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EAN : 9782265065659
271 pages
Fleuve Editions (12/09/1999)
2.99/5   39 notes
Résumé :
Sam Muchinson est de retour... L'intrépide privé new-yorkais n'a rien perdu de sa causticité ! En revanche, il a bel et bien perdu son meilleur ami qu'on a retrouvé pendu, pieds et mains sectionnés. Tout cela, semble-t-il, pour une bouteille de vin français : un Bittzer Brau 1942... Son intuition légendaire lui soufflant que la clé de cette sombre affaire est cachée au pays des vignobles, Muchinson traverse l'Atlantique.
À Paris il retrouve un autre de ses am... >Voir plus
Que lire après C'est beau mais c'est tristeVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Le style d'Antoine de Caunes est enjoué et le livre se lit sans peine, à l'image des portraits qu'ils écrivaient pour les émissions de télévision. Il est évident qu'il s'agit d'un hommage aux romans noirs américains et aussi à Frédéric Dard bien que j'ai retrouvé plutôt une ambiance à la Albert Simonin. Tout dans ce roman est caricatural à commencer par le détective lui-même, violent et macho, incapable de la moindre demi-mesure. Antoine de Caunes s'autocaricature également en présentateur de télévision, pleutre et énervant. Tout est bien sûr à prendre au deuxième degré sauf que l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard et que donc le contenu ne légitime pas le contenant. Je reste persuadé que le talent d'écrivain d'Antoine de Caunes lui permettrait d'écrire un roman (pourquoi pas policier) vraiment original et épatant, sans image ou référence, un peu comme Pierre Desproges l'avait fait avec Des femmes qui tombent.
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J'ai retrouvé dés les premières lignes tous les ingrédients qui m'avaient fait apprécier le premier volume des aventures de Sam Murchison. J'ai aussi retrouvé ce que j'appréciais moins également.
Au moins, on est dans la même veine !

Alors qu'est-ce qu'on peut noter pour ce bouquin :

- de l'action, on en a.
- de l'humour aussi.
- de la gouaille en veux-tu, en voilà.
- Des clichés à gogo.
- Une intrigue sympatoche et un tantinet glauque, c'est dans la poche.

Le tout emballé et c'est pesé façon Antoine de Caunes version Nulle Part Ailleurs des années 90 - 2000 des pires ou meilleurs soirs, c'est selon. Là, je suis certaine que cela vous parle sinon faites un petit tour sur YouTube.

En lisant ce livre, j'ai vraiment eu l'impression d'avoir le voix d'Antoine de Caunes dans la tête qui me lisait son histoire. Ce n'était pas déplaisant comme sensation car j'aime beaucoup cet animateur qui ne prend pas une ride.
Après si ce n'est pas votre humour, cela va être un petit peu plus compliqué
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Lecture décevante. Et je suis déçu d'éprouver cette déception. Malheureusement, aucun autre mot ne pourrait plus justement exprimer mon ressenti. Connaissant, et reconnaissant, le talent de l'auteur, il ne peut en être autrement, d'ailleurs. Drôle, intelligent, sobre, comment se fait-il qu'il se soit raté à ce point là dans ce rôle d'auteur de polar sombre à la sauce année 80 ? Etonnant mystère.

L'histoire, oscillant entre classique et banale, est une vengeance à assouvir. Un détective privé aux méthodes musclées et expéditives, voit l'un de ses amis, trempant, de temps en temps, dans des histoires louches à la légalité toute relative, se faire découper en morceaux sans raison apparente. de maigres indices en étonnantes fulgurances, il devra parcourir les rue de New-York et de Paris pour découvrir ce qui a mené à cette boucherie. Avec, comme morbide obsession, le châtiment impitoyable des coupables. C'est une course poursuite mêlant Seconde Guerre Mondiale, grands crus et télévision. Voilà, le décor est planté. Vite fait, bien fait.

Et ça ne prend pas. Pour plusieurs raisons. La principale en est ce héros, ce détective, qui n'est rien d'autre qu'un cliché ambulant réussissant, à lui seul, à rassembler tout ce qui est détestable chez un américain pur jus, fier de son inculture, de sa violence et de sa triste répartie. Ses traits d'humour tombent à plat. Ses réflexions sont inexistantes. Il fonce, et c'est tout. le second rôle principal aurait pu être considéré comme une preuve d'humilité de la part de l'auteur qui l'incarne en personne tout en lui donnant des allures de benêt suffisant et pleutre. Malheureusement, cela ne sonne pas suffisamment juste pour que le lecteur apprécie le second degré dont De Caunes fait preuve, maladroitement. Et puis tout cela manque de liant. C'est cousu de fil blanc, lacunaire et invraisemblablement « déjà vu ». Dommage.
Lien : https://unecertaineculture.w..
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Ce qui rend ce roman sympa avant tout à mon sens c'est le style argotique de l'écriture. A. de Caunes utilise un vocabulaire, des expressions, fait des comparaisons tellement inattendues que s'en est très drôle. On retrouve toute la verve qui font de lui quelqu'un qu'on adore. Heureusement, ça compense le scénario parfois un peu pauvre de l'histoire.
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Après m'être fait canardé toute la journée, je me retrouvais à faire la queue, oui, moi, pour rentrer à mon balzingue de resto préféré avec mon flingue 3568messontruc. V'là qu'en dégustant ma queue de homard une poulette rousse magnifique s'est jointe à ma table.
Inutile de vous dire que nous nous arrêtâmes au homard.

Bref. C'est gros, ficelle calibre 500, blagues lourdes et clichés appuyés. Polar de gare pas du tout ma came. Je passe mon tour.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Une douche glacée contribua à me remettre les idées en place, et un petit quart d'heure plus tard, je confiais mon existence au volant d'un chauffeur de taxi surexcité, d'origine portoricaine et qui compensait sa frustration de n'être pas encore reconnu comme l'un des plus surs espoirs de la salsa en hurlant avec conviction le refrain de Mi chiquita quiere guarachar que diffusait plein pot un poste radio manifestement arraché au tableau de bord d'une voiture de collection, probablement avant la révolution cubaine.

L'intérieur de sa poubelle était constellé de stickers enjoignant impérativement les passagers à ne pas fumer, mais je les ignorai et m'allumai ma première Winston de la journée, considérée à juste titre par les connaisseurs comme la meilleure, surtout dans un taxi non-fumeur.

En découvrant dans le rétroviseur l'activité sacrilège à laquelle j'étais en train de me livrer, Chico Benitez - tel était son nom, ou du moins celui écrit sur la plaque d'identité - se mit à rouler des gros yeux d'inquisiteur sur le point d'excommunier.

- No fumar! No fumar, senor!

Je parle très mal l'espagnol, je le comprends encore moins bien.

Je fis comme si je n'avais rien entendu, et tirai goulument sur mon foin virginien.

- No fumar! Prohibido! No bueno! insista-t-il, en haussant le ton au lieu de baisser la musique.

Je crus saisir l'essentiel de son message. Je lui exprimai alors mon point de vue dans un espagnol qui eut fait dresser les cheveux sur la tête de Picasso lui-même.

- Pas fumar si musica de merda moins brisare las portugaisas, lui expliquai-je en exhalant dans sa direction le contenu délicatement parfumé

de mes poumons.

Cette espèce d'espéranto se révéla pourtant suffisamment clair, et Chico Benitez, l'air pas content du tout, éteignit carrément sa radio. Homme de parole, je fis de même avec ma cigarette, mais sur le plancher de son antiquité, en lui lançant :

- Mucho bono, el silencio, uh?
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Dehors, la chaleur s'était faite plus poisseuse encore et même un météorologue sourd, aveugle, et paraplégique aurait pu prédire l'imminence d'un vieil orage des familles. Je me tenais devant la fenêtre, observant le ciel. Il était aussi sombre que les égouts de la ville, dont le débit allait incessamment tripler de volume, à en juger par la douche qui menaçait. Comme si quelqu'un m'avait entendu, là-haut, un sourd grondement résonna au loin suivi, quelques secondes plus tard, d'une déflagration suffisamment puissante pour envoyer tous les médors du bled, pitbulls compris, se planquer dans un coin en couinant, la queue entre les pattes.
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L'immeuble abritant les bureaux d'Omar Zeb essayait de rivaliser en prétention avec ces machins tout en verre que Manhattan a vu pousser ces vingt dernières années, dressés pour satisfaire l'ego et la vanté de trous du cul du genre Donald Trump, et il y arrivait sans problème.
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Il faut une bonne dose de ressentiment pour tirer à vue, dans une rue encombrée, sur un type qui fuit.
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II paraît que la musique adoucit les mœurs. Pas toutes les musiques, et de toute façon, ce n'est pas une raison pour autoriser le premier venu à
massacrer du Neil Young, surtout devant un auditoire aussi captif que celui du métro
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Pixi : La douce addiction d’Antoine de Caunes
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