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Le reste du monde tome 2 sur 4
EAN : 9782203097544
110 pages
Casterman (05/10/2016)
3.78/5   113 notes
Résumé :
Le désastre semble avoir tout balayé. Seul subsiste pour Marie et ses jeunes protégés l'espoir de rejoindre la civilisation.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Deuxiéme partie du voyage collapsologique. La petite famille apprend à survivre en découvrant les classiques du retour à l'état sauvage : les animaux, les plantes etc...
Je me suis habitué aux traits de J.C. Chauzy et la force insufflée au personnage principal (Marie) réussit à emporter les quelques réserves émises au tome 1.
La narration confiée au plus jeune des fils, le plus fragile et donc le plus proche de Marie, conforte la sensation du "seuls contre tous" proposé par l'auteur.
Les planches du désastre sont encore plus saisissantes, c'est un très beau travail graphique. Sans analyser les couleurs (j'ai vu que d'autres le font, et c'est très bien), ces fresques apocalyptiques nous laissent sans voix.
L'histoire aurait pu s'arrêter là si quelques pistes de suite n'émaillaient le scénario. Attention à ne pas tomber dans le travers "saison 5" des séries d'aujourd'hui...
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Les couleurs des planches ont évolué dans ce monde d'après, très noir, tragique à de nombreux moments, mais toujours intéressant à découvrir, au fil d'événements plutôt malencontreux.

Ainsi, le bel orangé de la montagne du tome 1 s'est transformé en un jaune ocre, environné d'un ciel noir d'encre, le tout donnant un ensemble très esthétique. Ensuite, ce sont les gris et les noirs qui dominent avec toujours le rouge qui, dans ce tome, figure souvent le sang.

Le périple de la mère avec ses enfant se poursuit, douloureusement, dans la violence, animale ou humaine. Avec, malgré les malheurs, une éclaircie en fin du tome, figurée par des couleurs jaune pastel très appropriées.

Des planches saisissantes, ponts effondrés partiellement, trains fracassés, barrage brisé, bateaux égarés à des kilomètres de la mer, une très bonne BD.








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Dans ce second tome, c'est avec plaisir et appréhension que j'ai retrouvé Marie et ses enfants en fuite dans un monde dévasté après un tremblement de terre cataclysmique. Bien sûr, ils espèrent trouver un endroit épargné où se poser, car ils ne connaissent pas l'ampleur des dégâts. Dans cette fuite éperdue, pleine de dangers il faut trouver de quoi se nourrir, un endroit où dormir, la vie devient précaire. Dans ce contexte, les bisbilles familiales deviennent dérisoires et la rancoeur de Marie contre son ex-mari s'estompe. Il s'est réfugié en Espagne, peut-être la seule issue possible pour Marie et ses deux garçons.
Leur fuite vers la mer en traversant des montagnes, des villes dévastées et en évitant les pilleurs, rappelle le roman « sur la route » de Cormac McCarthy, c'est aussi angoissant et terrible.
L'histoire s'appuie sur des dessins réalistes et saisissants, surtout lorsqu'ils sont pleine page. Les couleurs ou dominent le rouge, le gris et l'ocre subliment les paysages de désolation.
Un roman graphique très soigné mais dont le thème inquiétant peut mettre mal à l'aise.

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Des tremblements de terre partout en Europe ont provoqué des dégâts irréversibles et la civilisation vacille. Marie, prof de français en vacances avec ses deux enfants, se retrouve coincée dans les Pyrénées, dans une vallée isolée entre Bagnères-de-Luchon et le col de Peyresourde. Décidée à rejoindre son ex-mari en Espagne, elle s'équipe et entraîne sa progéniture dans une fuite éperdue pleine de dangers.

Le premier tome de ce diptyque posait le cadre du récit (la catastrophe, la prise de conscience de son ampleur, la sidération, la remobilisation, l'organisation concrète d'une vie loin des balises habituelles, les premiers réflexes de survie). Avec ce second volume, on suit Marie et ses enfants dans leur voyage vers la mer, là où ils pensent trouver un environnement plus calme et plus accueillant. le cheminement est périlleux, loin des rôdeurs et des pilleurs, dans des maisons abandonnées, avec pour seule nourriture quelques boîtes de conserves trouvées dans des supermarchés en ruines. La faim, le froid, la peur, la fatigue, le moral en berne… la situation se détériore au fil des pages pour devenir franchement dramatique. Chauzy n'épargne pas ses personnages, il livre une vision sans concession du chaos, d'un retour à la sauvagerie qui éloigne toute forme d'humanité. Ne plus faire confiance à personne, tuer ou être tuer, avancer coûte que coûte, ne plus penser au passé et à ce qu'il avait de rassurant, garder espoir malgré tout… la tâche est difficile, voire insurmontable.

Le propos est d'une noirceur totale, même si la fin laisse une porte entrouverte vers un avenir possible. C'est donc une lecture plutôt plombante, sublimée par un dessin au cordeau, des cadrages vertigineux et des paysages de désolation d'une surprenante beauté.

Aucun doute, les amateurs du genre seront conquis. Et pour moi qui suis loin d'en être un (d'amateur du genre), la plongée au coeur du désastre se sera révélée aussi intense que dérangeante.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Deuxième tome de cette série où l'on retrouve, je ne dirais pas avec plaisir mais plutôt avec angoisse, cette famille livrée à elle-même. Elle pensait que le plus dur était passé mais va vite déchantée, la route sera encore longue.
Cette suite tient ses promesses au niveau scénario, nous réservant quelques surprises. le dessin est toujours au rendez-vous avec de superbes doubles planches.
N'hésitez pas si vous aimez les ambiances catastrophes.
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critiques presse (3)
LaFabriqueaBulles
22 novembre 2017
Avec le deuxième tome de son diptyque apocalyptique, Chauzy nous entraîne toujours plus loin sur les pentes glissantes et ravinées d’une fin du monde superbement paysagée à l’aquarelle.
Lire la critique sur le site : LaFabriqueaBulles
BDGest
21 octobre 2016
Le scénario, un peu mou, n'apporte rien à un genre maintes fois abordé dans la littérature, le cinéma et la bande dessinée.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
18 octobre 2016
Une fin d’histoire oppressante à souhait, menée de main de maître par un Jean-Christophe Chauzy polyvalent qui sait jouer avec nos sens. Frissons garantis !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Quand on marche, j'essaie de penser à des trucs sympas . Faire des dessins ou jouer avec mes legos, fabriquer des pod racers ou des vaisseaux.
Faire des trucs avec papa.
Mais faut toujours faire des choses pas drôles comme trouver un abri pour dormir ou chercher de quoi manger.
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- Je suis tellement triste que c'est comme si j'étais mort.
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On n'est plus si loin de la côte, les garçons. ...et le ciel se dégage enfin
La direction était la bonne.
Ça veut dire qu'il y a un espoir.
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Alors quand je suis trop triste, j'ouvre son carnet.
Elle a pas arrêté d'y écrire. Elle raconte notre histoire.
Elle me manque.
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- Des pillards ! Des assassins !
Pas de pitié pour les sans-pitié !
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Videos de Jean-Christophe Chauzy (11) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Christophe Chauzy
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