Mathilde n'aime pas les hommes, elle nous le dit clairement. Seules les femmes déclenchent chez elle l'amour et ou le désir. Après une peine de coeur elle décide de ne plus chercher que le plaisir. Devenue prédatrice, elle dévore et se fait dévorer. Désoeuvrée, de conquêtes en conquêtes, notre héroïne est bien solitaire. Va t'elle de nouveau connaître l'ivresse de l'amour ?
Dans cette courte nouvelle, l'auteure nous surprend en prenant un chemin diffèrent de ce, fidèle lecteur que je suis, elle m'avait accoutumé. L'écriture est très belle mais cette fois, l'écrivaine a du l'affuter pour la rendre plus tranchante. C'est donc sans pudeur, sans concession mais aussi sans tendresse inutile que de femme en femme, nous partageons le parcours sexuel et amoureux d'une lesbienne qui revendique avec hargne et passion sa sexualité. Si vous pensiez que l'homosexualité féminine n'est que vanille et guimauve, vous découvrirez, enrobé d'une belle langue française, qu'elle peut être beaucoup plus acidulée que vous ne le pensiez. Pour ma part, je crois que je suis devenu un indécrottable amateur des textes enchanteurs et pleins d'émois de ChocolatCannelle.
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Dommage
Le roman en lui mème est pal mal mais beaucoup trop court pas assez de détails pas assez érotique dommage
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Une belle histoire sans pudeur ni tabou dommage qu'elle soit beaucoup trop courte
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Écoutez les hommes parler ! Leur queue, toujours leur queue, tout les ramène à elle ! Et pourtant, loin du récit de leurs exploits donjuanesques, loin de leurs plaisanteries sordides, de leurs vantardises et de leurs rires gras échangés avec leurs congénères, combien d'épouses se morfondent et achètent en cachette un phallus en silicone pour satisfaire leurs besoins jamais pris en compte ?
Je fus aussi fréquemment l’objets de quolibets. Ainsi s’écoulèrent des jours maussades que seul le visage de Lise éclairait.