Vasco, tome 28 : I pittori

BANDE DESSINÉE HISTOIRE / MOYEN-ÂGE.
"Vasco" c'est un titre historique du patrimoine de la BD franco-belge, mais rarement les étoiles auront été alignées pour elles car malgré le travail documenté et soigné d'un pratiquant du Style Hergé, il y a presque toujours un truc qui ne va pas... J'avais écrit dans ma chronique du tome 27 qu'on partait pour un renouveau ou un coup d'épée dans l'eau. Et bien avec le tout formé par tomes 28 et 29 intitulés "I Pittori" et "Affaires Lombardes" c'est bel et bien un coup pour rien car on reprend les mêmes et on recommence.... Peut-être pour la dernière fois ?
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Après avoir été effacé son nom du registre de Vénise sur des tractations douteuses, Tolomei, l'oncle de Vasco peut enfin envisager avec sérénité son rapprochement de la Banque Patri. Vasco pendant ce temps est envoyé à Florence pour y dénicher un artiste de talent.

Comme d'habitude l'affaire simple va se compliquer et Vasco va se retrouver au milieu de quelques sombres complots. Après une mise en place de quelques pages afin de nous rafraîchir la mémoire et de nous expliquer les bases des magouilles financières de la banque familiale, les mésaventures ne vont plus s'arrêter. La suite au prochain épisode...

On retrouve sous la plume de Luc Revillon, et, de Dominique Rousseau, le style ainsi que l'atmosphère sombre, violente si bien retranscrite dans les albums de Gille Chaillet.

Le dessin est toujours aussi précis, net. L'intrigue est également pleine de rebondissement tout en restant fidèle au Moyen Age. Ce dernier prend vie sous les yeux des lecteurs.

Je ne lis pas souvent de bande dessinée, mais, j'avoue prendre plaisir à suivre les divers aventures et autres mésaventures de Vasco, personnage fort sympathique au demeurant.

Les dessins sont vraiment à tomber ! On se plonge avec plaisir dans le premier tome de cette fiction historique avec Vasco, notre commis banquier préféré.