L'histoire est achevée. Une de plus. De tous les sentiments humains, l'amour est celui qui contient le plus en lui sa propre mort, il est une fleur épanouie fanée par son propre parfum...
Le vrai roi est celui qui ne se sent roi qu'à demi, la part manquante porte des noms différents: favori, maitresse ou conseillers.
Les mots tracés le matin sont-ils plus heureux que ceux écrits le soir? Peut-être contiennent-ils en filigrane l’espérance du jour qui s’annonce alors que les autres naissent de la plume porteuse de toute la fatigue du passé. Il y a de la mort en eux. Les écrivains du crépuscule ont sur leurs épaules le poids parfois trop lourd des heures vécues, ceux de l’aube sont riches de ce qui s’étend devant eux, cela confère à leurs écrits une couleur d’espérance.
Le soleil qui nous voit naître est le même que celui qui nous voit mourir.
L'absence d'imperfection au coeur de la perfection rend la perfection imparfaite.
Je n’ai nulle vanité et cela me suffit pour ne pas avoir de semblables.
Il me suffira de continuer à être ce que je suis pour que s’ouvrent sur mon passage les fleurs de la haine.
Je ne tiens à rien, je n’espère rien… il y a là de quoi me rendre haïssable.
Le masculin reste masculin, et la moustache est souvent la preuve que celui qui la porte n’est en rien assuré de sa virilité. Il faut l’étaler, la brandir, tel un étendard: regardez-moi, semble-il dire, voyer comme je ne suis pas une femme…Il y a là l’aveu d’une faiblesse, mais tout peu changer, un courant peut passer, venant de Madrid ou d’ailleurs, et qui pourrait dire quel sera notre visage demain?
On ne s'ennuie jamais du sexe, que des femmes, le règle est donc d'en changer souvent.