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4,25

sur 2734 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis régalé, délecté et (veuillez excuser cet écart de langage) même empiffré. De cuisses en cuissots et cuisseaux, de morceaux de fesses callipyges en ventres nubiles, de viscères gobés en vagins dévorés, votre festin m'a ravi.

Mais, Monsieur Chattam, permettez moi de relever certaines imperfections afin que votre futur banquet soit plus réussi.

En premier lieu j'ai apprécié que vous donniez la vedette à notre gendarmerie nationale à la place du sempiternel "36", j'ai été en outre subjugué par votre gendarmette qui m'a beaucoup fait penser à ma chère Clarice. Mais seulement 4 gendarmes pour assumer l'enquête de si nombreux meurtres, un peu plus de sérieux s'il vous plait!

Ensuite, vous instillez la peur en affirmant que le mal , à notre époque, n'a jamais été aussi présent et se propage comme un vulgaire virus. Je n'ai certes pas d'inquiétude quant à ma descendance mais j'ai tout de même une multitude d'ancêtres et de modèles dont je suis trés fier! Mais surtout, vous en parlez sans arrét, vous disgressez sur ce sujet pendant des pages et des pages, cela en est devenu lassant.

Paradoxalement, vous prônez la famille comme principal rempart à la propagation du mal: je suis evidemment d'accord avec vous, beaucoup de mes collegues ( Gacy, Kemper, Dutroux et tant d'autres ont particulièrement souffert de l'abscence ou de la faiblesse de ce roc que constitue la cellule familliale) mais vous ne developpez pas assez cet aspect, il vous sert juste à expliquer les atermoiements de votre pâle profileur à intervenir dans l'enquête. Je dis " pâle" car il est loin de posséder la profondeur et la complexité de Joshua Broling, votre excellent profiler de la trilogie du mal.

En outre, je pense que vous avez confondu gourmet et gourmand: quelques apéritifs, une entrée, un bon plat de viande fraiche, un dessert ( que j'ai trouvé d'ailleurs succulent), tout cela arrosé d 'un bon sang primeur aurait suffi à mon bonheur, pourquoi ajouter d'autres viandes putrides et pas toujours de bon goût? Même moi j'ai failli vomir, c'est vous dire!

Enfin, j'ai trouvé que votre style n'était pas toujours adapté à vos propos; une critique fait référence à l'emploi répété du mot " doudoune" , la forme du style m'a semblé trop légère par rapport à la noirceur du fond.

Excusez moi, Monsieur Chattam, si mes critiques vous paraissent trop sévères. Qui aime bien CHATTAM bien! Je ne saurais oublier votre talent de narrateur, votre sens du suspens et votre imagination débordante

J'attends avec impatience votre prochain festin
Bien à vous
Cannibalector

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Flippant / gore/ haletant.
« Une série de meurtres a lieu un peu partout en France. Un seul point commun : le signe *e retrouvé sur toutes les scènes de crime. Alors que la fréquence et la violence augmentent inexorablement, les enquêteurs vont faire une découverte qui dépasse leur entendement. »
À lire enfermé-e à double tour dans un lieu sécurisé.
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Je referme ce livre avec un avis mitigé : le livre se lit vite, les événements s'enchainent assez bien et peu de temps mort. Mais j'ai trouvé que la volonté de Chattam de décrire toujours plus de violence tuait l'histoire. Cela est d'autant plus dommageable que cette extrême violence décrédibilise complètement certaines scènes. J'avais gardé un plutôt bon souvenir du premier Chattam que j'avais lu (Illusion), mais là je suis plutôt déçu de l'intrigue.

Les personnages gagneraient à être un peu plus "construits", mis à part Ludivine Vancker et Alexis dont on connait un peu les "à-côtés", les autres personnages apparaissent comme trop superficiels à mon goût. On n'a même pas le temps de s'attacher ou de comprendre les personnages, tout va trop vite.

Cependant, l'intrigue fonctionne, les éléments s'enchainent et s'agencent plutôt bien. le récit apporte aussi quelques événements historiques judicieusement disséminés. le suspens est lui aussi au rendez-vous.

Mais désolé, cette fois-ci ce n'était pas pour moi. Trop de violence peu tuer un bon polar, et là c'était un peu trop.
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Voilà du Chattam comme je l'aime (bon ok je n'ai jamais cessé de l'aimer en dix ans mais passons) : sanglant et torturé avec des méchants vraiment dingues et des gentils ombrageux. J'adore frissonner quand je me rends compte que nos héros se sont mis dans une m*rde sombre... Car oui, l'esprit de Noël, c'est lire des thrillers. Ce que celui-ci a de plus? Un voyage bien pensé dans la belle Cracovie, un coucou du copain Joshua et une société aussi difforme que fascinante. Un vrai bon Maxime Chattam comme l'aime les fans de l'homme et du genre.
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Voici six ans que je m'empresse de lire les deniers Chattam mais cette fois ci, j'ai attendu un mois avant de me lancer. Pourquoi ? Peut-être un pressentiment face à cette pochette sombre présentant un masque horrifique. Va-t-on, avec « La conjuration primitive », retrouver les frissons de la trilogie du mal ? Malheureusement, on en est bien loin.

Mais commençons positivement ! On retrouve avec plaisir les talents de Maxime Chattam ! Notamment du point de vue des rebondissements, chutes et autres cliffhangers ! Dans ce livre, nous sommes servis ! La plume est toujours aussi bonne et les images se dessinant facilement dans mon esprit prouve le côté très cinématographique des scènes décrites . Autrement dit, sur la forme, il n'y a rien à dire. J'ai également particulièrement apprécié les apports technologiques très présents dans ce livre ce qui est assez novateur et prouve une nouvelle fois à quel point Chattam se fond au sein des équipes réelles pour créer une équipe fictionnelle.

En revanche sur le fond, on arrive à la limite du roman. Déjà l'ambiance, noire, monochromatique, sans réelle variation qui me font regretter les moments passés aux cotés de Guy de Timée. C'est beaucoup trop sombre et on n'a même pas l'occasion de sortir à la lumière pour reprendre notre souffle. Et le message tant attendue dans les romans de Chattam est ici une répétition des romans tel que La théorie Gaïa ou Prédateurs. D'ailleurs, ce roman se place entre ces deux derniers qui sont loin d'être ses meilleurs romans et bien loin de la Trilogie du Mal ! Et pire que ça, le charismatique mais surtout très chiant profiler qui se dit faire de l'ombre à Josha Brolin, déballe des monologues qui se répètent à chaque fois. On en vient à survoler ces discussions qui n'apportent rien de nouveau.


Et enfin, j'en viens à un gros échec concernant ce thriller : la fin est très prévisible. Totalement prévisible. Un comble pour un thriller non ? Et autre chose, le second grand événement du livre m'a été spoilé par l'auteur lui-même via facebook ! Merci Internet ! une nouvelle fois aucune surprise.

On en arrive ainsi à un polar qui ravira ceux qui n'ont jamais lu Chattam, il y a de la nouveauté pour eux. Mais pour les habitués, c'est de la redite et de la reredite. Seul lot de consolation, on aura capté des clins d'oeil à Autre-monde, à la Trilogie du Mal, au Cycle de l'Homme et même, le lien de parenté entre Alexis et un certain Guy annonçant ainsi « la lignée des Timée » au coeur de l'oeuvre de Chattam.

Grande déception donc pour ce roman, on attend tout de même la suite, les personnages sont bons (si on oublie le profiler), il faut juste espérer une certaine variation dans le discours ou du moins dans le sujet discuté.
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Certes ce roman nous fait froid dans le dos par sa thématique extrêmement forte mais cependant j'ai l'impression que c'est une thématique un peu « réchauffée ». Beaucoup d'anciens films d'horreur l'ont traité... de fait, même si le livre nous apportent beaucoup de rebondissements et ne laissent (pour moi) pas présager de la fin, une fois le livre fini, je reste un peu sur ma faim...
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Des enquêteurs relèvent sur plusieurs scènes de crime le même symbole : *e. Des différences au niveau du mode opératoire, des lieux conduisent à une conclusion inquiétante. Plusieurs criminels agissent en apposant la même signature, un signe de ralliement.

La conjuration primitive est le premier tome de la série avec Ludivine Vanker (section de recherche, gendarmerie). Rythme effréné, le récit est très prenant : un chapitre commencé, presque aussitôt terminé. Un véritable "page-turner". Pourtant, je reste un peu mitigée concernant cette lecture. J'ai eu le sentiment que cela faisait beaucoup : beaucoup de meurtres horribles, beaucoup d'atrocités, beaucoup de psychopathes (là, on est sur du "cluster").
Sinon j'ai apprécié la petite apparition à la fin du roman d'un personnage de la Trilogie du mal, et le fait de recroiser ce personnage m'a incitée à me replonger dans cette trilogie.
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Oui mais bof… Voilà en résumé. D'ailleurs, je vous mets en garde, je vais pinailler… L'idée est bien (quoiqu'un peu poussive selon moi) mais j'ai peu l'impression que Maxime Chattam voulait absolument faire plus fort que la trilogie du mal et que, faute de ne pouvoir aller plus loin dans les déviances d'un tueur, il a pris l'option de les multiplier. Je ne pense pas pour autant que cela soit un mauvais roman, il y a de la tension, du suspense, des rebondissements et il y a aussi… Les doudounes, et je rassure tout le monde, rien de sexuel là-dedans. On pourra penser que j'exagère et on aura peut-être raison mais n'y a-t-il pas moyen de d'appeler un manteau autrement que doudoune? Je vous avais prévenu, je pinaille... On parle peut-être d'un infime détail mais à force de voir ce mot encore et encore, je devenais vert; enfin bon, il a peut-être perdu un pari… Donc voilà… À part les doudounes, j'ai quand même terminé le livre mais j'ai un peu l'impression qu'à force de pousser le bouchon, on se retrouve au fond de la bouteille (je sais ça ne veut rien dire mais vous voyez un peu où je veux en venir, sinon, pardon). J'aime beaucoup Maxime Chattam et je donnerai sa chance à "La Patience du diable" mais j'espère du fin fond du coeur que le Diable ne porte pas de doudoune (même si il s'habille en Prada).
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Moi qui ne connais pas Maxime Chattam dans ce registre, j'étais impatiente de commencer ma lecture.
J'ai adoré le scénario et la trame de l'histoire.⁣
Avec un rythme effréné, difficile de refermer ce livre une fois commencé.⁣
⁣Mais attention, là nous sommes dans un polar sombre, très glauque et très violent avec des scènes horribles. Cela m'a beaucoup dérangé au final.⁣
⁣Pour moi, nous sommes dans une surenchère du gore et je ne pense pas que ce soit nécessaire.⁣
C'est bien dommage car le scénario est bien ficelé et nous tient en haleine jusqu'au bout.⁣
Un bon polar, très efficace. On a la chair de poule et on aime ça mais attention âmes sensibles s'abstenir...⁣
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Lorsque Maxime Chattam est devenu père de famille, il se demanda s'il allait réussir à continuer d'écrire des thrillers, si le code "papa poule" n'allait pas "mieliser" ces romans d'une touche mièvre et douce.
Peu de temps après, il annonçait que c'était encore pire qu'avant. Que devenir père avait fait naître en lui encore plus d'imagination sanguinaire, teintée de la crainte qu'on touche à sa progéniture.
Je confirme, la plume de Chattam est encore plus violente, plus crue, plus acerbe, plus sanguinaire, plus démoniaque. Il voit l'âme de l'homme de plus en plus violente, ses actes de plus en plus enragés.
Pire, dans la conjuration primitive, il les imagine de plus en plus nombreux, se regroupant telle une horde de guerriers se fondant dans la masse. Pour en faire un nouvel ordre social, une civilisation à part entière.
Ô Monsieur Chattam, j'ai parfois serré les dents à vous lire, prise de dégoût, parfois plissé les yeux, comme pour éviter les projections de sang sur mes mains, qui serraient trop fort le livre.
Une nuit est passée depuis la lecture de la dernière page, et j'ai toujours *e gravé sur mes pupilles.
Et j'en demande, encore et encore …
La conjuration primitive obsédante.
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