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3,8

sur 642 notes
Pfffff. J'ai souffert un peu tout de même.
Je ne connaissais pas l'auteur mais le CHALLENGE SOLIDAIRE comportait son nom alors j'ai essayé, pour voir. J'ai choisi le premier de la série de Marlowe parce que la critique était bonne. Alors pourquoi pas?
Mais malheureusement je n'ai pas accroché. On dira que le style est d'un autre temps, que j'ai cru me retrouvée dans une mauvaise série policière, où le détective est omniscient et l'on a deviné dès le départ que certains personnages ne sont pas innocents, loin de là. le puzzle se complexifie on ne sait pas trop pourquoi mais la fin est déjà connue. Pourquoi tourner autour du pot? Cette lecture me laisse donc un goût mitigé d'où la notre de 2,5.
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Première apparition de Philip Marlowe, détective, qui est engagé par un vieux général, plus proche de la fin que du début, affublé de deux filles borderlines. C'est une sombre affaire de chantage que le général Sternwood lui confie; remonter à la source et si possible, faire cesser le maître chanteur. Un engrenage est enclenché et Marlow devra dénouer plusieurs intrigues pour arrêter la machine qui s'est mise en marche.

Je n'avais jamais lu de roman de Raymond Chandler et je dois avouer ne pas avoir été séduite. On est dans un polar noir des années 30, de ceux où on planque dans des voitures enfumées pendant des heures, une bouteille de whisky comme compagne. Et c'est toute cette ambiance, propre à une époque aujourd'hui révolue, qui m'a le plus plu dans ce roman. Entre tripots, bas-fonds de Los Angeles, garages perdus au milieu de nulle part... tous les ingrédients étaient là pour poser un décor parfait. Il faut dire que l'auteur use d'un style très visuel, par moment très scénaristique; pas étonnant que plusieurs de ses oeuvres aient été adaptées au cinéma.

L'intrigue quant à elle m'a passablement ennuyée, j'ai d'ailleurs mis beaucoup de temps pour finir ma lecture alors qu'il n'y a qu'environ 250 pages. Je n'ai pas accroché au contenu, et je n'ai pas accroché aux personnages. Marlowe lui-même m'a laissée assez indifférente.
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J'avais commencé ce roman tambour battant en lisant les 2/3 en 2 jours, malheureusement j'ai dû faire une pause de 3 semaines à cause du travail. Mais dès le 1er jour de vacances, je me suis attelé à finir ce roman. Je n'ai eu aucun problème à reprendre l'histoire là où je m'étais arrêté. le fil a été rattrapé très rapidement.

J'ai adoré le personnage de Marlowe, loin des caractéristiques des détéctives traditionnels. Marlowe est une sorte d'anti-héro pourtant très attachant. Si un certain nombre de personnages parsèment le récit, celui-ci gravite autour de 4-5 principaux. Certains personnages m'ont laissé un peu sur ma faim car incomplets à mon goût.

L'enquête est très bien conduite, avec une lenteur qui colle bien au personnage de Malrowe. Les scènes de description viennent donner de l'ampleur à cette ambiance générale de lenteure avec à certains moments des passages qui versent volontairement dans le pathos. Un style original qui a le mérite d'être tenu du début à la gin sans jamais tomber dans du caricatural ou dans l'excès.

Je retrouverais avec plaisir Marlowe si l'occasion se présentait !
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Alors que "Le grand sommeil" fait partie des polars de référence parce que son auteur Raymond Chandler est un précurseur du roman noir, j'avoue que cette lecture est plutôt une déception.
J'ai emprunté à la bibliothèque une version numérique avec la nouvelle traduction de l'anglais (États-Unis) de Benoît Tadié et je regrette de ne pas avoir lu celle de Boris Vian. le parti pris de garder les répétitions et les "je dis", "il dit"... en fait un texte lourd qui semble mal écrit (par exemple "Il n'en est, j'ai dit, pas question.... ") et c'est sans compter les coquilles (par exemple "Elle se tenait très droit"). En termes de cure de jouvence on fait mieux.
Je pense que le succès du livre a un lien avec le film de Howard Hawks car même si je ne l'ai pas vu, j'ai pensé à Humphrey Bogart en Philip Marlowe et Lauren Bacall en soeur aînée des Sternwood. Côté casting il n'y a rien à dire avec un détective privé dont l'intuition est à la hauteur du charisme.

Éthique et taciturne, le détective privé Philip Marlowe se met au service du riche général Sternwood sur les recommandations de son ami Bernie Ohls, enquêteur en chef auprès du district attorney. Carmen Sternwood, sa fille cadette, est victime d'un maitre chanteur spécialisé dans la pornographie de luxe alors que Vivian, l'ainée, est persuadée qu'il a été engagé pour retrouver son mari disparu, ce qui n'a pas l'air de lui plaire.
L'enquête de Marlowe est semée de quelques cadavres et son intuition va lui permettre de démêler un nid d'embrouilles, normal c'est le héros.

L'intrigue est assez décousue dans le Los Angeles des grandes fortunes du pétrole et des malfrats petits et gros. Il est certain que Raymond Chandler critique la corruption mais je n'ai pas trouvé que son regard était sans concession sur la riche société californienne, comme j'ai pu le lire. Au contraire, Marlowe le désinvolte semble apprécier le général Sternwood plus que tout autre. Je dois dire aussi que je le trouve misogyne quand il dit "Les femmes me faisaient vomir" et homophobe avec des phrases comme "Il était comme César, un époux pour les femmes et une épouse pour les hommes. Tu crois que je ne vous connais pas, les gens comme toi et lui ? " ou "Il se voulait puissant, mais une tante n'a pas de fer dans les os, quelle que soit son apparence." Bref, je n'ai pas trouvé ce détective très sympathique.


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Une nouvelle traduction pour un monument de la Série Noire.
Il s'agit de la 1ere enquête du détective Philippe Marlowe qui a alors 33 ans.
L'atmosphère, les décors du Los Angeles des années 30, les personnages du polar américain en noir et blanc sont remarquablement décrits.
Marlowe est, devant les événements, calme, détaché et nous fait très souvent sourire : « C'était une matinée revigorante ; l'air était juste assez vif pour que la vie paraisse simple et douce, si on n'avait pas trop de soucis. Moi j'en avais.
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Le général Sternwood engage Philip Marlowe pour trouver l'origine du chantage dont fait l'objet une de ses filles, Carmen. L'ainée des filles du général, Vivian, pense qu'il a été embauché pour retrouver son mari, Rusty Regan.

J'ai lu que ce roman avait été écrit à partir de nouvelles précédemment publiées : le tireur sous la pluie et le rideau.
La première partie du roman, parce que j'ai vu une différence entre l'histoire où il est question du chantage sur Carmen et la deuxième partie où Marlowe part à la poursuite de Rusty Reagan…
Donc, la première partie m'a laissé sur ma faim, j'étais un peu perdu dans les personnages et je n'ai pas retrouvé le Philip Marlowe rencontré dans le film de Howard Hawks ou le personnage interprété par Powers Boothe dans la série.
J'ai retrouvé cet univers dans la deuxième partie du roman et pris plaisir à lire la fin de l'histoire. Philip Marlowe est un privé honnête avec ses clients et avec lui -même. Amateur d'alcools forts et de jolies femmes, surtout Boucles d'or.
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On en parle très souvent, de ce Grand Sommeil.
Modèle ayant lancé toute une batterie de vocations chez les lecteurs et aspirants écrivains, avide d'enquête retors et de détective hard-boiled.
Il mérite bien sa place. L'écriture de Chandler est onctueuse, bien qu'on puisse s'étonner de longues plages de description au beau milieu de l'action.
Néanmoins, tous les éléments du polar tel qu'on l'aime était là, couchés sur le papier, noir sur blanc.
Intrigue tentaculaire, secrets, mensonges et décharges de chevrotine.
Puis il y a Marlowe. Philip Marlowe. Détective coriace à la langue bien pendue. Narrateur intradiégétique, il n'a pas son pareil pour disséminer sa douce acidité dans un récit tortueux.
Un incontournable.
Pas le meilleur, mais nécessaire pour mesurer le chemin parcouru après lui.
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Cette lecture fut ma première rencontre avec Philip Marlowe, détective privé, pilier du roman noir américain. Tant qu'à faire, autant commencer par sa première apparition pour faire sa connaissance. C'est un ancien flic, très sûr de lui et de son charisme, peu porté sur une utilisation à outrance des armes à feu. L'honorable et très vieux général Sternwood l'a embauché pour retrouver l'auteur du chantage dont il fait l'objet et surtout comprendre l'objet de ce chantage. Car ce que le vieux général ignore, c'est que ses deux filles, Vivian et Carmen, petites filles riches gâtées, grandies dans le luxe et l'abondance sont devenues deux jeunes femmes dépourvues du moindre sens moral. Cette enquête va révéler bien plus qu'un simple chantage et partir dans tous les sens. Philip Marlowe a à peine le temps de commencer ses investigations qu'il se retrouve avec un, puis deux, puis trois meurtres sur les bras. Et ça ne s'arrête pas là ! L'intrigue est passablement complexe, à tiroirs et avec bien des rebondissements et des quiproquos non sans conséquences mortelles. le texte a plutôt bien vieilli, avec le charme vintage des détails sur la Californie des années 1930. le personnage de Philip Marlowe correspond au prototype du détective des romans noirs américains mais son cynisme, sa nonchalance désabusée et sa désinvolture m'ont semblé plus fins que dans mes souvenirs cinématographiques. Par contre quelle vision, noire et sombre, désabusée, de la société américaine des années trente, gangrenée par la corruption ! C'est une écriture rythmée, nerveuse, toute en mouvement, à en donner un peu le tournis au lecteur entre deux descriptions de bagarre, de personnages hauts en couleur ou d'atmosphère. Une lecture fort agréable, même si ce n'est pas mon genre de thriller préféré.
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Alors qu'il patiente dans l'immense hall de la résidence de son client, le général Sternwood, Marlowe fait rapidement connaissance avec l'une des filles de ce dernier, Carmen, qui se jette quasiment dans ses bras.
C'est encore d'elle qu'il s'agit lorsqu'il croise enfin le vieil infirme : elle aurait contracté quelques dettes de jeu auprès d'un bouquiniste qui pourrait se montrer indélicat. Marlowe est engagé pour que ce ne soit pas le cas.
Il est cependant intercepté en repartant par la seconde fille du général, Vivian, une garce hautaine à la recherche de son mari disparu, Rusty Regan, qui imagine que la présence du détective est liée à cette absence inexpliquée.
Marlowe s'intéresse donc au libraire Arthur Geiger et découvre rapidement qu'il fait commerce, sous le manteau, de littérature pornographique, son officine faisant office de couverture.
Afin d'en apprendre plus sur l'homme, il le file jusqu'à son domicile cossu sur la colline et reste en planque jusqu'à ce qu'une jeune femme qui s'avère être Carmen Sternwood arrive à la nuit tombée. Marlowe perçoit comme un flash d'appareil photographique, puis trois coups de feu retentissent dans la maison avant que quelqu'un s'enfuie en voiture par la rue en contrebas.
Marlowe pénètre dans la maison silencieuse et découvre le cadavre de Geiger ainsi que la jeune Carmen, nue et droguée, en train de prendre la pose…

Chandler est le maître des ambiances un peu glauques, s'appuyant avec un humour froid sur son personnage de détective que rien ne peut ni atteindre ni perturber et sur des descriptions incroyablement précises, originales, qui s'inscrivent en toute fluidité dans le récit. Chez lui, on n'entre pas seulement dans une pièce, il prend un malin plaisir à déployer tout son art pour décrire son décor du sol au plafond avant de s'attacher à la femme, forcément fatale, qui, alanguie dans son canapé, vous accueille un verre à la main avant de vous planter un couteau dans le dos. En styliste perfectionniste, il apporte d'ailleurs la même attention à ses dialogues qui toujours sonnent juste.

Même si elles sont « linéaires », les intrigues des romans de Chandler sont toujours complexes et les opérations à tiroirs nombreuses ; le Grand Sommeil ne déroge pas à la règle avec des imbrications dans tous les sens. Une vingtaine de personnages se partagent les rôles, avec quelques points communs comme la corruption, la dépravation ou le fait d'appartenir à la « bonne » bourgeoisie.

– Il avait un casier judiciaire.
Elle a haussé les épaules. Elle a dit négligemment : « C'est qu'il ne fréquentait pas les bonnes personnes. C'est tout ce qu'un casier judiciaire veut dire dans ce pays gangrené par le crime. »

Les assassins potentiels et les cadavres sont nombreux et se bousculent au portillon. Au premier rang, un apprenti maître chanteur, à ses côtés un amoureux éconduit, derrière eux l'amant de la victime ou un directeur de tripot… D'autres suivront et Marlowe, méticuleux et toujours imperturbable, explorera toutes les pistes jusqu'à se convaincre d'avoir trouvé la bonne.

C'est une grande ville maintenant, Eddie. Des gens très violents s'y sont récemment installés. C'est la rançon de la croissance.

À travers le regard de Marlowe, Chandler observe la ville de Los Angeles et la société américaine se transformer et ce qu'il voit ne lui plaît guère. Les « élites » et leurs valeurs se meurent, à l'instar du général Sternwood, tandis que s'installent le crime et la corruption, les magouilles et la dépravation (la pornographie et l'homosexualité sont deux des thèmes abordés dans le roman).
Écrit en trois mois selon la légende et premier roman de Chandler publié aux États-Unis (ce sera le second en France, après La Dame dans le Lac, le Grand Sommeil est le fruit de la refonte en un récit cohérent de deux nouvelles précédemment publiées dans Black Mask. Même si l'auteur déploie tout son talent pour entremêler personnages et intrigues, on a tout de même ce sentiment de point de bascule à mi-parcours, les deux filles du général Sternwood jouant les pivots. On retiendra de cette lecture la richesse des ambiances, des dialogues, et les personnalités fouillées des protagonistes pour oublier le côté emberlificoté de l'intrigue policière et sa grande « explication finale » à la manière des « whodunit » qui, si elle n'est pas sans émotion, donne le beau rôle à Marlowe en lui promettant un avenir (dés)enchanté.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Gallimard inaugure sa Série noire classique avec la réédition fin 2023 du «grand sommeil» un titre incontournable de Raymond Chandler ( USA 1939 ). J'avais lu la traduction de Boris Vian ( Gallimard 1948 ), une nouvelle traduction de Benoît Tadié caractérise cette réédition. Je suis honnête, je n'ai pas cherché à comparer systématiquement chaque phrase. Mes comparaisons ont été rares, « Salut » est devenu en 2023 « hello ». « Hermaphrodite » n'est pas employé en 2023 et a été remplacé par « avoir les deux sexes ». Des nuances que le lecteur ne perçoit pas s'il n'a pas la version originale sous les yeux. On peut imaginer que la traduction récente est plus proche de la version anglaise avec un supplément de modernité : « Va te faire dorer … dit-il doucement » est devenu « Va te faire ... le garçon a dit doucement ».

A l'origine de ce premier roman mettant en scène le détective privé Philip Marlowe et publié en 1939, il y a deux nouvelles ( et des extraits de quatre autres ). le lecteur retrouve la trace des deux nouvelles originelles à travers la mission confiée à Marlowe au début du roman. Il y a celle du richissime général Guy Sternwood qui souhaite mettre fin au chantage qu'il subit à cause des mauvaises fréquentations de sa fille Carmen et il y a celle que lui confie ( à demi-mot ) Vivian l'autre fille du général qui voudrait bien retrouver Rusty Regan son mari disparu. Marlowe n'a qu'un seul client, le général, et une seule rémunération ( 25 dollars par jour plus les frais, même réponse à la question de 2023 « Quels sont vos tarifs » qu'à celle de 1948 « Quels sont vos prix » ). L'affaire de chantage va le confronter à des activités clandestines ( parmi lesquelles la pornographie dont on cachait l'existence à l'époque ) aux mains de gangsters. Marlowe doit jouer des poings, des cadavres jalonnent ses filatures mais l'extraordinaire perspicacité ( rien de scientifique dans ses raisonnements mais il devine beaucoup ) du détective lui permet d'arriver rapidement à ses fins non sans avoir croisé le nom de Rusty Regan à plusieurs reprises.

Expliquer la disparition du mari de Vivian va occuper Philip Marlowe dans la seconde moitié du roman. C'est cette enquête qui est la moins claire. La fusion des deux histoires ( chantage et disparition ) aboutit à un scénario au fil conducteur souvent raccroché par le hasard et les coïncidences. Il en ressort un récit pas toujours très facile à suivre et au final pas des plus convaincants. Ma lecture a surtout été entraînée par le regard de Philip Marlowe, non seulement sur les autres personnages et la société américaine de l'époque mais aussi sur tout ce qu'il observe, aucune attitude, ni même un objet n'échappe à son regard. L.A. la grande ville est bien là aussi, comme les grosses voitures ou les doubles scotches ( ou doubles whiskies selon la traduction mais peu importe ) et la police reste passive. A la fin Marlowe parle toujours du « grand sommeil ».

Félicitations et merci aux Éditions Gallimard pour cette édition retraduite qui j'espère ne manquera pas d'attirer la curiosité de ceux qui n'ont pas encore lu Raymond Chandler un des pionniers du roman noir. Pour moi l'immense mérite de cette réédition est de m'avoir incité à relire la première enquête du détective Philip Marlowe. Il n'est jamais trop tard pour lire un polar d'autrefois .

Raymond CHANDLER – le grand sommeil . Titre original « The big sleep » USA 1939. Traduit de l'anglais par Boris Vian pour la Série Noire des Éditions Gallimard en 1948. ISBN 9782070498123 .

Éditions de novembre 2023, traduction Benoît Tadié, Gallimard Série Noire Classique.
Lien : http://romans-policiers-des-..
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