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Citations sur La théorie Gaïa (84)

L'homme est toujours une bête sauvage. Nous avons passé des dizaines de milliers d'années dans la nature, à lutter pour survivre, à manger d'autres espèces pour vivre, et c'est parce que nous avons été des prédateurs féroces que nous sommes là aujourd'hui.
[...]
Si bon nombre d'organismes qui peuplent cette terre sont dangereux et puissants, c'est pourtant l'Homo sapiens qui s'est hissé au sommet de la chaîne alimentaire, grâce à la violence. [Chap 38]
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Le monde est contrôlé par à peu près six mille individus, soit 0.0001% de la population mondiale. Ce sont eux qui décident des marchés, des tendances, des dépenses, des besoins, des priorités. Bref, ils façonnent le système. Il s'agit de politiciens, certains militaires, et quelques milliardaires essentiellement.
Pour accéder à ces fonctions, il faut beaucoup d'ambition et un amour immodéré du pouvoir, qui permet de supporter les sacrifices nécessaires et la pression démesurée.
Ces deux facteurs sont les moteurs de ceux qui contrôlent le monde.
Des moteurs pervers, car il s'agit de névroses. De déviance de personnalités déséquilibrées d'une certaine manière.
Ainsi le monde est façonné par des déviants puissants.
Comment notre planète ne pourrait-elle pas prendre une trajectoire de destruction ?
Il faut se rendre à l'évidence.
Il n'y a aucune fatalité religieuse.
Rien qu'une logique animale.
Ce sont les êtres les plus agressifs de notre meute qui ont pris les rênes et nous les suivrons aveuglément.
Vers le précipice.
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'' Ecrire c'est un peu comme se construire un bateau avec des mots et naviguer sur des mers inconnus. ''
- Cité par Maxime Chattam
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Quel délicat problème scientifique pouvait donc requérir leur présence ? Jamais auparavant on ne les avait appelés pour une urgence. Il y avait là une dose de mystère aussi excitante qu'inquiétante, et Emma avait plaisanté avant d'éteindre la lumière :
- Tout cela ressemble à un film d'espionnage ou à un roman de Michael Crichton.
Ils s'étaient endormis avec difficulté, espérant seulement qu'on leur confierait le bon rôle dans ce qui ne serait pas une mission douteuse.
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Emma savait de quoi était capable l'être humain lorsqu'il était acculé, pour sa survie. Les plus faibles avaient péri les premiers, pendant l'assaut des villages. Les bons Samaritains avaient suivi de près, à force de vouloir aider tout le monde, et les courageux s'étaient fait marcher dessus par les vicieux. Elle connaissait cette logique infâme parce qu'elle était l'essence même de l'évolution des espèces. Seuls les plus avides de vie gagnaient le droit de voir le lendemain. Et lorsqu'il était retranché dans ses instincts les plus vils, l'homme redevenait un animal, le prédateur qu'il était et qui l'avait conduit à dominer la chaîne alimentaire.
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Quand j'étais gamin, on m'apprenait que je vivais en démocratie et que l'homme était bon. On je découvre que c'est la lobbycratie qui est au pouvoir et que l'homme est avide.
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Emma savait son mari tendu, elle pratiquait le décryptage de Peter DeVonck depuis presque quinze ans et pouvait interpréter chaque intonation, chaque geste, chaque regard qui sortait du cadre de ses réactions normales. C'était ce qu'Emma appelait "la phase 2 de l'Amour" : après la fusion-passion venait l'apprentissage de l'autre, le véritable autre, celui qu'il fallait apprendre à aimer sans se projeter, pour tenir la longueur. La phase la plus délicate, car une telle familiarité entraînait en général le relâchement , puis l'agacement, à moins d'un travail quotidien sur soi.
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Le piège s'était refermé sur elle sans qu'aucune idée ne la sauve. Jusqu'à la dernière seconde elle avait prié pour que survienne un deus ex machina salvateur.
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- Vous êtes en train de me suggérer quoi ? Qu’on se suicide ? Montgowitz baissa le regard.
- Il ne faut pas se faire d’illusions, ajouta-t-il tout bas.
- Je n’ai pas enduré tout ça pour finir ainsi !
- C’est pourtant le propre de nos existences, tout ce qu’on fait au final ne sert pas à grand-chose ! On crève à la fin.
- C’est la politique qui rend cynique ? Mathilde et Olivier vont quitter cette île et vivre une longue vie, et oui, ils feront partie de cette humanité si dangereuse, ils vivront cette extinction massive, mais peut-être qu’ils contribueront à sauver notre espèce, nul ne peut savoir !
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Olivier éprouvait plus de difficulté que sa sœur, il parlait moins, cultivait sa solitude. Ses cauchemars étaient encore fréquents, et il s'était mis à faire pipi au lit peu après son arrivée.
Mais Peter était confiant. C'était dans son tempérament. Olivier était un cours d'eau que la vie avait obstrué, le contraignant à devenir souterrain. Mais son eau était vive, pleine de ressources, se répétait Peter. Il suffisait de l'aider à creuser la surface et tôt ou tard, elle resurgirait à l'air libre.
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