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Dans ce roman, Antoine Choplin ne nous laisse aucun indice de temps ou de lieu. L'enfermement, le confinement, le rêve d'exil, d'un ailleurs ou d'un autrefois ne sont-ils pas des sentiments universels et intemporels?
Les portes du camp vont s'ouvrir. On promet l'arrivée de camions. Garri ne veut plus attendre, il rêve de rejoindre les plaines de son enfance. Avec Jamarr, un gars costaud, Emmet qui parle comme un enfant mais ne jure que par Garri,avec Saul, son ami de toujours qui a éteint sa voix, il met le cap au Nord-Est.

« Il doit bien rester quelque chose de ce que l'on a connu. »

Mais pour cela, il faudra vaincre la montagne, menaçante ou protectrice.

En chemin, il enrôle Ruslan, un chercheur de pétroglyphes. Puis dans un village, ils rencontrent Tanya, désireuse elle aussi de rejoindre les plaines.

Au fil de cette aventure pleine d'espoir et de difficultés, quelques bribes du passé de chacun se dévoilent. Mais l'auteur maintient toujours une part de mystère.

Les romans d'Antoine Choplin sont empreints d'humanité et du bonheur, de l'espoir et du sentiment de liberté que peut susciter la nature. Chaque personnage nous entraîne dans son monde. Volontaires, respectueux, meurtris, guidés par leur rêve, ils bravent tous les dangers.

Nous avons tous besoin de croire à quelque chose pour continuer la route et franchir des montagnes.

Un superbe voyage avec de touchants personnages
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Il y a des auteurs vers qui on aime revenir, des auteurs à l'écriture douce et pleine d'humanité, quel que soit le sujet de son livre. Pour moi, Antoine Choplin fait partie de ces auteurs là. Il nous entraîne ici dans un voyage hors de tout lieu et de toute temporalité, le périple de quelques personnages, qui, ayant quitté un camp et une vie d'enfermement, se lancent à travers les chemins pour rejoindre les plaines au delà des montagnes.

Où? Quand ? Pourquoi ?One ne le saura pas et cela n'a finalement pas tant d'importance. Ce qui compte, c'est l'ambiance, la personnalité des personnages, les descriptions... Ce qui compte, c'est cette écriture, toujours pleine de finesse, cette écriture propre à son auteur, une écriture simple et sensible, une écriture qui me touche toujours.

Comme toujours, ce livre est plutôt court, se lit très rapidement... et comme toujours, cela suffit. Nul besoin de pages supplémentaires, on se laisse emporter et on referme le livre en attendant le suivant...
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Un roman où il faut accepter de se laisser prendre par la main sans se poser de questions. Une fois encore, la sobriété de l'écriture d'Antoine Choplin fait mouche, tout en pudeur et en retenue. Une fois encore la tendresse et l'affection qu'il porte à ses personnages touchent en plein coeur.
Un roman aux accents parfois contemplatifs qui interroge sur l'exil. Un roman plein d'altruisme et de fraternité qui, comme dans le superbe "La nuit tombée", insiste sur l'importance de l'amitié et de l'entraide pour survivre au chaos.
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Quelle ambiance ! Quelle merveilleuse singularité !
Cet auteur, que j'avais déjà lu avec un grand plaisir, m'est revenu à la mémoire grâce à l'une des libraires donnant ses coups de coeur dans l'émission TV "La grande librairie".
Difficile de résumer cette fable improbable. le roman est court, l'histoire, les dialogues sont minimaux. A chacun d'imaginer pourquoi ce groupe d'hommes quitte le camp où ils étaient enfermés pour rejoindre les Plaines du Nord-Est.
Les personnages ont des noms extraordinaires, quasi mythologiques. Ils marchent dans des paysages éprouvants, des villages dévastés, rencontrent d'autres errants. Il leur faut traverser la redoutable barre montagneuse. Bivouacs, dialogues où le prosaïque tutoie le ciel.
L'écriture est libre, les dialogues pas très segmentés, guillemets inexistants et point d'interrogation rare mais on s'y fait. Au lecteur de s'impliquer aussi dans l'aventure de cette lecture.
Pour moi, un bel objet littéraire qui nous invite à l'imagination du début à la fin. Et même après !
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Une époque et un pays inconnus. À travers les montagnes, quelques personnages cherchent à regagner des plaines rêvées et lointaines depuis ce camp d'enfermement d'où ils viennent d'être relâchés. On ne sait pas pourquoi ce camp existe ni depuis quand. Certains ont été torturés, d'autres y sont peut-être nés comme Emmett.

Ruslan retranscrit des pétroglyphes perdus pour l'humanité s'il ne le fait pas et je ne sais pourquoi j'ai pensé aux statues géantes de bouddhas à Bamiyan détruites en 2001.

Saul le muet écrit des poèmes, Garri, Jamarr et Tanya cherchent des traces du passé.

Je n'ai pas ressenti cette idée de fable ni de western métaphysique dont parle la quatrième de couverture. Il faut tout imaginer et c'est ce que j'ai fait. On pressent une catastrophe passée et un présent apaisé. C'est incontestablement bien écrit, mais je n'ai pas vraiment accroché. Mon premier livre d'Antoine Choplin.
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C'est l'histoire de quelques humains qui entament une traversée, une marche vers la liberté, mus par un espoir aux allures de folie. Ils sont tous différents parfaitement esquissés, de véritables compagnons de voyage.
Le style fait tout ici, il est poétique mais sans fioritures à la fois brut, équilibré, solaire, parfois léger, parfois comme un gouffre. J'ai été conquise parce que l'auteur fait beaucoup avec peu et je trouve ça à la fois fort et beau.
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Plus les jours s'écoulaient, plus la curiosité me gagnait. Plus je voulais savoir. Et surtout comprendre. Jusqu'au bout, j'ai espéré pouvoir comprendre pourquoi des hommes et une femme sont partis d'un camp pour aller dans les plaines tant convoitées. Pourquoi cette situation ? On ne le saura jamais. Il reste cette marche, ces rencontres, ces dialogues assez plats entre les différents protagonistes. Une histoire qui démarre de nulle part pour arriver ailleurs. Bof bof.
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