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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quand commence cette histoire Sherlock Holmes vient de disparaître, entrainé dans sa chute, à Reichenbach en Suisse, par le professeur Moriarty, son plus grand rival et ennemi.
Watson trouve l'appartement de Baker Street dévasté alors que Madame Hudson, la logeuse, était absente.
C'est Mycroft Holmes, le génie, le cerveau; le frère de Sherlock, qui a vidé l'appartement selon le testament de ce dernier.
C'est pour faire disparaître toute trace de dépendance à la drogue de Sherlock qu'il a été procédé ainsi.
Watson n'acceptant pas le suicide présumé de S. Holmes décide d'enquêter sur la famille de celui-ci.

C'est une bonne idée que cette recherche d'identité familiale de Holmes, c'est surtout nouveau car si l'on connait les aventures du héros londonien racontées par Watson, le lecteur ne sait rien ou peu des antécédents du détective.
D'ailleurs si Moriarty est, communément, défini comme le plus grand rival de Holmes, il n'apparait, à ma connaissance (je peux me tromper) que dans une seule et unique aventure.
L'idée de Cécil, l'auteur, de faire effectuer ce périple au bon docteur est sensationnelle à mes yeux car, pour ce faire Watson est appelé à détricoter ce qu'il a, auparavant, conté et ce, avec, dans ce premier tome, une bien belle surprise. Cela risque, mais ça se verra plus tard, de remettre en doute la publication de ces nouvelles dans le Strand magazine.
Le noir et blanc apporte une dimension supplémentaire au Londres du XIXème siècle. Les dessins ni trop réalistes ni trop conventionnels sont de bon aloi et intéressants.
Le tout se laisse lire avec intérêt sauf qu'écrire à l'encre noire sur du gris anthracite c'est difficilement lisible - conseil : utiliser une loupe!




Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un Sherlock Holmes sans Sherlock Holmes est ce possible ? Et bien oui et plutot réussi en plus.

L'histoire est prenante et donne juste envie d'en savoir plus. Les graphismes restant dans les tons de gris donne du cachet à cette BD , et se fond bien dans la vision que je me fais d'un Holmes et d'un Watson.
J'ai aussi beaucoup apprécié les textes d'ouvertures et de clotures de cette BD, ou les auteurs se demandent ce qui peut bien faire le succès de Holmes... Il faut reconnaitre que ce personnage a beaucoup de défauts, mais il est si mystérieux qu'il ne peut que plaire
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Très bon. C'est du Holmes sans Holmes. Dès le titre on comprend le point de départ : 1891? Mort? réellement?
On y croise tout l'univers de Conan Doyle dans le Londres de cette fin de siècle...
Watson mène l'enquête, sans le brio de son sujet de roman préféré. L'auteur joue sans cesse sur ce doublet : personnage littéraire (magnifié) et homme réel (avec ses failles, ses zones d'ombre).
Graphiquement, c'est simplement superbe ! Graphisme en noir et blanc très travaillé, style d'une précision redoutable.
Il n'y a pas à dire, l'Angleterre Victorienne trouve ici une illustration flegmatique au possible.
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Offert cette année dans le cadre des 48h de la BD, « L'adieu à Baker Street » marque le début d'une nouvelle série de qualité consacrée au héros le plus célèbre d'Arthur Conan Doyle : Sherlock Holmes. Seulement l'essentiel de l'action de ce premier volume se déroule en 1891, soit quelque temps après la mort du détective, disparu dans les chutes de Reichenbach en entraînant avec lui son plus grand ennemi : le professeur Moriarty. Watson, inconsolable, se décide deux ans plus tard à finalement publier le récit de la mort de son ami dont la version des faits ne semble toutefois pas correspondre à la réalité, notamment en ce qui concerne la véritable personnalité de Moriarty. Épaulé de Wiggins, Watson se lance alors dans une enquête difficile qui pourrait bien ternir la réputation du célèbre détective. L'approche est originale et l'intrigue assez habilement élaborée pour constamment laisser planer le doute sur les motivations de chacun des personnages. Les auteurs se gardent également bien de lever les doutes du lecteur concernant l'état mental de Sherlock Holmes, personnage omniprésent bien que n'apparaissant que brièvement à l'occasion de flashbacks qui ne sont d'ailleurs là que pour continuer à alimenter la suspicion générale. Les rebondissements sont nombreux et souvent inattendus, notamment en ce qui concerne la possible origine de la rivalité opposant le détective au professeur Moriarty.

Le ton se fait toutefois un peu plus léger dans ce que je croyais être la seconde partie de l'album mais qui serait en fait dans cette édition spéciale « 48h de la BD » le début du deuxième volume intitulé « Les liens du sang ». Oublié Watson et son enquête, les auteurs nous entraînant cette fois près de cinquante ans en arrière, aux côtés des parents du détective dont on assiste à la première rencontre. Un retour en arrière saisissant, non pas tant en raison du changement de protagonistes, mais plutôt à cause de l'évolution de l'ambiance. En effet, si le premier album consacré aux recherches de Watson baignait dans une lumière bleutée assez sombre, c'est la couleur jaune qui domine cette fois dans le second tome. Un contraste auquel j'ai personnellement été très sensible, de même qu'à la qualité des graphismes. Les amateurs des aventures du célèbre détective seront également ravis de relever les références distillées par les auteurs à l'oeuvre originale dont on retrouve évidemment un certain nombre de personnages emblématiques (Mycroft Holmes, Madame Hudson...). Conan Doyle lui-même fait une sympathique petite apparition en tant qu'ami et agent littéraire de John Watson. Rien à redire non plus en ce qui concerne les personnages auxquels on s'attache dès les premières pages, qu'il s'agisse des proches du détective disparu ou de ses parents.

Un premier tome très convainquant qui parvient efficacement à titiller l'intérêt du lecteur, ravi de peut-être découvrir une nouvelle interprétation concernant la personnalité complexe de Sherlock Holmes ainsi que son combat contre Moriarty. Difficile après cela de ne pas être tenté de se procurer les volumes suivants...
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Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).

Dans ce premier tome, Watson se désespère de la disparition en 1891 de son ami Holmes aux chutes de Reichenbach. Happé dans le vide avec son grand ennemi Moriarty. Enfin, c'est ce qu'il a expliqué par avance dans une lettre à Watson et la scène n'a pas eu de témoins.
Mycroft Holmes est le légataire des archives de Holmes qu'il s'empresse de faire brûler, sous les yeux ébahis de Watson. Mycroft prétend que Moriarty n'a jamais existé et n'était qu'une créature issue de l'esprit embrumé de son frère, gavé de cocaïne.
Le jeune Simeon Wiggins, ex-gamin des rues, a suivi l'enseignement du maître en logique. Et lui retrouve un professeur Moriarty qui aurait été un proche en 1872 de la famille Holmes.
Où est la vérité ?

Le récit est complexe. le lecteur doit savoir d'entrée qu'il s'attaque à une histoire qui va se poursuivre sur plusieurs tomes, jouant entre le présent (l'enquête de Watson et Wiggins) et le passé (que s'est-il passé entre Holmes et Moriarty). Ce premier épisode présente la situation et ouvre les perspectives. N'en attendez pas plus et saluez la réussite visuelle.
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Première partie de la série Holmes, L'adieu à Baker Street est un album étrange à bien des égards. Il propose une nouvelle interprétation du Grand hiatus qui s'inspire quelque peu d'une idée avancée par Nicholas Meyer avec La solution à 7%, tout en lui donnant un développement propre.

Les dessins sont ici très particuliers. le noir et blanc peut rebuter de prime abord. L'on peut se désoler de ces teintes monochromes dans le sens où les dessins sont magnifiques et la couleur aurait permis de les sublimer davantage. Dès les premières planches, ce choix entraîne une difficulté à lire certains textes en début de volume. Fort heureusement cette inquiétude ne dure guère. L'on arrive très rapidement à apprécier cette approche qui donne une orientation digne d'un polar.

Le scénario est ici aussi bien écrit que mis en scène. Les mises en abîme, l'alternance entre scènes de dialogues et d'action, l'habile introduction, les révélations et fausses pistes, donnent une complexité certaine à l'ensemble qui n'a rien à envier à certains romans. Les références faites au canon sont aussi bienvenues que les explications placées avant et après le texte. Elles s'adresseront surtout aux néophytes. L'on pourra toutefois regretter que l'album soit aussi court, même si sa lecture exigera un certain temps.

Les personnages et le scénario donnent envie de connaître la suite. Il faut par ailleurs avouer que la présence de Sherlock Holmes, en invité surprise, et celle de Conan Doyle ne peuvent que ravir les adeptes, d'autant que les participations en question sont habilement insérées dans le texte et respectent le dogme officieux suivi par la plupart des auteurs apocryphes. La profusion d'acteurs connus (Watson ; Mme Hudson, Higgins, Mycroft, Moriarty…) est un argument de lecture supplémentaire.

L'adieu à Baker Street est assurément un album de grande qualité qui peut s'apparenter à un roman de par sa complexité. Voici une oeuvre apocryphe complexe, qui donne une orientation - qui si elle n'est pas inédite - offre des perspectives pour le moins intéressantes au vu des développements qui nous sont proposés. Il faudra toutefois recommander cet album aux adeptes du grand détective, puisqu'une bonne connaissance du canon est nécessaire pour en savourer toutes les nuances.
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Sherlock Holmes a de tout temps déchainé les passions. D'ailleurs les quelques pages à la fin de l'ouvrage permettent de savoir à quel point le personnage avait dépassé le maitre, déjà, à l'époque de Conan Doyle. Nous voici donc face à une nouvelle oeuvre inspiré du fameux détective londonien. Mais j'ai trouvé l'approche originale.
Effectivement l'histoire commence à la mort de Sherlock Holmes, en 1891. Ce dernier à laissé une lettre à son ami de toujours, le docteur Watson, pour lui expliquer son combat et son sacrifice face à Moriarty. Watson le croit bien sur, pas sur parole mais sur écrit. Hélas il va vite s'apercevoir que quelque chose ne va pas. Et si rien de tout ça n'était vrai?
Le vrai personnage central de cette histoire est donc le docteur Watson, qui peine à sortir de l'ombre de son ami, même après sa mort. Pour mieux faire la lumière sur la vie de Holmes, il est aidé par Wiggins. Détective en herbe repéré par Sherlock lui-même.
Ce début d'histoire est intéressante, bien mise en place. Je regrette néanmoins la minceur de ce tome. 36 petites pages, ça nous laisse sur notre faim!

Le dessin est très beau, élégant. En teinte monochrome de gris il offre les douceurs de l'aquarelle sans oublier les détails. Un plaisir à découvrir le trait de Cécil.
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Des dessins superbes et une histoires intéressante !

Dans ce tome nous découvrons ce qui c'est passé pendant les deux ans entre la "mort" de Sherlock Holmes et la parution de l'histoire de cette mort par Watson.

Les personnages ressemblent à ceux décrit par Conan Doyle , l'univers est sombre et le mystère total.

J'ai aimé la seconde partie consacrée à la rencontre des parents de Sherlock, en découvrir plus sur son enfance et ai hâte de découvrir la suite pour enfin percer tous les mystères entourant la "mort" de Sherlock, son addiction à la drogue et son frère manipulateur..

En bref, les dessins sont superbes, le sujet passionnant et j'en redemande. Vraiment un beau livre à collectionner.
Lien : http://lemondedeparaty62.ekl..
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J'ai emprunté à la bibliothèque ce premier tome et j'ai apprécié ma lecture. L'histoire commence après la mort de Holmes aux chutes de Reichenbach, entraînant avec lui le professeur Moriarty. le docteur Watson effondré par la mort de son ami, fini par douter de la mort de Sherlock après c'être entretenu avec Mycroft Holmes. Je n'en dirais pas davantage pour ne pas gâcher le suspense, beaucoup de questions restent en suspens. Je découvre ce personnage mythique dont j'ai beaucoup entendu parler et j'ai hâte d'en apprendre davantage.

Les dessins sont vraiment très beaux tout en bleu/gris, personnellement j'ai adoré, que ce soit les visages ou les décors ils sont splendides ! Je dois avouer que les passages écrits en italique ont quelque peu été compliqués à lire au début mais je m'y suis habituée.

Alors qu'est-il réellement arrivé à Sherlock Holmes ? L'enquête continue, je file lire le prochain tome !
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Plus d'un siècle après sa création par Sir Arthur Conan Doyle, Sherlock Holmes continue d'inspirer les auteurs sur tous les supports (films, séries télévisées, romans, bandes-dessinées, ...). Originalité, Luc Brunschwig se prive de Sherlock Holmes pour cet album. Les dessins de Cécil en noir et blanc sont magnifiques. L'intrigue, mystérieuse, donne envie de lire la suite.
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