AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,25

sur 2708 notes
Après avoir été sur la liste d'attente de la bibliothèque de mon quartier pendant de long mois, j'ai sauté de joie quand j'ai reçu le mail m'annonçant que mon tour était enfin arrivé pour emprunter ce nouveau cru de notre cher Maxime national.
Ni une, ni deux, une fois l'exemplaire en main et malgré une saleté de crève qui me cloue au lit, je m'attaque à ce pavé qui promet d'ores et déjà un retour aux sources pour tous les fans de la Trilogie du Mal dont je fais partie. Autant vous dire que pour cette lecture, j'ai mis le mode emmerdeuse en route, prête à pinailler dès que le moindre signe d'ennui aurait été susceptible de se présenter.

Heureusement ça commence bien, voire même très bien car nous voilà plongés en direct dans l'intrigue avec le personnage D Alexis, gendarme à la BR de Bagnolet, en route pour ce que l'on pourrait appeler "le trou du cul du monde" afin de convaincre Richard Mikelis, le meilleur criminologue de France qui se paye une retraite volontaire au fond des bois pour profiter de sa famille, d'apporter son aide dans une enquête qui commence sérieusement à piétiner. Deux tueurs, un qui répond au nom du Fantôme, l'autre de la Bête, deux tueurs dont la barbarie est sans limites et qui ne laissent aucune trace sur les lieux de leurs forfaits sauf un mystérieux symbole, un *e gravé dans la chair de leurs victimes. Malheureusement pour Alexis, son instinct lui a fait cruellement défaut car pas question pour Mikelis de reprendre du service et ce malgré le côté intéressant de l'affaire. le crime, il a assez donné ! Tenus d'agir dans l'urgence pour anticiper d'autres meurtres éventuels, Alexis et ses partenaires de la BR, Ludivine et Segnon, vont avoir du pain sur la planche car le Fantôme et la Bête vont tout simplement leur offrir un aller simple à destination de l'horreur...

Je préfère y aller franco, les neuf cercles de l'enfer, c'est carrément le monde merveilleux des bisounours à côté de ce qu'il se passe dans ce livre. Je suis partie avec un a-priori au départ, craignant retrouver une pâle copie de la Trilogie du Mal, finalement Maxime Chattam nous montre toute l'étendue de son talent et renouvelle le genre qui a fait son succès. La conjuration primitive, c'est la violence à l'état pur, ce qu'il y a de pire dans les bas instincts de l'être humain. Moi qui pensait qu'il y avait des limites au vice, je n'ai pas été déçue de la note. Tout est réuni dans ce thriller pour ne plus avoir envie de le lâcher. Les personnages sont au top, le suspense va crescendo et surtout ce que j'aime particulièrement avec Chattam, c'est cette façon de garder un côté très esthétique même quand la situation est insoutenable. Certains auteurs tomberaient vite dans le gore écoeurant mais là on assiste aux pires abominations sans avoir la nausée et le pire c'est qu'on en redemande !
Mon impression de départ était donc mauvaise car ce livre est une réussite, que ceux qui aiment Chattam n'attendent plus, vous allez adorer. Quand à moi je freine mon impatience et je ne dirait qu'une chose pour conclure : vivement la suite !
A lire !
Commenter  J’apprécie          815
Amis de l'hémoglobine, bonsoir.

Au programme, la conjuration primitive du sieur Chattam et d'entrée de jeu, l'on peut honnêtement avancer que le quota en raisiné issu de torture à base de foret de perceuse non équitable a largement été atteint, voire outrageusement dépassé.

Faut dire que nos deux nouveaux amis que sont le Fantôme et la Bête se disputent âprement le titre de bourrin démembreur et sanguinolent de l'année.
Problème, il semblerait que ces deux joyeux drilles iconoclastes aient fait des émules à travers toute l'Europe.
Un grand hourra d'encouragement à nos forces de police censées endiguer cette monstrueuse épidémie.

Comme ça, de prime abord de quatrième de couv', Chattam apparaît comme quelqu'un d'équilibré éminemment sympatoche.
Au sortir de cette lecture d'une violence descriptive rarement atteinte, le doute reste permis.
Rarement lu quelque chose d'aussi glauque, à la limite du malsain.
Un catalogue de crimes plus gores les uns que les autres et susceptibles de choquer les plus sensibles d'entre nous, c'est certain.
Le gars a poussé le vice ultime jusqu'à éviscérer un bisounours de son vivant -Grosveinard, j'ai envie de te dire heuuu, ben non, du coup- c'est dire le niveau de sévices présent dans ces quelques feuillets.
Et ce n'est pas le trio flics/profiler, pourtant rompu aux pires atrocités, qui me contredira.

Passés ces quelques désagréments digestifs, le constat est là, sans appel, cette conjuration se boit comme du p'tit lait.
Même si j'ai toujours un peu de mal avec certains épilogues expéditivement torchés et à la limite de l'invraisemblable -ici, chacun se fera son opinion-, ce récit fait montre d'une montée en puissance peu commune, proportionnelle à votre adrénaline progressivement sollicitée.
Si la personnalité de nos trois rameurs de compétition ne tranche pas avec le genre, il est à noter l'habileté machiavélique de leur créateur qui n'hésitera pas une seconde à sacrifier certains d'entre eux au profit d'une intrigue reboostée, si besoin était.

La conjuration s'avère aussi primitive que l'exultation de lecture.
Un très grand cru !
Commenter  J’apprécie          672
Alors que j'étais nostalgique de la trilogie du Mal en essayant de retrouver un bon thriller qui me plairait autant, j'ai lu quelques critiques captivantes de ce roman que je me suis alors très vite procuré.

Je suis toujours autant fascinée par l'écriture de cet auteur! Encore une fois j'ai été complètement happée par son histoire, alors qu'au départ je m'attendais à trouver un roman noir certes, mais pas avec des rebondissements aussi inattendus et déconcertants.
Le fait qu'il y ait plusieurs tueurs avec des modes opératoires différents fait déjà de ce roman un thriller très particulier. On est ici au coeur de la perversité humaine sans aucune limite. Mais le grand Chattam est toujours autant maître de sa plume pour ne pas basculer dans le gore.

La structure du livre en trois parties est excellente. J'ai d'ailleurs été très surprise à la fin de la première partie.

Le message de l'auteur dans ce roman est clair puisqu'il dénonce la vague de violence qui ne cesse d'accroître depuis ces dernières décennies mais que chacun réfute. "La société tout entière semblait préférer se mettre la tête dans le trou et se recentrer sur ses problèmes de consommation frustrée par les crises économiques récurrentes."
La part de réalité mêlée à la fiction donne toute sa crédibilité à cette histoire. On suit bien l'enquête dans tous ses détails sans jamais s'en lasser.


Bref, le thriller parfait qui possède tous les ingrédients nécessaires pour qu'on en redemande toujours plus ! Vivement le prochain !
Commenter  J’apprécie          640
Il était une fois…
« Il était une fois un conteur. Un conteur des temps modernes qui prit l'étude du mal pour spécialité. le mal sous toutes ses coutures et toutes ses blessures.
Cent fois, durant toute sa carrière de conteur, il remit son ouvrage sur le métier. L'histoire du mal était devenue sa force, son obsession et sa ligne directrice. le conteur devint compteur des pires vices et vicissitudes de notre société.
Il fut reconnu pour son travail et ses lecteurs attendirent toujours plus de lui.
Un jour, il décida de se lancer dans l'élaboration d'un récit sur le mal absolu, comme la quintessence de son oeuvre sur le sujet. Il l'appela « La conjuration primitive ».
Il prit du temps pour élaborer ce conte moderne, plus qu'à son habitude. Ce récit devait repousser les limites, tant géographiques qu'en terme d'horreur narrée.
Ce projet était ambitieux, tant il savait ses lecteurs avides de ses écrits et dans l'attente fébrile de sa nouvelle histoire.
Arriverait-il à apporter quelque chose de neuf, alors que lui et ses confrères avaient déjà tant parlé de ce sujet ?
Son travail terminé, il livra son oeuvre au public.
Tant de violence et tant d'analyse de cette violence ! Une violence inattendue, car développée à une échelle encore jamais atteinte.
Le public ne put que réagir positivement à ce nouveau récit, tant il représentait un « tourne la page » diabolique.
Un récit découpé en trois parties, une montée en douleur crescendo, où le conteur utilisa avec une parfaite maîtrise les ficelles qui surprennent et font bondir l'auditoire.
Le conteur réussit son pari obsessionnel de décrire le mal, de divertir, de choquer, de révolter et de faire réfléchir sur le sujet.
Ce conteur populaire s'appelait Chattam et avait réussi ce qui aurait pu être une gageure. Il était venu magistralement à bout de son défi. »
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
Commenter  J’apprécie          502
Des crimes atroces ont lieu un peu partout en France. le point commun de ces crimes n'est pas, comme on pourrait le croire, leur mode opératoire. Leur point commun, outre leur sauvagerie sadique, est qu'ils sont signés et revendiqués d'un "*e".
C'est Alexis Timée, à la tête d'une petite équipe spécialisée de la gendarmerie, qui doit enquêter sur ces morts. Les scènes de crime ne laissent que peu d'indices, ou alors inutilisables. Les tueurs en série sadiques et psychotiques sont censés être des individus marginaux et solitaires. Or, la fréquence et la localisation des meurtres montrent que la Bête et le Fantôme, comme on les surnomme, se coordonnent. Pour venir à bout de cette enquête au point mort, Alexis part chercher de l'aide auprès du meilleur criminologue de France, aujourd'hui au vert, qui tente d'oublier que, pour traquer le Mal, il faut en faire l'expérience soi-même.

Ca fait bien longtemps que j'aime les livres de Maxime Chattam, lectures à la fois prenantes et divertissantes, trash et bien écrites, même si certaines m'ont moins plu que d'autres.
En commençant "La conjuration primitive", j'ai eu l'impression de me retrouver au milieu d'un "bon Chattam", c'est-à-dire un livre à la facture "classique" pour cet auteur : un héros, des meurtres sanglants, avec des descriptions à couper l'appétit et le sommeil (un peu trop d'ailleurs), une piste minuscule, de l'action et du suspense. Oui mais, ça c'était avant, avant la fin de la première partie et son drame ! Et là, j'ai eu envie d'applaudir des deux mains. Parce que, dans La conjuration primitive, Maxime Chattam prend des risques, à plusieurs niveaux. Cette fin de première partie, déjà, mais aussi avec le final, qui aurait pu facilement tourner au ridicule ou au trop-plein, et qui est amené, mené et finalisé avec maestria ! Sans compter l'apparition très remarquée de Joshua Brolin, dont j'avais suivi les aventures dans "La trilogie du mal".
Bref, La conjuration primitive, malgré une surenchère dans la barbarie des meurtres commis, est un excellent thriller, et je suis ravie de savoir que, bien que cela fasse plus de dix ans que je "fréquente" les livres de Chattam, cet auteur arrive encore à me surprendre !
Commenter  J’apprécie          470
Je me suis régalé, délecté et (veuillez excuser cet écart de langage) même empiffré. De cuisses en cuissots et cuisseaux, de morceaux de fesses callipyges en ventres nubiles, de viscères gobés en vagins dévorés, votre festin m'a ravi.

Mais, Monsieur Chattam, permettez moi de relever certaines imperfections afin que votre futur banquet soit plus réussi.

En premier lieu j'ai apprécié que vous donniez la vedette à notre gendarmerie nationale à la place du sempiternel "36", j'ai été en outre subjugué par votre gendarmette qui m'a beaucoup fait penser à ma chère Clarice. Mais seulement 4 gendarmes pour assumer l'enquête de si nombreux meurtres, un peu plus de sérieux s'il vous plait!

Ensuite, vous instillez la peur en affirmant que le mal , à notre époque, n'a jamais été aussi présent et se propage comme un vulgaire virus. Je n'ai certes pas d'inquiétude quant à ma descendance mais j'ai tout de même une multitude d'ancêtres et de modèles dont je suis trés fier! Mais surtout, vous en parlez sans arrét, vous disgressez sur ce sujet pendant des pages et des pages, cela en est devenu lassant.

Paradoxalement, vous prônez la famille comme principal rempart à la propagation du mal: je suis evidemment d'accord avec vous, beaucoup de mes collegues ( Gacy, Kemper, Dutroux et tant d'autres ont particulièrement souffert de l'abscence ou de la faiblesse de ce roc que constitue la cellule familliale) mais vous ne developpez pas assez cet aspect, il vous sert juste à expliquer les atermoiements de votre pâle profileur à intervenir dans l'enquête. Je dis " pâle" car il est loin de posséder la profondeur et la complexité de Joshua Broling, votre excellent profiler de la trilogie du mal.

En outre, je pense que vous avez confondu gourmet et gourmand: quelques apéritifs, une entrée, un bon plat de viande fraiche, un dessert ( que j'ai trouvé d'ailleurs succulent), tout cela arrosé d 'un bon sang primeur aurait suffi à mon bonheur, pourquoi ajouter d'autres viandes putrides et pas toujours de bon goût? Même moi j'ai failli vomir, c'est vous dire!

Enfin, j'ai trouvé que votre style n'était pas toujours adapté à vos propos; une critique fait référence à l'emploi répété du mot " doudoune" , la forme du style m'a semblé trop légère par rapport à la noirceur du fond.

Excusez moi, Monsieur Chattam, si mes critiques vous paraissent trop sévères. Qui aime bien CHATTAM bien! Je ne saurais oublier votre talent de narrateur, votre sens du suspens et votre imagination débordante

J'attends avec impatience votre prochain festin
Bien à vous
Cannibalector

Commenter  J’apprécie          453
Dans la Conjuration primitiveMaxime Chattam confirme son statut d'expert ès cruauté/horreur en partageant une intrigue dans le genre enquête policière avec des scènes et des dialogues maniés à la plume-mitraillette.

C'est un récit en poupées russes dans une ambiance surannée est assez abominable.
Toujours très rationnel et très réaliste, le romancier français nous enchaîne dès les premières pages et même en peignant avec le noir le plus sombre, il parvient à nous séduire, car comme personne il sait parler des hommes et des femmes et des sombres désirs qui les habitent.

Maxime Chattam reste le maître des joutes intimes.
Les informations arrivent au compte-gouttes et la bonne alchimie des mots fait le reste.
Chacun de ses romans obéit à un schéma similaire: un drame originel, des familles pulvérisées et des morceaux à rassembler (au sens propre comme au sens figuré :))
Incarner le crime dans le quotidien c'est le sel de ses écrits, le Mal est omniprésent.

L'étudiant en criminologie maîtrise ses sujets, mais ce n'est pas tout.
Ses mots possèdent une luisance particulière, qui déclenchent instantanément un vortex d'images.
Les lieux très vivants précèdent l'action, des images précises se construisent ainsi dans nos cerveaux aux abois.

En rentrant dans la tête des tueurs il évoque ainsi la solitude profonde qui hante chacun d'entre nous.
Sa plume est entêtante efficace, juste, on ressent tout le désenchantement d'un monde devenu trop dur, de la violence qui gangrène la société moderne.

Renaud disait déjà dans Madame Thatcher
«  Dans cette putain d'humanité
Les assassins sont tous des frères »

Cherche-t-il à conjurer le sort en imaginant toujours le pire ?
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal??

Entre-temps je prie que ses scénarios qui germent dans son esprit, continuent à le faire, mais Oh Lord, que cela reste de la fiction!!!
Commenter  J’apprécie          430
Alexis Timée, gendarme en charge d'une affaire sur des tueurs en série particulièrement brutaux, aimerait bien que Richard Mikelis, ancien profiler, le meilleur sans doute, reprenne du service pour lui donner un coup de main sur son enquête dans laquelle il patauge.

La particularité des meurtres sur lesquels il enquête, c'est que les assassins, car ils sont forcément plusieurs, signent leurs méfaits par une marque : *e et agissent à un rythme effréné dans plusieurs pays d'Europe.

Et c'est bien ce qui finira par convaincre Mikelis de se joindre à l'enquête... la peur de la "conjuration primitive", qui conduirait "ces êtres à ne plus s'en prendre à l'individu, mais au système. Si peu à peu tous les pervers et les tueurs de masse, ou en série, se mettaient à frapper globalement. Plus seulement pour assouvir leurs fantasmes, mais aussi dans un but de domination totale."

Dans leur enquête, les gendarmes devront affronter toutes les horreurs commises par ces tueurs et pervers, jusqu'à découvrir l'incroyable évolution de ces assassins.

A mon avis :
Le moins que l'on puisse dire, c'est que Maxime Chattam n'y va pas de main morte sur la description des atrocités commises par les criminels de son roman. Rien ne nous est épargné et c'est plutôt corsé : du sang, des plaies, des égorgements, des viols, du sperme et j'en passe.

Par conséquent, les âmes sensibles devraient s'y préparer (je n'ai pas dit s'abstenir, ...ce serait dommage !).

Ceci dit, c'est aussi le moyen pour l'auteur de faire entrer son lecteur dans les profondeurs de son récit et de l'y maintenir jusqu'à la fin. Et ça marche plutôt pas mal.

Un thriller mené tambour battant, à la fois par la fréquence très rapprochée des crimes, mais aussi par les rebondissements vraiment inattendus.

Bref, un roman brutal et musclé, par certains aspects proches des romans de Jean-Christophe Grangé.

Cette critique ne serait pas complète si je ne vous disais pas cependant que j'ai trouvé la dernière partie un peu improbable et sans vouloir dévoiler l'intrigue avant l'heure, un peu too much.
J'aurai sans doute porté à 5 étoiles cette publication sans ce dernier bémol...


Retrouvez d'autres avis sur d'autres lectures sur mon blog :
https://blogdeslivresalire.blogspot.com/
Lien : https://blogdeslivresalire.b..
Commenter  J’apprécie          410
Après l'échec cuisant de ma dernière entrevue avec Maxime Chattam et son dernier opus « Lux » (voir ma chronique sur mon blog), je n'avais pas envie de rester sur une mauvaise note.

A l'occasion de sa dernière parution au format « poche » avec le tome IV (sur IV) des aventures de Ludivine Vancker, « La constance du prédateur », j'ai eu la chance de partager un moment privilégié en la compagnie de l'auteur et de trois amis blogueurs et instagrammeurs : Nathalie du compte Instagram et du blog @Mes lectures du dimanche (même alias sur Instagram), Frédéric Ernotte de @La Boîte et aussi auteur, Pascale du compte Instagram @Entre deux pages ainsi que Thibault du compte Instagram et blog @Le Belge qui lit. Toute cela avait été orchestré par le trio magique de l'Iris Noir et grâce aux Editions Pocket.

Je me suis, dès lors, dit que c'était l'occasion de lire cette quadriplégie dans l'ordre et donc, de débuter par le commencement avec « La Conjuration primitive ».

Là, j'ai pu y retrouver la plume bien noire et acérée de Maxime Chattam, comme je l'aime tant. Je l'ai dévorée littéralement (le livre bien sûr, pas l'auteur hein !) les pages montant crescendo…

De nombreuses surprises et rebondissement égrènent l'enquête policière, au point que le lecteur a l'impression de la ” vivre ” lui aussi. Chaque détail a été pensé et réfléchi ; rien n'est laissé au hasard et ça, j'apprécie beaucoup !

Bien entendu, Maxime Chattam aime se jouer de ses lecteurs et ce livre en est l'exemple criant. Page-turner incontournable de la bibliographie de l'auteur, je l'ai adoré de bout en bout…

Tellement heureuse de retrouver à nouveau les éléments que j'aime chez cet auteur, je ne peux que vous le conseiller très vivement.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
Commenter  J’apprécie          380
Un livre très émouvant! Pour un premier Chattam, je sors très éblouie du style de l'auteur, poser les yeux sur les premières pages a été une espèce course de compte à rebours, avec des pauses intérieures des personnages qui nous permet de souffler un peu, ensuite de bondir à nouveau.

Le plus fabuleux est que les personnages se partagent l'histoire et aussi l'héroïsme, ce qui nous met la puce à l'oreille sur la structure du livre qui est d'une ingéniosité imparable.

Avec beaucoup de rebonds, l'auteur nous entraîne sur des fausses routes jusqu'à la fin qu'on ne pense à sortir de la lecture un seul instant, il nous plonge aussi à chaque pas, à chaque moment, à chaque interrogation sur le devenir de l'homme, à plus forte raison de faire un retour sur ses origines car en fait, plus l'homme croit progresser, plus il fait un retour vers son état primitif, alors d'une manière bien plus cruelle corrélativement à l'extension de son intelligence, la conjuration primitive...
Commenter  J’apprécie          360




Lecteurs (7985) Voir plus



Quiz Voir plus

La faune de l'alliance des trois

Matt croise le premier animal "étrange et redoutable" dans son immeuble. Il s'agit...

D'un singe
D'un aigle royal
D'un python
D'un chat siamois
D'un caniche blanc

10 questions
328 lecteurs ont répondu
Thème : Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *}