abord été bouleversée mais ensuite, quelle libération de pouvoir mettre le doigt sur les discordances de ma vie, de comprendre ce qui ne se voit pas, parce que l'enfant est né pour obéir avant de comprendre qu'il est maltraité par celui en qui il fait confiance. Comment ne pas grandir dans une effroyable tristesse et un total déséquilibre de la confiance de soi lorsqu'on grandi comme ça, sans parents et sans amour. Il est évident que dénoncer ces actes est une source de critiques, un proverbe dit d'ailleurs qu'il vaut mieux laver son linge sale en famille mais lorsqu'il s'agit de maltraitance d'enfants incapables de se défendre, il FAUT dénoncer et si personne ne l'a fait, autant que la victime le fasse elle-même un jour. Je dis bravo à l'auteure pour tout ce qu'elle a pu aller rechercher au fond d'elle-même pour développer tous ces sentiments d'abandon et de détresse pour nous permettre de comprendre le mal qui ronge les trop petits. Merci d'avoir osé enrayer le silence de la violence plutôt que de se taire pour laisser faire encore.

Ce livre est un récit qui n'atteint nullement le lecteur.. C'est un pavé de détails qui n'en finissent pas. Cet ouvrage est une misère au sens propre et au sens figuré. Comment peut-on se souvenir en étant aussi jeune, voir bébé.. et outre la misère sociale qui dégouline des pages, qu'est devenu la plus jeune des soeurs qui fut le plus souvent vendu au ferrailleur ? et la plus âgée qui se sacrifie pour sauver l'auteur des abus de ce dernier ? nous n'en savons rien.. L'auteur se mets en avant comme si elle était la seule dans cette famille à vivre l'enfer du quotidien...

Auriez vous des questions a faire partager au sujet de ce livre?