Les Tuniques Bleues, tome 2 : Du Nord au Sud

Du Nord au Sud est le deuxième tome de la BD Les tuniques bleues.

C'est maintenant l'entrée dans le coeur du sujet : la guerre de sécession. le sergent
Chesterfield, le caporal Blutch, Bryan et Tripps vont défendre l'Union contre les Confédérés.

Pont, canons, tranchées, champs de bataille, prisonniers, cavalerie, artillerie sont les ingrédients de cette suite. Et les indiens cherokees, qui étaient en paix avec les tuniques bleues, vont finalement compléter le tableau guerrier en raison de quelques égarements du sergent Chesterfield.

Vous vous demandez peut-être pourquoi j'ai attribué une note si haute pour ce tome ? Tout simplement car cela faisait très très longtemps (voire jamais) que je n'avais pas ri autant à la lecture d'un album classique de BD franco-belge. le binôme sergent/caporal, son lien avec les autres personnages et leur mise en situation sont vraiment drôles !

Je continue ma découverte de l'univers des tuniques bleues, qui sont passées des guerres indiennes à la guerre de sécession.
Ce tome met particulièrement en avant le duo formé par le sergent Chesterfield et le caporal Blutch à travers des dialogues savoureux.
Une BD amusante et sympathique !
Mais aussi plus sérieusement en toile de fond une critique des officiers envoyant leurs hommes au casse-pipe à travers le personnage du capitaine Stark.

Deuxième tome de la série et enfin, on entre dans ce qui sera le noyau de la série : La Guerre de Sécession.
Les auteurs appliquent leur recette simple et efficace, en reprenant quelques références au cinéma du genre. On pense évidemment à “Le bon, la brute et le truand” avec la séquence de la bataille du pont. Les ficelles du scénario sont assez classiques, mais le ton humoristique donne un certain dynamisme à l'aventure. On s'attache assez vite aux deux personnages centraux, Chesterfield et Blutch, et ça participe beaucoup au succès de la série. On y découvre Stark, un officier qui n'hésite pas à envoyer ses hommes au casse-pipe. À travers ce personnage, l'air de rien, cette série dénonce l'inanité de la guerre, la stupidité des massacres et des officiers qui les commandent. le scénario n'a rien de révolutionnaire, mais c'est assez bien mené, avec quelques subtilités, pour rendre cette lecture distrayante et attractive.

Après le premier épisode dont j'ai fait la chronique précédemment qui rappelait les fondements de la série, voici donc ce second opus qui entre dans la période de la guerre de sécession (1861-1865). Nos héros sont envoyés en mission auprès du général Grant, commandant des troupes et alcoolique notoire. L'autre officier important du régiment est le capitaine Stark, un fou authentique qui fait charger ses troupes en n'importe quelle occasion, ses troupes qui servent donc purement de chair à canon à des objectifs inaccessibles. Voilà, le décor est posé, un alcoolique et un fou au commandement, tout est dit. Sous leurs ordres, entre autre, le sergent Chesterfield, dévoué aveuglément à la cause (même si ses paroles dépassent souvent son courage) et le caporal Blutch, qui freine des deux pieds face à cette boucherie stupide avec un esprit critique plutôt salvateur. L'absurdité de la guerre, l'incompétence des états majors démontrées donc dans cette histoire pleine de rebondissements, d'actes de bravoure et d'humour, Blutch ayant toujours la langue aussi bien pendue. Un bon début à cette série qui va maintenant se dérouler dans le contexte de cette terrible guerre fratricide.
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Ça y est, la guerre est déclarée entre le Nord et le Sud.
Le sergent Chesterfield, Blutch, Tripps et Bryan du 22e de cavalerie sont envoyés au front, sous les ordres du général Grant.
Ravi de recevoir un renfort de cavalerie, le général les affecte aux ordres du capitaine Stark.
La cavalerie de Grant compte désormais... 5 cavaliers puisque le capitaine revient seul d'une énième charge ayant pour but de reprendre un pont aux confédérés.
Ce dernier est tenu par un canon, qui empêche toute progression de l'armée nordiste.
Mais le sergent comprend de suite qu'attaquer de front est un suicide, il élabore un plan, qu'il soumet à Stark.
Il ne reste qu'à le mettre en pratique pour avoir une chance d'affronter l'armée du général Lee, qui se tient plus loin, derrière les collines.

La guerre de Sécession est déclarée et le 22e régiment de cavalerie du sergent Cornélius rejoint le général Grant, en pleine bataille contre les Sudistes menés par Lee.
Entre coups de chance et maladresses, Cornélius et le caporal Blutch nous font revivre la guerre avec humour.

Salvérius et Cauvin ont eu le nez creux en prenant leur propre direction dès le second album qui s'oriente sur la guerre de Sécession. En sortant la série de son contexte de western random trop proche de Lucky Luke et en l'ancrant dans un thème peu traité (en tout cas de ce côté-ci de l'Atlantique), ils lui ont évité de se voir condamnée à brève échéance.
Voici donc nos Bleus embarqués côté Nord et placés sous les ordres du capitaine Stark (futur personnage récurrent), grand maniaque de la charge de cavalerie à l'ancienne, déjà anachronique dans une guerre de plus en plus moderne. Objectif : prendre un pont. Puis saboter le pont. Puis reconstruire le pont. Un pauvre petit pont de bois (sans lien de parenté avec celui d'Yves Duteil). Toute la folie de la guerre pour quelques planches en travers d'un ruisseau, autel délirant sur lequel sont sacrifiés des dizaines de soldats des deux camps.
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Deuxième tome des tuniques bleues sur le thème de la guerre de sécession.
Le divertissement est toujours agréable, l'humour second degré léger et gentil.
Pour moi néanmoins un ton en dessous du premier tome, je me suis ennuyé sur certaines planches.
Mais agréable dans l'ensemble.

Loin de la (très relative) tranquilité de Fort Bow, les Tuniques Bleues sont confrontées pour la première fois, dans ce tome 2, à ce qui constituera le coeur de leurs aventures futures : la guerre de Sécession.

Cette plongée dans les horreurs du conflit ne se fait pas sans une grosse dose d'humour salutaire.
Le sergent Chesterfield se révèle semblable aux personnages incarnés par Louis de Funès : servile avec ses supérieurs, intraitable avec ses subordonnés. Ce qui donne lieu aux premières tentatives de désertion du caporal Blutch !
L'emblématique capitaine Stark fait son apparition, avide de glorieuse mort au combat en chargeant l'ennemi. J'ai été très surprise de le découvrir si bavard, lui qui dans les albums suivants sera un exemple de mutisme.

L'histoire n'est pas la plus passionnante de la série, mais elle se laisse lire sans déplaisir.

Du Nord au Sud, la guerre de sécession est déclarée. Nos héros font leur entrée dans le 22ème régiment de cavalerie, livrés à la folie aveugle du capitaine Stark.
Notre quatuor de nordistes est plongé dans les horreurs du conflit. Leur mission : profiter de la nuit pour contourner les positions ennemies et attaquer à revers.
Le trait de Louis Salverius a changé dans cet album rythmé et sombre…