Une histoire très belle et très douce écrite finement et sans horribles détails, comme le laissait supposer le résumé.
Je m'attendais à un roman plus difficile à lire, plus sombre, plus violent mais non : tout n'est que douceur, tendresse et ode à l'espoir comme à la vie, toujours plus forte que la mort.
Le parallèle entre le manège et la vie qui tournent tous deux sans fin est également sublime.
Seul point noir pour moi : la chronologie destructurée. On passe du présent au passé, du passé au présent et ainsi de suite. C'est déstabilisant pour la lecture, pour ma part : ça me fait plus perdre le fil que plonger dans l'histoire.
Mais les personnages sont attachants, riches et construits, on les aime ou les déteste, c'est comme ça, c'est simple, c'est beau.
Ce roman est beau, lisez-le.
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Omar-Jo, un enfant voit son père et sa mère tués dans un attentat, pendant la guerre du Liban ; lui même y laissera un bras…Alors son grand père l'envoie à Paris dans la famille. A Paris, c'est là que vit Maxime, un jeune forain dont le manège périclite. Omar-Jo va l'aider ; et une amitié va bientôt naître entre ces deux là. Une amitié qui fait fi des différences, justement.
Très poétique. Non chronologique, le passé se dévoile petit à petit.
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