Prédateurs

Beaucoup de suspense dans cette histoire qui nous plonge au coeur de la guerre...
Une guerre qui sévit aussi bien sur les lignes ennemies qu'au sein des troupes amies et qui nous retourne la tête autant que l'estomac par les crimes barbares et atroces qui sont commis (décapitation, éviscération et bien d'autres choses aussi appétissantes 😜)
Des personnages tous aussi intriguants les uns que les autres qui nous font souvent douter jusqu'à ce que l'on découvre leur vrai visage ! 😈

Bref, malgré quelques passages un peu longs à mon goût (notamment lors des réflexions sur la psychologie du tueur, qui ont tendance à se répéter un peu trop 🙄), c'est un sacré bon moment de lecture qui vous tiendra en haleine du début jusqu'à la fin !!! 👍

La sensation de m'être fait balader par l'auteur.
Plusieurs choses :
Déjà la WW2. Des descriptions bien claires nous permettent de nous projeter dans ce moment douloureux de l'histoire. Les détails des batailles, notamment du débarquement, nous en rappellent l'horreur.
Puis cette enquête aux multiples rebondissements, aux difficultés liées au contexte. A plusieurs moments je me suis perdu. On nous laisse croire que nous savons qui est le coupable alors que ce n'est qu'une piece du puzzle.
Pour finir, la fin justement. Ça se finit bien. Mais ça se finit mal. Comprendra qui lira.

Finalement, un excellent livre de M. Chattam (je vais peut-être en trouver un mauvais un jour, mais pas encore trouvé).
Le type de livre que j'adore lire et qui m'entraîne loin. La recherche du mal, ce mal si insaisissable, qui se cache, sournois et menteur. C'est pourtant une réalité. Ma réalité au quotidien dans mon travail.
Le mal oui, mais le mal n'est jamais que le mal. L'être humain, sa complexité, les méandres de sa psyché nous emmène toujours plus loin. Encore et encore. Comme un puit sans fond.

Personnellement, le meilleur de Maxime Chattam se trouve dans ses premiers romans. Celui-ci a presque 20 ans, il a des défauts, mais sa plume, son maintien du suspense et la morale de l'histoire en font un très bon thriller !

Critique publiée initialement sur le site Critiques Libres (2007)

Avec son dernier roman, Prédateurs, Maxime Chattam retrouve ses amours premiers, le sang, le Mal, la folie, le suspens et l'angoisse qui avaient à l'époque lancé l'auteur avec sa Trilogie du Mal. Dans le contexte de la guerre (la dernière, on suppose), de l'imminence du débarquement allié jusqu'aux zones de combat, le lieutenant Frewin de la police militaire est appelé sur les lieux d'un crime dont l'atrocité et la barbarie sont sans commune mesure avec ce que la guerre peut produire. Très vite, les crimes s'enchainent, toujours aussi cruels et monstrueux. Avec l'aide d'une jeune infirmière et de son équipe, il va traquer sans relâche ce tueur fou assoiffé de sang qui va jusqu'à décimer sa propre équipe d'enquêteurs.

Les premiers chapitres de Prédateurs feraient passer Hannibal pour un agneau silencieux, et les livres de Stephen King pour des scripts de Disney, tant la barbarie y est décrite dans tous ses détails, n'épargnant rien au lecteur de l'horreur de la torture infligée aux victimes. le choc est dur, on encaisse en tournant les pages un peu plus vite, sans ciller. Ou presque.

Dans un style plus proche de ce qui l'avait fait connaitre, Maxime Chattam nous emmène une fois encore dans un thriller palpitant dont le lecteur n'est délivré que dans les dernières pages. Un livre glaçant d'horreur, mais une enquête passionnante, une traque du Mal qui éclaire le mal en chacun des protagonistes. Et qui interroge le lecteur très justement, “Quel avenir pour nos enfants ? Ces enfants si fragiles.“

La police militaire mène son enquête sur une série de meurtres sanglants ayant lieu dans une section du bataillon. Ann, infirmière, pour une raison que l'on ignore, est très impliquée dans l'enquête. Ce livre nous permet de suivre les indices aux côtés de personnages tous plus secrets les uns que les autres. le suspens plane jusque dans les derniers chapitres. Qui est capable de telles atrocités au sein même de l'armée? Contre les siens? La police militaire arrivera t elle à stopper un tel prédateur pourtant si bien organisé? Qui est le réel prédateur dans une guerre comme celle ci?

Une guerre sans nom que l'on devine être de 39-45 avec son débarquement du 6 juin 44.
De jeunes soldats tués dans d'atroces mutilations. Un lieutenant de la police militaire, Craig Frewin (qui a un terrible secret) enquête, avec l'aide de son second Matters (qui a un terrible secret puisqu'il est homosexuel) et de Ann, une jolie infirmière (qui a un terrible secret) qui tombe amoureuse de Frewin. Puis toute une famille massacrée, puis après six mois d'arrêt, les membres de l'équipes de Frewin se font tués les uns après les autres.
Une grande première partie haletante, une analyse du mal, de ses origines, des psychopathes, une vraie enquête de profiler. Tout un ensemble de fausses pistes avec un tueur que l'on ne soupçonnait pas (Risbi l'évrivain). Une fin un peu décevante car peu d'explication sur le pourquoi des premiers meurtres (tête de bélier, scorpion, balance...). le fait qu'il voulait se couvrir est un peu léger comme explication.
Une approche du mal avec la guerre et les instincts primales de l'homme.
Car les Prédateurs, ce ne sont que les hommes.

Nous passons de l'attente du quai d'embarquement au destroyer, jusqu'au débarquement, scène de guerre. La Police Militaire (PM) doit continuer son enquête entre les scènes de combats. Une environnement atypique et des conditions dégradées.

📷 Entre la plage qui n'a plus rien d'apaisant, les hérissons tchèques et les barges qui s'échouent violemment, la PM traque un meurtrier parmi les morts et les soldats.

J'apprécie beaucoup l'histoire et l'environnement, m'intéressant aux faits de guerre. Mais le fait de mener une enquête de la sorte sur un champ de bataille me rend perplexe. Pour autant, je me suis laissée portée et c'est un (presque) coup de coeur ! Il m'a manqué un peu plus d'attache aux personnages.

Puis on arrive à un moment où j'ai moins apprécié la tournure, les pistes prises, vers les 300 pages (ceux qui l'auraient lu verront peut-être de quoi je parle). Je me dis : comment ont-ils pu croire à cela ? Mais tout s'accélère et se décante à la fin. Tout s'explique. Finalement, ce n'est peut être pas ça que chacun de nous attendait.

En bref, je vous recommande cet ouvrage riche en rebondissements, dépaysant et avec (toujours) une très belle analyse criminologique de la part de #chattam.

J'ai retrouvé, avec Prédateurs, le Maxime Chattam de la trilogie du Mal, celui qui analyse et décortique l'âme humaine et fait surgir ce qu'elle a de plus abject.
Dans un camp militaire, des hommes sont assassinés et leurs meurtres sont des mises en scène atroces. le mot est faible. le lieutenant Frewin, de la Police Militaire, se charge de résoudre cette enquête. Mais lui-même n'a-t-il pas des choses à cacher? Des rumeurs courent sur lui... Tout comme la belle Ann, infirmière, qui se retrouve à le seconder: que cache-t-elle?
C'est la guerre. Mais laquelle? On ne sait pas. La Guerre, c'est tout. Les soldats partent au combat sans savoir lesquels auront la chance de revenir et chacun trouve des subterfuges pour réussir à y aller sans montrer la peur qui les habite. Ces combats exacerbent-t-ils la violence enfouie en chacun où bien l'âme du meurtrier était-elle déjà pourrie avant tout cela?
Toute cette atmosphère pesante dans un scénario qui s'approche d'un huis-clos rend la lecture aussi bien addictive qu'oppressante. le Mal peut surgir de n'importe où...

Très bonne intrigue ultra prenante, on cherche le coupable jusqu'au bout, chaque personnages a sa part d'ombre et on les soupçonnent tous tour à tour. Juste un bémol quant au cadre, pas une fois on ne sait quelle est le conflit dans lequel les soldats sont engagés, on ne connait pas non plus leurs nationalités… Il semblent que l'on soit sur une unité de GI pendant le débarquement mais rien ne le prouve puisque Maxime Chattam ne l'a pas littéralement précisé.

Un roman sombre avec des personnages torturés. L'ambiance est lourde et pesante. Je n'ai malheureusement pas réussi à « rentrer » dans l'histoire, à m'attacher aux personnages. Cependant, j'ai voulu aller jusqu'au bout de ma lecture pour savoir qui était l'assassin et j'ai bien fait car la deuxième moitié se lit plus rapidement.
Je pense que comme ce roman se déroule dans le milieu militaire et que je n'ai pas forcement l'habitude de ce genre, j'ai un peu moins accroché qu'avec les autres titres de cet auteur.
De plus, le fait de ne pas arriver à dater / situer le roman m'a également déroutée.
En conclusion, ce n'est pas mon préféré mais je sais que je m'en rappellerai pour toutes ces raisons.

J'attends maintenant le 3e volet de cette trilogie pour avoir une vue d'ensemble.