Nous retrouvons Ludivine Vrancker, qui intègre le département des sciences du comportement, la DSC.
Pour sa première enquête à son nouveau poste, elle se voit confier une affaire dépassant l'entendement : l'affaire Charon, le tueur le plus prolifique jamais rencontré qui ressurgit du passé ! Jamais arrêté, jamais identifié.
L'enquête policière se démarque par l'aspect « secondaires » des preuves matérielles, ici abîmées par le temps.
Nous devenons, lecteurs, des profilers aiguillés par la plume de l'auteur. Nous enquêtons à l'instinct, à l'analyse du comportement, à partir de déductions. Nous dressons un portrait à partir de petits éléments glanés sur une scène de crime pour révéler, confondre un monstre.
La psychologie de l'enquêtrice est tout aussi fascinante que celle du tueur.
Comment les profilers peuvent et doivent rester objectifs avec leurs propres failles, leur vécu, pour ne pas influencer le cours d'une enquête ?
Plus largement, comment notre nature et nos actions peuvent influencer notre entourage et créer des réactions en chaîne ? Comment faire confiance à notre instinct ?
Du grand
Chattam ! Il nous entraîne dans ce que la nature humaine a de plus noir.
Le travail de recherche de l'auteur est colossal, pour ne pas tomber dans la psychologie de comptoir, pour créer de toutes pièces un tueur complexe et une enquête aussi sinueuse.
Le petit plus : nous retrouvons Ludivine pour ce 4eme tome après la conjuration primitive, la patience du diable et l'appel du néant.