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Gwendy Peterson a 37 ans et a été élue représentante au congrès au partie démocrate pour le Maine. Avant les congés de fin d'année auprès de ses parents à Castle Rock et le passage à l'an 2000, la boîte à boutons réapparaît sans une explication.

J'ai retrouvé avec plaisir le personnage de Gwendy, sa nouvelle vie, Castle Rock et ses habitants qui doivent faire face à des disparitions de jeunes filles. Gwendy a eu une vie agréable, facile mais elle doit affronter la maladie pour l'un des ses proches et s'interroge sur sa vie, est-ce elle qui tient les manettes ou la boite ? La plume de l'auteur est agréable et je me suis entièrement immergée dans ce conte. Juste un regret sur le dénouement de l'enquête.

Hâte de lire le dernier tome.
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La suite de Gwendy et la boîte à boutons se fait sans Stephen King.

Une petite histoire gentillette dans laquelle Richard Chizmar ne tient pas ses promesses mais que l'on lira pour faire la jonction avec le troisième et dernier volet où le maître de l'horreur revient donner un petite coup de boost à cette trilogie.
Lien : https://quoilire.wordpress.c..
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La Plume magique de GwendyRichard Chizmar (USA, 1965) – 2021 – éditions « le livre de poche »
Imaginez une boîte de pandore moderne donnée non pas par Zeus mais par un inconnu contemporain. Quel mal renfermerait-elle ? L'apocalypse ? Et combien de temps restera elle fermée ?
Au moins ce n'est pas un taiseux.
J'ai pas tout suivi à l'histoire et pour dire vrai je me suis un peu ennuyé. J'ai bien compris qu'il y avait quelques temps forts, mais j'ai trouvé que ce n'était pas très en rythme.
Cela nous parle de la magie, que l'on y croit ou pas. le fait qu'un beau rocher tourne suivant un axe précis autour d'une boule de feu géante est déjà assez magique comme ça…
Contrairement à certaines fois, je me suis force à lire le roman jusqu'au bout… Si j'ai pu faire ça c'est que c'était « pas trop pire » mes lectures du moment voilà…
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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D'une lenteur épouvantable. Une foultitude de personnages dont les trois quart n'ont rien à voir avec l'histoire. Un suspect facile, deviné rapidement, des enquêteurs naifs. Une Gwendy qui a peur de son ombre. le reste : retrouvailles amicales, dialogues creux, philosophie et politique. Une histoire totalement prévisible, et minimum 3 fois trop longue tellement c'est délayé. Alors, peut-être que ces interminables longueurs servent-elles à l'introduction du troisième roman sur Gwendy, une histoire plus fouillée et écrite avec le King ? Espérons le !
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Livre très agréable même s'il présente moins d'intérêt que le premuer volume. Ce second tome reprend la suite des aventures de Gwendy lorsque celle-ci est adulte et en poste.
On en apprend un petit peu plus sur la boîte mais peu.
Ce livre se lit très bien et permet de passer un bon moment.
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J'ignore qui de l'auteur ou du traducteur a encore des progrès à faire, toujours est-il que la lecture est plutôt fastidieuse. Les situations décrites par Chizmar et l'évolution de l'intrigue sont loin de la maestria de King. Toujours est-il que l'histoire se laisse vivre, on retrouve avec plaisir Gwendy qui retrouve, avec un peu moins de plaisir, sa boîte à boutons... Plaisir donc gâché par l'écriture et (ou ?) la traduction... dommage.
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Dans ce deuxième volume de ce qui va devenir une trilogie, Stephen King n'a écrit qu'une préface. L'unique auteur est Richard Chizmar. Je dois dire qu'il manque une perspective plus large sur la Boîte à Boutons et qu'elle n'est qu'un outil utilisé par Gwendy de manière opportuniste pour faire quelque chose qui ne concerne pas le sort de l'humanité. Les différents boutons ne sont pas vraiment concernés ici.

Ce qui est concerné, c'est le petit crochet à tirer pour obtenir des animaux en chocolat "magiques", si tant est qu'ils soient magiques. Ces animaux en chocolat, au nombre de sept, seront collectés par Gwendy et donnés à sa mère qui se meurt d'une sorte de cancer en phase terminale. La mère est guérie. Mais c'est là utiliser la boîte pour ses propres objectifs égoïstes, voire égotistiques ou tout simplement intéressés. En fait, ce n'est rien d'autre que de l'avidité ou de la cupidité et c'est contraire à l'éthique. Il n'est pas étonnant que la boîte devienne chaotique et égoïste à sa façon. Nous sommes maintenant le 31 décembre 1999, à minuit, juste avant les célébrations du Nouvel An de l'an 2000. Gwendy Peterson est un auteur reconnu et à succès avec plusieurs livres derrière elle et notamment un sur la vie d'une victime du SIDA qui a été un leader dans la lutte pour fournir aux victimes du SIDA le traitement qu'elles méritaient, un traitement qui a dû être inventé.

Gwendy gère la boîte dans son propre intérêt également car elle vient d'être élue en novembre 1998 à la Chambre des représentants et est désormais membre du Congrès. Une démocrate, remarquez, dans une circonscription républicaine profondément conservatrice, Castle Rock bien sûr. Elle est confrontée à deux affaires criminelles lorsqu'elle arrive à Castle Rock pour les vacances de Noël et du Nouvel An. Et une troisième va apparaître après son arrivée dans la ville. Trois jeunes adolescentes sont enlevées. Rhonda Tomlinson, 14 ans, le 7 décembre 1999. Carla Hoffman, 15 ans, le 14 décembre 1999. Et Deborah Parker, 14 ans, le 27 décembre 1999.

Elle découvre par hasard, en tenant la main d'un jeune homme pour la lui serrer, qu'elle a accès à son pensées et actions privées (rappelez-vous « The Dead Zone » très mal traduit par « L'accident »). Ce jeune homme a une liaison avec une femme importante de la communauté scolaire, ce qui révèle, sans aucune discussion ni débat, la promiscuité totale et l'hypocrisie des hommes et des femmes adultes quant aux relations extraconjugales, en l'occurrence des relations hétérosexuelles, ce qui n'empêche pas d'autres combinaisons.

Ensuite, le sweat-shirt de la deuxième fille enlevée est retrouvé, et il contient dans sa poche trois dents que l'on suppose être celles de la jeune fille elle-même. Ensuite, le bonnet de ski de la troisième victime est également retrouvé, et il contient également trois dents qui sont supposées être celles de la victime. On note ici la très forte présence du chiffre trois et sa symbolique est évidente. Peut-on parler d'une trinité ? Probablement pas en raison du contexte macabre, mais on peut assurément parler d'un motif ternaire, et on peut aussi imaginer que ce motif ternaire a la valeur qu'il a dans Shakespeare, le signe d'une certaine perturbation de l'équilibre social normal.

La presse locale s'empare de l'affaire et appelle le tueur en série la Fée des Dents, ce qui n'est pas un conte de fées, sauf si nous écrivons celui-ci sur le ton très sombre et sadique des contes de fées originaux des frères Grimm. Dans le parc avant les fêtes de fin d'année, elle rencontre trois hommes, un certain inspecteur Nolan, qui veille de loin sur elle, et deux hommes locaux (ce qui fait trois) qu'elle ne connaissait pas, Charlie Brown, le père, et Lucas Brown, son fils. Ils sont sympathiques. Mais plus tard, après les fêtes de minuit, elle s'éloigne et arrive sur un endroit gelé. Elle dérape et, par chance, Lucas Brown l'attrape par la taille, mais sa main nue entre en contact avec la sienne, et elle sait alors qu'il est la Fée des Dents et qu'il était étudiant dans une école de médecine dentaire à l'université locale.

Elle contacte alors le shérif local qui la croit, vérifie les antécédents universitaires de Lucas Brown (le 1er Janvier 2000 !), et cela confirme les informations que Gwendy avait recueillies lors de son contact épidermique direct. Il a été renvoyé de l'école parce qu'il harcelait lourdement les étudiantes. Ensuite, le reste n'est qu'une opération de police rapide et lourde avec un mandat de perquisition pour la résidence des Brown et pour une cabane quelque part à l'écart des zones urbanisées. Dans cette cabane, ils trouvent la troisième fille, enchaînée et inconsciente dans la cave en terre battue, et plus loin les corps enterrés des deux autres filles.

À la toute fin, M. Richard Farris récupère la Boîte à Boutons, et tout semble flotter en harmonie, avec la plume qui réapparaît comme par magie à l'endroit où la Boîte à Boutons se trouvait dans les bagages de Gwendy et de son mari, à l'aéroport où ils attendaient de prendre un avion pour rendre visite à la famille du mari. le mari s'appelle Ryan.

Je suis cependant critique quant à l'utilisation injuste de l'histoire. Un président républicain a été élu en 1996, et Clinton a été battu. Il est injuste de changer l'histoire pour l'adapter à l'intrigue d'une histoire. Nous pourrions dire que l'intrigue s'envenime ou s'épaissit, mais ce n'est certainement pas naturel. Mais certaines personnes considèrent que c'est de la science-fiction, comme imaginer le monde si Hitler avait gagné la guerre. Voyez par exemple « The Man in the High Castle » de Philip K. Dick (1962), qui est devenu une série télévisée pour Amazon Prime Vidéo en 2015-2019. Une telle astuce littéraire est, qui plus est, totalement inutile dans ce livre puisqu'elle n'est en aucun cas liée à l'action du livre, mais cela permet à l'auteur d'éviter les complications de l' « affaire » Lewinsky et du procès de destitution au Sénat. Que serait le monde si Napoléon avait gagné la bataille de Waterloo et si Jules César n'avait pas été assassiné ? Ou peut-être si Jésus n'avait pas été crucifié ?

Dr. Jacques COULARDEAU

Lien : https://jacquescoulardeau.me..
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Suite du roman Gwendy et la boîte à boutons, écrit avec Stephen King.

Gwendy est désormais adulte, mariée et autrice à succès. Mais ce qui mobilise actuellement toute son énergie, c'est son mandat à la chambre des représentants. Son quotidien est très occupé et elle attend avec impatience le retour de son époux qui couvre les événements tragiques au Timor. Décembre 1999 tire à sa fin et tout le monde craint vaguement le grand changement de l'an 2000. de retour à Castle Rock pour passer les fêtes de fin d'année, Gwendy participe aux recherches après la disparition d'une troisième jeune fille. C'est alors que la boîte à boutons refait son apparition dans la vie de Gwendy. « Pourquoi la boîte a-t-elle réapparu ? Et pourquoi maintenant ? » (p. 43) L'objet est toujours aussi fascinant et inquiétant, et Gwendy ne peut s'empêcher de se demander si sa réussite personnelle est liée à la boîte ou si elle en a été l'unique maîtresse. Et désormais chargée d'un mandat politique, Gwendy pourrait utiliser la boîte pour régler bien des situations, ce qui renforce encore sa responsabilité, d'autant qu'un nouveau pouvoir fait irruption dans sa vie. Un certain Stephen King appellerait cela le shining... « Tu as TOUJOURS cru à la magie, Gwendy chérie, et la magie a TOUJOURS cru en toi. » (p. 138)

La suite de l'histoire de cette Pandore moderne, écrite en solo, sans la contribution – mais avec sa bénédiction – du maître de l'horreur est aussi réussie que le premier opus. Simple et efficace comme un téléfilm de deuxième partie de soirée dans les années 1990 ou 2000, ce roman se lit avec un plaisir non dissimulé, notamment si vous êtes nostalgique de cette époque. Richard Chizmar inscrit le récit dans l'univers étendu de Stephen King, notamment en citant à demi-mot d'autres textes de l'auteur du Maine. Aucun doute, nous sommes sur les terres du King ! « Malgré sa sombre histoire et ses particularités, Castle Rock est une ville où existe encore la solidarité. » (p. 111) de fait, ce roman est la preuve d'une belle amitié littéraire et la concrétisation de la générosité d'un maître envers un autre maître, pour le plus grand plaisir des lecteurs. En laissant Chizmar poursuivre l'histoire qu'il avait imaginée, King donne à celle-ci une dimension nouvelle. Et j'ai bien hâte de lire le volet final, de nouveau écrit à quatre mains !
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On retrouve le personnage de Gwendy Peterson, la boîte à boutons et... c'est tout. le livre donne curieusement la double impression que l'auteur ne sait pas trop où il va, et qu'il étire exagérément les quelques péripéties de la narration. le récit se développe dans tous les sens, sans qu'on trouve grand intérêt à l'aventure politique, familiale, conjugale, locale de Gwendy. La présence de la boîte à boutons est anecdotique. La promesse de thriller sur l'enlèvement des fillettes est peine tenue, comme recousue finalement à regrets sur le reste de l'histoire. En bref, je mets deux étoiles parce que c'est toujours un peu sympa une histoire à Castle Rock avec clins d'oeil aux oeuvres de King, mais ça reste bien maigre tout ça !
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Je m'apprêtais à lire le dernier né de Stephen King et Richard Chizmar, pour le moment uniquement sorti en anglais, Gwendy's Final Task, censé clôturer la petite saga commencée par Gwendy et la boîte à boutons. Ce court premier roman, déjà écrit à quatre mains avec Richard Chizmar avait laissé quelques lecteurs sur leur faim, essentiellement parce qu'il tenait en 160 pages.
On s'était attaché à Gwendy, cette adolescente de 12 ans, torturée et raillée par ses camarades à cause de son physique un peu enrobé et parce qu'elle porte des lunettes, à laquelle un inconnu, Monsieur Farris, offre une boîte à boutons. Bien entendu, ce n'est pas n'importe quelle boîte... mais je ne viens pas vous raconter l'histoire de ce premier livre. Je fais juste une petite piqûre de rappel pour qui aurait oublié cette novella, pourtant vraiment magnifique, qui avait à l'époque soulevé tellement d'émotions... et pas uniquement pour moi. Un pur bijou, pour qui serait passé à côté.
Et donc, après ce récit, Stephen King a sorti de son côté Elevation, qu'il a présenté comme une "suite" à Gwendy et la boîte à boutons, tandis que son comparse, Richard Chizmar, écrivait La plume magique de Gwendy, qui s'avère être une véritable suite, cette fois, puisque c'était moins évident dans Elevation, à mon sens. Alors comme dit plus haut, j'allais me jeter sauvagement sur le dernier écrit du King quand après mûre réflexion, je me suis dit qu'il serait opportun de lire ce qu'en a fait son co-auteur, un peu par curiosité, et aussi par souci de cohérence, au cas où les auteurs, en toute logique, y feraient allusion dans l'opus qui, selon son titre est censé clôturer l'histoire. Parce que vous je sais pas, mais quand je lis "final" c'est la conclusion que j'en tire. On n'est pas dans La mort du cygne, blessé je ne sais combien de fois avant de succomber.
Tout d'abord, il convient de préciser que Stephen King a préfacé ce roman en vantant l'auteur et ne laissant aucun doute sur tout le bien qu'il a pensé de ladite suite. Richard, quant à lui, a parsemé son récit de clins d'oeil au King et ne cache pas son admiration pour ce dernier. Ça semble un peu bizarre dit comme ça, mais je ne sais pas comment l'exprimer. Juste j'ai senti la présence de Stephen King tout au long de ma lecture, comme s'il était penché sur l'épaule de l'auteur. Bien entendu, nulle tentative d'imitation, l'auteur s'est bien approprié l'histoire, mais l'influence de son ami est perceptible. Après tout, le premier opus ayant été écrit à quatre mains, j'ai trouvé cohérent que cette suite en garde l'essence.
L'histoire : Gwendy a maintenant 37 ans, elle a grimpé dans l'échelle sociale et l'adolescente complexée semble être bien enfouie chez cette femme désormais représentante au Congrès. Elle en a même complètement oublié cette boîte à boutons... mais la boîte a-t-elle oublié Gwendy ? Pas si sûr, puisque après tout, peut-être a-t-elle joué un rôle dans cette évolution spectaculaire... Cependant, son influence est survolée et le livre n'est pas bâti autour d'elle, cette fois. Disons qu'on s'interroge. Quand Gwendy, à l'aise dans ses bottes et bien dans sa peau, s'aperçoit que des gens se mettent à disparaître tandis que ladite boîte réapparaît, les souvenirs lui reviennent et la déstabilisent. C'est tout ce que je dirai concernant l'intrigue pour ne pas tomber dans le spoiler.
Hormis ceci, comme je l'ai dit, les références au King ne passent pas inaperçues. Les faits se déroulent en grande partie à Castle Rock, et Richard Chizmar glisse quelques allusions à ce qu'il s'est passé dans les différents livres de son ami. Je ne vous cacherai pas que j'ai pris grand plaisir à me remémorer les oeuvres du King grâce à ces clins d'oeil.
Pour résumer, c'est un bouquin très sympa, surtout si on est fan du King et un peu curieux, puisqu'il se révèle davantage un hommage à celui-ci, qu'un chef d'oeuvre de par son contenu intrinsèque. Mais ça reste un thriller fantastique, mêlé de magie et d'ésotérisme, sympathique, qui se lit très rapidement. La preuve, la nuit dernière m'a suffi pour le dévorer et j'ai beaucoup aimé.
Je n'ai plus qu'à m'attaquer à ce qu'en ont fait Stephen King et Richard Chizmar pour clôturer l'histoire de notre petite Gwendy, puisque justement on se demandait si on aurait droit à un final digne de ce nom, après ces "suites" diverses et variées.
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