Exemple de rendez-vous raté, de l'auteur qu'on découvre le mauvais jour, du livre ouvert trop tard, ou trop tôt : j'ai bien senti la puissance dans l'écriture et le scenario, mais je n'ai pas été emportée.
Peut-être parce que j'ai compris très vite qui est le méchant et que la fin de l'histoire m'a semblée attendue. Peut-être aussi parce que l'aspect dédoublement de personnalités
De Bone, né de la nécessité d'oublier pour survivre, est artificiel.
On ne peut raisonnablement pas attendre d'un type, égaré dans les rues de New York depuis un an, muet et visiblement en proie à une grande tension intérieure, qu'il se "réveille" brusquement de son état léthargique et redevienne un homme tout à fait ordinaire.
Pourtant, ce
Bone devient un personnage attachant au fil de l'histoire.
Et je ne peux négliger le regard attentif et amical de l'auteur sur la population des sans-abris newyorkais, ses misères et son humanité, dépeints avec beaucoup d' a-propos.