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sur 215 notes
C'est un récit très émouvant de l'enfermement d'un enfant qui se révèle être le Dauphin, le fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. L'approche est très sensible et permet de se glisser dans un environnement à la fois fascinant (la Révolution française) et effrayant ( la douleur et l'isolement du jeune garçon. Une vraie réussite.
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Une histoire superbement écrite mais absolument affreuse. D'autant plus qu'elle est vrai.
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Ce livre, dur, raconte la rétention du fils de Louis XV et révèle la noirceur de la nature humaine en posant la question: comment peut-on torturer un enfant par manque de soins, fût-il fils de roi.
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Un roman qui fut une vraie claque à l'époque. François Chandernagor retranscrit tellement bien toute l'horreur et l'absurdité de la captivité et l'enfermement de ce petit garçon, c'est glaçant. J'en ai encore des hauts le coeur rien que d'y repenser. Un livre à lire pour démystifier la Révolution.
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C'est en républicain que j'ai abordé ce livre. C'est en républicain honteux que je l'ai refermé.
Françoise Chandernagor est une une magicienne. Qui, par son style et sous sa plume, les personnages de cette malheureuse saga historique, prennent corps.
Nous sommes ,tout au long de l'ouvrage, matériellement, admirablement, littéralement (littérairement) transporté dans la "Chambre" de ce petit enfant roi .
Nous pourrions et aimerions en poursuivant la lecture consoler ce petit, le sauver. Mais il sera broyé et effacé, abjectement, par cette aberrante et satané "bêtise humaine " qui nous poursuit de siècle en siècle !
Notre république qui déclara les droits de l'homme en 1789 a abandonné ignominieusement ce petit.
Eugène Delacroix qui 41 ans plus tard illustrera par sa toile par la liberté guidant le peuple, liberté aux seins nus qui avait alors oublié, par une stupide omission, 41 ans plutôt, de nourrir l'un des ses enfants.
Liberté, qui quand à elle, fera passer à la postérité un enfant de roman , Gavroche , qui lui, aura la chance de n'avoir eu que des souffrances et misères littéraires.
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Un bon livre. J'ai apprécié le juste milieu roman et "vérité". J'ai également bien aimé l'interrogatoire de l'auteur sur les témoins revenu d'outre-tombe.
La postface est pas mal, pour une fois, on y comprends mieux le parti pris de l'auteur.
Je le conseille aux amoureux de l'histoire avec un grand H...
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Cette auteur nous conte l'histoire d'un adolescent enfermé dans une tour de l'ile, une prison au temps de la Révolution. On sait qu'il a tué, qu'il est enfermé sans voir personne, dans une saleté repoussante. Des gens s'élèveront contre ce traitement inhumain et l'amélioreront mais il finira par mourir de maladie.
C'est une réflexion sur la solitude, le monde carcéral au temps de cette époque troublée et de l'enfermement des adolescents, des enfants. Ils éprouvent ce regard de leurs responsables, de leurs gardiens, de la justice, un regard irresponsable, indifférent. C'est un écrit sans concession, ni apitoiement sur la prison vers 1800.
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La Chambre est le premier roman que j'ai lu de Françoise Chandernagor. Dès les premières pages, j'ai ressenti l'irrésisitible envie de découvrir ce récit: l'auteur a plus d'une corde à son arc, et adopte la plume d'une historienne, d'une romancière et d'une chroniqueuse. La Chambre, c'est l'autopsie d'une destruction, de l'anonymat. Au coeur de la Révolution française, Louis-Charles, le plus jeune enfant de Louis XVI et de Marie-Antoinette, emprisonné dans la prison du Temple, vit reclut dans une pièce exiguë. Et voici comment débute une inextricable descente aux enfers: l'enfant bénéficie d'abord de la surveillance de gens qui se soucient à peine de lui. C'est le prélude à la solitude. Puis vient le temps ignominieux de l'infâmie, lorsque l'on découvre que l'enfant a des occupations autoérotiques. On décide d'exploiter cette trouvaille afin de compromettre sa propre mère, qui fut lâchement accusée d'inceste. Puis le temps s'écoule et accompli son office inéluctable. Cloîtré dans la pénombre, seul, l'enfant régresse vers un état végétatif. Il "hiberne", expliquent ceux qui vivent à quelques pas de sa chambre. L'enfant perd son langage, et vit dans les immondices. Il ne grandit plus. D'ailleurs, a-t-il encore un future, ce malheureux que l'on a privé de son enfance? Françoise Chandernagor explique dans sa postface que son objectif était de "parler du mal -le mal ordinaire, celui que commettent distraitement , presque inocemment, des hommes comme tout le monde- et parler des chambres: nos murs, nos haines, nos solitudes, nos tombeaux". L'écriture de l'auteur est puissante. J'en suis arrivé à visualiser cette chambre "au papier fleuri", dotée des gravures sur ses murs. Après avoir lu ce récit, j'ai voulu en savoir plus sur cet enfant fantôme dont personne, jadis, ne soupçonnait la déchéance. Aussi ai-je fureté ça et là afin de récolter des ouvrages afin d'en apprendre davantage. Bien que romancé, le récit de Françoise Chandernagor abrite une part indénibale de vérité qui vous donne à réfléchir une fois que vous en avez achevé la lecture. Je crois que nous devrions tous le lire afin de prendre conscience de la barbarie que fut la Révolution française, surtout lorsqu'on sait sur quoi elle aboutit (je veux parler du temps de la Terreur, de la fin de Robespierre et de Saint Just)...
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La captivité de Louis XVII vue de l'intérieur, vue par l'enfant lui-même. Françoise Chandernagor décrit dans un récit poignant les conditions de détention ainsi que les gens et les événements qui s'y rapportent. le destin d'un enfant symbole dont plus personne ne voulait.
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Dans une société moribonde, le salut se retrouve confronté à la haine, la fureur de vivre et de tuer.

Les horizons éclatent, les limites disparaissent et les rancoeurs d'hier se font haine et acharnements.

Le quotidien deviendra rapidement enfer pour ceux, qui, hier encore étaient privilégiés.

Aveuglement d'un peuple dans un étourdissement de violences et chasse aux sorcières.

De simple symbole d'une idéologie et d'un règne par trop absolu, une enfance disparaîtra derrière les murs d'une forteresse se renfermant dans ses secrets et ses excès.

L'auteure, par la réalité de son style et la force de ses mots a su, avec précision et, parfois, suspense amener le lecteur dans l'humidité et le froid de ces pierres d'emprisonnement et d'oubli.
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