Annie au milieu

Un roman bouleversant qui plonge le lecteur dans une famille dont une des filles est trisomique. Annie est touchante, sensible, et bien dynamique. Sa famille l'entoure du mieux qu'elle peut mais en passant parfois à côté des besoins d'Harold et Velma. Tous les deux ont leur secret et ont accepté de vivre dans l'ombre de leur soeur. La narration est fantastique, à trois voix. Chacun évolue pour affirmer sa personnalité et se construire. Certains moments sont loufoques notamment lorsque la grand mère décide de faire participer sa famille au défilé des majorettes pour suivre les désirs d'Annie. Ces tranches de vie resteront longtemps dans ma mémoire. Belle découverte !

Et si l'on dansait sans règles? Que l'on vivait? Que l'on aimait?
Est-il possible de surmonter sa différence ou même celle de ses proches pour vivre avec et être épanoui(e)?
De danser avec elle, la transformer en Soleil?
Je sais qu'il est possible de rire et pleurer quelques larmes conséquemment.
J'ai adoré cet optimisme utilisé pour faire face aux injustices, la famille d'Annie soudée contre les décharges de leur entourage( commentaires déplacés, moqueries…)

La plume de l'autrice est légère et agréable; juste parfaite !

À savoir:
Velma est étourdie, passionnée, timide, discrète et cachée derrière son crayon.
Son grand frère Harold, lui ne cache que son secret…
Leur petite soeur est plus joyeuse, plus petite, plus dodue, plus tout. Elle est atteinte de trisomie. Et ce qu'elle aime plus que tout, c'est danser avec les Majorettes. Mais que faire quand elle en est rejetée?
Sa famille doit à tout prix l'aider.
Une aventure familiale.

Un livre à croquer, ne se lit pas en une nuit.
À déguster pendant de nombreuses heures.

Juste, lisez-le, c'est tout!
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Quelle jolie pépite que ce roman !

Nous y faisons la connaissance d'Harold, Annie et Velma, trois frères et soeurs, qui se partagent les chapitres pour nous raconter leur histoire. Harold est l'aîné, Annie est au milieu et Velma est la petite dernière. Une famille classique pourrait-on dire. Oui mais non, parce qu'Annie est trisomique.

A travers le regard des trois enfants (qui n'en sont plus vraiment puisqu'ils sont tous les trois au lycée), nous découvrons le quotidien de cette famille peu ordinaire. Nous voyons comment tout s'articule autour d'Annie, de son handicap, de sa personnalité. Annie est une jeune fille que tout rend joyeuse, elle aime sa famille, elle aime les gens, même ceux qu'elle ne connait pas. Annie, elle adore Dalida et les majorettes, et elle a une poule appelée Gigi l'amoroso. Elle est entourée de ses parents, de son frère, de sa soeur, de sa grand-mère un peu fantasque, des gens avec qui elle travaille et chacun la protège, lui montre qu'il l'aime à sa façon. Lire les chapitres d'Annie, c'est se prendre un arc en ciel dans la tronche et en sortir avec le sourire, même quand ce n'est pas toujours drôle, parce qu'Annie a cette incroyable capacité à tout transformer en positif.

Lire les chapitres d'Harold et Velma, c'est comprendre comment la place que leur soeur occupe dans leur vie, dans leur famille. Aucun des deux n'est bien dans sa peau. Harold est complètement dépassé au lycée. Quand il était petit, ses parents étaient constamment sollicités par Annie et il a dû se débrouiller tout seul, un peu livré à lui-même. Il a appris à ne pas montrer ses difficultés, à tricher pour les cacher. Mais arrivé au lycée, c'est plus difficile de montrer qu'il ne sait pas lire et il se sent mal, il se sent nul. Velma, elle, a grandi avec dans l'idée qu'elle n'était née que pour prouver que ses parents pouvaient avoir un autre enfant "normal" et pour qu'elle s'occupe de sa soeur, plus tard. Elle est totalement effacée, sans amies, d'une timidité presque maladive, presque invisible aux yeux de beaucoup, et un peu aussi, parfois, aux yeux de ses parents. Comment rivaliser avec Annie ? Et pourtant, ils l'aiment, leur soeur, ils n'imaginent pas leur vie sans elle. Pour autant, on sent qu'ils ne sont pas totalement épanouis, qu'ils manquent d'attention. C'est très touchant de lire leur façon de voir les choses.

Face à ce livre, je ne peux que saluer la plume d'Emilie Chazerand. En effet, chaque enfant a son propre style. Harold s'exprime en prose, sans fioritures, dans un style direct et efficace. Velma utilise davantage le vers libre et se tourne vers des tournures plus métaphoriques (en artiste, elle joue avec les mots). Et Annie a un style bien à elle, grammaticalement incorrect, avec ses expressions et ses mots déformés, sa façon d'expliquer les choses qu'elle ne comprend pas toujours avec ses propres mots (et parfois elle est à côté de la plaque). J'ai vraiment beaucoup aimé cette diversité de style qui, à mon sens, apporte beaucoup à cette histoire.

Une excellente lecture que je vous recommande chaudement !

J'ai commencé ma lecture un peu déstabilisé. Je pensais lire un roman feel-good et je me suis retrouvé dans une ambiance plutôt triste et sombre. Mais c'est comme ça que commence les meilleurs feel-good me direz-vous ! Et bien oui, en tout cas ce roman confirme la règle car ça à été une très bonne lecture.
On est donc plongé au coeur de l'histoire d'une famille dysfonctionnelle, raconté à 3 voix ce qui en fait sa richesse et sa réussite.
Beaucoup de thèmes de société sont abordés et plus ou moins approfondie, mais tout est quand même très bien fait : homosexualité, trisomie, cancer, solitude, échec scolaire...
Les personnages font vraiment la force de ce roman, ils sont tous très complets, différents, attachants et réalistes. Même s'il faut noter qu'on reste sur une histoire très romancée.
Finalement, malgré une mise en contexte sombre et des sujets pas toujours tendre, ce roman est brillant et réconfortant comme un soleil et comme Annie 🌤!

Ce livre, c'est la lecture commune qui était prévue pour ce mois de septembre.

Et ben je peux te dire que je suis trop heureuse de l'avoir choisi.

Annie est la petite soeur de Harold et la grande soeur de Velma. D'où le « Annie au milieu ». Annie est drôle, Annie est solaire, Annie est pleine d'amour et Annie a quelque chose en plus. Un tout petit truc de rien du tout, mais qui change quand même toute sa vie et bouleverse celle de sa famille. Annie est trisomique.

Annie fait parti des pom-pom girls, elle adore ça. Mais quand on lui apprend qu'elle ne peut plus en faire partie et donc ne pas participer au défilé, sa famille se mobilise : elle fera ce défilé. Ils le feront, tous ensemble.

Ce livre est beau, ce livre est fort, ce livre est plein de rire et d'émotions. Il fait partie de ces livres qui, quand on les referme, nous donnent envie de faire un câlin à notre famille et à ceux qu'on aime.

Si tu connais le film « Little Miss Sunshine », Annie au milieu lui ressemble. On a cette famille unie, pleine de défauts, chacun avec sa personnalité et qui décide un jour de se battre pour l'un des leurs, parce que la vie est trop injuste, qu'il y a des gens trop bêtes et que se battre pour une personne qu'on aime, c'est la meilleure des raisons, non ?

Dans le livre, 3 points de vues. Harold, Velma et Annie racontent cette histoire. Quand on est dans la tête d'Annie, c'est incroyable. On ressent le poids du regard des autres sur elle. On vit sa candeur et sa fraîcheur. Velma est timide et réservée, même dans la mise en page des chapitres, on le voit (j'ai adoré). Harold est peut-être celui qui s'exprime le plus « normalement », mais n'en reste pas moins plein de doutes et cache beaucoup de choses aux autres.

On rit, on aime, on stress avec eux.

Il faut lire ce livre. C'est une bouffée d'air fraiche, qui fait tellement du bien. Même si on verse quelques larmes à la fin (après, c'est peut-être moi qui suis très sensible, aussi 🙄).

Déjà, la couverture est sublime vous ne trouvez pas ? J'aime trop ce mélange de couleurs vives qui inspire la joie de vivre. Il représente bien l'histoire je trouve, on suit le quotidien d'une famille heureuse avec trois points de vue qui s'alternent: Annie, une jeune fille atteinte de trisomie 21, Velma sa soeur et Harold son frère. J'ai accroché avec les trois personnages et j'avais l'impression qu'il y avait trois écritures différentes tellement les trois personnages étaient distincts par leur façon de parler, leur façon d'être, c'était un point très fort selon moi. Ensuite, le thème de la trisomie est assez original, je ne l'ai jamais lu en young adult et le découvrir avec trois points de vue permet aux lecteurs de se mettre à la place de la personne en question et de son entourage. Ce n'est pas toujours facile pour eux, ils partagent leurs moments de bonheur mais aussi leurs épreuves, c'est très inspirant. Malgré le thème, le livre est rempli d'humour, de bonne humeur. C'est un feel good réconfortant qui se lit rapidement avec une famille super positive qui s'entraide, une lecture agréable comme j'ai l'habitude d'en lire chez les éditions Sarbacane.

(J'ai trop aimé les pages avant les chapitres de Velma où elle liste 21 choses comme par exemple 21 odeurs réconfortantes, 21 sons merveilleux,… ça m'a passionnée !)
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J'ai beaucoup aimé cette lecture. Les alternances entre les points de vue de Velma, Annie et Harold, chacun son langage, sa façon de voir de le monde. Et l'écriture différente lorsque c'est un chapitre d'Annie. L'histoire de déroule doucement, on découvre cette famille pas tout à fait comme les autres. Un peu loufoques, prêts à tout pour Annie qu'ils chérissent tous, même si parfois ils vivent mal qu'elle soit au centre de l'attention.

Elle est adolescente, souriante, trisomique et elle voit le monde autrement. Pour elle, tout est amplifié, les joies mais aussi les peines.

C'est un beau roman sur la différence. On ne peut pas ne pas s'attacher aux différents personnages. Chacun cache ses failles, qui vont se dévoiler progressivement et rendre l'histoire encore plus touchante. C'est doux, drôle, tendre. Je vous conseille de rencontrer vous aussi la famille d'Annie au travers de cette lecture

Il faut croire que je prends goût aux romans d'Emilie Chazerand... J'ai beau émettre des réserves à chaque titre lu, j'y retourne inlassablement. Une fois de plus, avec "Annie au milieu", l'autrice nous offre une histoire très humaine, très vraie, bien ancrée dans la réalité. Annie a 2 parents, 1 frère et 1 soeur mais surtout 1 chromosome en trop. Dans notre société où on est champion des non-dits et des faux semblants, il est difficile de trouver à s'intégrer quand on ne comprend pas les codes. Mais les difficultés sont aussi bien présentes pour Velma et Harold, la soeur et le frère. Comment se faire une place dans la famille, dans la fratrie, quand on a une soeur qui demande tant d'attention ? Quand la vie ne tourne qu'autour d'elle ? Ils se sont élevés seuls, ont dû être autonomes très rapidement... Et ont toujours eu le sentiment de ne pas pouvoir se confier à leurs parents pour ne pas leur rajouter de difficultés. Ça ronge. Malgré le réalisme, on retrouve une nouvelle fois le côté déjanté d'Emilie Chazerand. Vous imaginez une famille qui monte son groupe de majorettes alors qu'une seule personne possède la passion ? Dans ce roman, trois points de vue se succèdent, ceux de Velma, Harold et Annie. Cela les rend tous attachants. On comprend bien mieux les relations qui les unient. L'autrice a su adapter son style à chacun. Mais cela fait que certains chapitres ne sont pas très agréables à lire. Je pense à ceux d'Annie, qui, en plus, peut paraître étouffante de par son caractère très enjoué. J'aurais aimé quelques chapitres concernant les parents. Cela aurait permis de comprendre leurs manies, leurs rigidités. 

Un roman qui reste à découvrir pour le traitement intelligent du handicap.
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J'attendais avec impatience ce nouveau roman d'E. Chazerand et, à peine sorti je l'ai acheté et dévoré tout cru! Car ma patience a été récompensée par un roman aussi fort que tendre. Une fois de plus, après Falalalalala, E. Chazerand confirme sa capacité à évoquer le sujet du handicap et de la déflagration que celui-ci implique dans une famille de façon très réaliste mais sans aucun misérabilisme. C'est frais, ponctué d'humour et écrit de façon originale. En effet, dans ce roman à trois voix, l'autrice alterne les points de vue jusque dans la façon de rédiger. Cela apporte un rythme (qui manquait peut-être à Falalalala) et démultiplie les façons d'appréhender et de comprendre l'histoire. On rit beaucoup, on s'émeut tout autant. C'est un véritable coup de coeur pour moi en cette rentrée littéraire 2021!!

Je l'attendais avec une grande impatience ce nouveau roman d'Emilie Chazerand.
Et le voilà : Annie au milieu. Un roman comme seule Emilie Chazerand sait en écrire. Un texte drôle, triste, osé, original, loufoque, touchant, unique.

Ce livre, c'est celui de trois personnages : Harold, Velma et au milieu, Annie.
Alternativement, on écoute les voix des trois membres de cette même famille.

Harold est l'aîné. Un garçon que tout le monde apprécie, qui donne le change et qui semble bien dans sa peau. Qui semble… Car Harold cache bien son jeu. Il aimerait qu'on l'écoute. Il aimerait dire ce qu'il a sur le coeur. Oui, mais il n'ose pas. Et puis, il y a Annie….

Velma, c'est la benjamine. Réservée, effacée, elle ne prend pas de place. Elle se sent invisible. Elle aimerait qu'on fasse plus attention à elle, parfois. Qu'on l'écoute aussi. Mais, il y a Annie...

Annie au milieu. Annie qui rayonne et qui retient l'attention. Annie pleine de vie. Annie qui a un chromosome en plus. Annie avec sa trisomie 21.

Annie est une héroïne à part. Sa voix fait vibrer ce livre, vraiment. Avais-je déjà lu un roman qui donne la parole à une personne atteinte de cette maladie génétique ? Jamais. Est-ce qu'Emilie Chazerand parvient à la faire sonner juste? Pour moi oui. Annie nous parle avec innocence. Elle nous fait rire sans que l'on ait envie de rire d'elle. Jamais. Elle est touchante.
Elle est aussi une grande fan de Dalida et ça, pour moi, c'est quelque chose (j'ai une passion secrète pour la chanteuse).
J'ai vraiment aimé l'entendre nous raconter (Annie, pas Dalida) sa famille, ses problèmes, ses joies.
Si Annie est au milieu, il y a aussi ce frère et cette soeur qui peinent à trouver leur place sur les côtés. Je les ai tout autant aimés. Difficultés personnelles, familiales, identitaires… leur vie tourne autour d'Annie mais pas que.
Et puis il y a toute une galerie de personnages épatants qui gravitent autour : la grand-mère imbuvable mais très cash qui balance à tous et toutes leurs quatre vérités (j'aimerais être parfois un peu comme elle, sans être aussi peau de vache), Dolorès, la coach de danse qui "tyrannise" la famille d'Annie ou encore le très touchant Hui Zhou (dont la mère s'appelle Bi…Jeu de mots qui fonctionne avec moi) ami d'Annie mais aussi bientôt de toute la famille.
La fratrie n'est pas livrée à elle-même. Il y a aussi des parents à l'origine de ses enfants. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils font ce qu'ils peuvent. Je les ai trouvés courageux. Ils m'ont fait réfléchir. Vraiment. Comment aurais-je réagi à leur place face à la maladie ? Peut-on juger leurs actes ? Non, bien sûr que non. Et nous ne sommes pas là pour ça.
Il y a un spectacle qui se prépare. Et on a très envie de voir ça.

Je suis totalement conquise (le mot est faible) par ce nouveau roman de cette autrice que j'aime tant. Sur un air de Dalida mais aussi d'Orelsan (grand écart parfait), Annie nous prend par la main, nous fait tournoyer, nous renverse le coeur et rire aux éclats en même temps. Un livre éclatant et inoubliable.
A lire absolument !
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