Citations sur La Reine oubliée, tome 1 : Les Enfants d'Alexandrie (50)
Le meilleur moyen de ne pas abîmer son armée, c'est de ne jamais l'utiliser !
Les hommes, dans l’amour, disent des obscénités, les hommes vous serrent fort dans leurs bras, vous écrasent de leur poids. Les hommes vous brutalisent, vous insultent, vous écartèlent. Mais quand ils ont joui, et qu’ils vont bientôt, repus, s’endormir d’un coup, leurs yeux reflètent le bonheur enfantin des bébés gavés de lait.
Une foule en fête est aussi terrifiante qu'une foule en colère.
- C'est dégoûtant, dit-elle.
- Ça tombe bien. Je suis un homme de guerre, moi, très chère ! Et la guerre, c'est dégoûtant.
Une foule en fête est aussi terrifiante qu'une foule en colère.
La politique internationale a ses lois qui sont à peu près celles de la jungle. Tout état qui n’est plus capable d’en dévorer un autre est fait pour être dévoré.
Les morts aussi ont de grandes terreurs ; ils craignent d’être oubliés.
Alexandre et Séléné étaient des enfants de l’amour. Autant maître orphelin. Les couples amoureux sont trop occupés d’eux-mêmes pour s’intéresser à leur progéniture. L’arbre qui pousse se soucie-t-il des fruits qui tombent ?
Dans cette déchirure l’éclat d’un casque. Les enfants ne comprennent pas les ordres, la langue du soldat, mais ils comprennent le casque, les armes, le sang. C’est un langage universel.
L'empire du monde, Octave l'a voulu. Sans répit. Lui, Antoine, le voulait bien. Une nuance qui ne pardonne pas ! Le pouvoir absolu, il faut le vouloir absolument.