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EAN : 9782357071575
192 pages
La Fosse aux Ours (20/08/2020)
3.79/5   41 notes
Résumé :
Des hommes et des femmes ont le choix de quitter un camp, enfin libres. Si la plupart restent sur place, d'autres, sous l'impulsion de Garri, décident de partir à pied. Ils veulent rejoindre les plaines du Nord-Est pour y reconstruire une nouvelle vie. Il leur faudra franchir des plateaux, des villages dévastés et de hautes montagnes. Le récit d'une expédition entre fable et western métaphysique.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Plonger dans un livre d'Antoine Choplin, c'est entrer dans un monde bien à lui, se fondre dans une atmosphère à la fois mystérieuse et envoûtante.
J'avais vraiment aimé lire le Héron de Guernica, L'Impasse, La Nuit tombée, Une forêt d'arbres creux et Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar et je reconnais que Nord-Est est de la même veine avec cette qualité d'écriture inimitable, à la fois simple et soignée.
Antoine Choplin m'a embarqué sur les pas de Garri, Emmette, Jamarr et Saul qui rêvent de rejoindre les plaines du Nord-Est. Ils étaient dans un camp qui semble avoir ouvert ses portes et n'en peuvent plus d'attendre des camions pour les emmener. Ils décident donc de partir à pied et de passer au plus court, par les montagnes, pour retourner dans ces plaines dont ils sont originaires et dont ils éprouvent une nostalgie bien compréhensible.
Dans quel pays sommes-nous ? En quelle année nous trouvons-nous ? Quel est ce régime totalitaire qui a enfermé, torturé ces hommes ? Impossible de le savoir précisément. À chacun de se faire sa propre idée. L'auteur est assez fort pour ne donner aucun indice trop précis.
Par contre, il raconte le périple de ces hommes - auxquels une femme, Tayna, se joint dès le pied des montagnes – d'une façon qui captive l'attention, faisant craindre le pire à chaque page.
Le sauvetage de Ruslan, un homme qui recherche les pétroglyphes gravés autrefois dans la montagne, ajoute un nouveau compagnon à l'équipe conduite par Garri, un homme très avisé.
Avec ces pétroglyphes, ces gravures, j'apprends que des hommes ont tenté de les effacer. Cela fait penser aux destructions de vestiges archéologiques au Moyen-Orient. Ruslan, pour sauver ces traces d'une civilisation disparue, passe son temps à rechercher ces pétroglyphes et à les dessiner pour en conserver malgré tout la mémoire.
La traversée des montagnes est décrite avec une précision remarquable. J'avais l'impression d'être avec ce petit groupe. J'ai ressenti la chaleur, le froid, la pluie, les violents orages, l'humidité pénétrante de la brume mais aussi les tensions, les hésitations de certains, leurs doutes et admiré leur courage.
Sans rien révéler de plus, j'ai été profondément ému par une scène, au coeur des montagnes, après de violents orages, où la poésie est mise à l'honneur grâce à Saul.
Nord-Est, ses plaines, est-ce un mirage, une destination rêvée, idéalisée ? Pour le savoir, il faut lire et se laisser emporter par le dernier roman signé Antoine Choplin.

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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À force de penser à ces longues et douces plaines du Nord-Est, Garri prend l'initiative de partir du camp, maintenant que c'est possible, à pied, pour tenter de les rejoindre. C'est par une belle journée de printemps qu'il se met en route. Jamarr, Saul qui est muet et Emmett un jeune adolescent sont les seuls à avoir décidé de l'accompagner dans ce long périple, espérant pouvoir y reconstruire leur vie. Ils sont tous porteurs d'un sac à dos et Garri et Jammar ont en outre un ballot en bandoulière sur le devant du buste où se trouvent les rations. Deux jours plus tard, ce sera une rencontre inattendue avec un homme qui est en train de s'enfoncer dans une sorte de marais. Ils vont réussir à le ramener sur la terre ferme, lui et ses précieux dessins de pétroglyphes. Il s'agit de Ruslan qui, le lendemain, les conduira à son village où vit entre autres, Tayna. Ces deux personnes se joindront alors à eux pour escalader les montagnes qui paraissent infranchissables afin de pouvoir gagner ces fameuses plaines.
C'est ce voyage ou plutôt cette expédition qui est relatée dans ce roman composé de trois parties : le plateau, la montagne, et enfin les plaines. Cette équipée sera essentiellement physique, notamment lorsqu'il s'agira de triompher de cette barrière redoutable que sont ces hautes montagnes. Elle sera aussi aventureuse quand il s'agira de choisir le bon chemin et pénétrer dans ces villages en ruines.
Mais c'est avant tout le cheminement humain et les personnages qui ont retenu toute mon attention. Des personnages sobres qui parlent peu, mais qui pourtant, chacun à leur manière, expriment leurs sentiments tout au long de ce que l'on peut appeler un exode vers un lieu accueillant. Dans les difficultés et l'inconnu vers lequel ils se dirigent, il est impossible de ne pas être charmé par ce jeune Emmet égrenant ses mélodies tout au long du parcours et par Saul, ce poète muet qui ne l'a pas toujours été. de magnifiques moments de poésie nous sont offerts notamment avec la réaction d'Emmet lors de l'agonie de ce cheval trouvé dans les ruines ou cette séquence bouleversante lors de l'achat de livres par Tyna. Superbement évoquée également la connivence entre ce gamin et Saul. Un grand sentiment de fraternité traverse tout le roman.
J'ai vraiment cheminé et bataillé à leurs côtés, sentant les graminées m'effleurer, appréhendant l'entrée dans ces maisons en ruines et surtout j'ai craint de ne jamais arriver à franchir ces montagnes et descendre cet immense pierrier, avec toujours l'espoir chevillé au coeur, tout ceci grâce au talent de l'auteur également passionné de montagne.
Comme à chacun de ses romans (Le héron de Guernica, La nuit tombée, L'impasse, L'incendie, Une forêt d'arbres creux, Quelques jours dans la vie de Tomas Kusar, Contre-courant), j'ai été conquise par l'écriture d'Antoine Choplin, une écriture très sobre et pudique, pleine de sensibilité et à la fois très puissante. Sans aucun nom de lieu, sans que l'on sache où se situe ce récit, l'auteur nous embarque dans une quête de liberté à valeur universelle où l'espoir et la solidarité sont les moteurs. Il donne vie ainsi, à tous ces exilés obligés de fuir, prêts à tout supporter pour retrouver la liberté, qui rêvent d'un lieu où enfin pouvoir s'établir et revivre.
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Et voilà l'un de mes nouveaux coups de coeur de 2021.

Ils sont quatre : Garri, le plus expérimenté, Jamarr, Saul, le poète qui ne dit rien, et Emmett, le plus jeune.
Ils quittent le camp – on ne sait pas où se trouve – pour un ailleurs meilleur, au Nord Est.
Mais il va falloir passer au travers des montagnes, et on ne sait pas comment ça va se passer – ce sera assurément périlleux.

Ils vont croiser Ruslan, qui cherche des « pétroglyphes » - ces pierres comportant un dessin symbolique gravé et qu'on peut qualifier d'art rupestre – mais Ruslan est mauvaise posture : emprisonné dans les marais, il a la chance de croiser les 4 hommes, qui vont le tirer d'affaire. En échange, il les guidera vers son village.

Là-bas, ils vont faire la connaissance de la belle Tayna, qui va leur emboiter le pas et les suivre dans la traversée de la montagne. Là-haut, les éléments (la pluie, l'orage, la foudre) leur dicteront leur loi – mais on n'en dira pas plus pour laisser le plaisir aux futurs lecteurs de suivre leurs aventures.
Qu'est-ce qui poussent ces hommes à marcher, sans presque s'arrêter, dans une nature qu'on découvre sous la plume de l'auteur, sans savoir dans quel pays cette aventure se situe ?

L'écriture d'Antoine Choplin, qu'on connaissait déjà avec l'excellent « Héron de Guernica », ou « Radeau » ou encore « Léger fracas du monde » (un titre superbe), se confirme : on suit l'ambiance au travers de ces petits dialogues ponctués de la description des gestes des quatre hommes et on visualise très vite la scène.

On pense à l'écriture de Hubert Mingarelli, trop tôt disparu, dont j'avais chroniqué en son temps « Un repas en hiver », ou encore « L'homme qui avait soif », avec cette écriture découpée comme en plan serré cinématographique.

Mais c'est aussi le regard que porte Antoine Choplin qui est si attachant : les personnages sont crus, avec leurs caractéristiques : on pourra dépeindre Emmett comme un jeune un peu fou, Jamarr comme renfrogné, et on imagine Garri en chef de bande, un peu plus âgé et plus posé, quant à Saul, même s'il ne parle pas, ses mots de poète parlent pour lui.

A la fin du récit, le groupe va toucher au but. Ce passage évoque irrésistiblement ces pays dévastés par la guerre, dont on voit des images dans les journaux télévisés, et dont on imagine la détresse de ceux qui les ont habités. Il ne reste presque plus rien, au Nord Est, mis à part une petite tour et un vieux manège à chevaux de bois.

Pourra-t-on les reconstruire ? Y a-t-il un avenir pour le petit groupe d'hommes et de femme qui ont traversé ces montagnes pour un monde meilleur ? Antoine Choplin nous laissera imaginer leur futur.

Dans un dernier regard, on se tourne vers Garri qui, « le haut du dos à l'abandon contre son sac, bras repliés derrière la nuque » observe le ciel pur. Comme avec une caméra qui s'efface, on quitte le petit groupe sur la pointe des pieds, avec une émotion de les avoir accompagné tout au long de la traversée – une émotion qui perdure après avoir refermé la dernière page.

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Lire un roman d'Antoine Choplin c'est l'assurance de se plonger dans une belle écriture , celui-ci ne déroge pas à cette règle.

Un peu plus déroutant que les précédents lus du même auteur car il ne s'insinue pas dans une période précise de l'Histoire ou à une époque bien déterminée mais on peut très bien imaginer l'antériorité de ce qui a pu arriver.

Un camp, où sont parquées de nombreuses personnes qui ressemble à une base de vie puisqu'il est possible d'en sortir .
C'est ce que décide Garri pour rejoindre les plaines du nord-Est où l'avenir lui parait de toute façon plus riant que ce lieu réducteur . Il entraine avec lui quelques hommes , Saul le poète muet, Emmet un jeune homme plein de fougue et avide de découverte et Jammal .
Au début de leur long périple , ils sauvent un homme, Ruslan qui parcoure le pays pour dessiner les pétroglyphes menacés de disparaitre et ils le ramènent à son village . Tanya, une femme de ce village va continuer la route avec eux .

On peut voir dans ce roman , à la fois conte et dystopie , beaucoup de références à l'époque dans laquelle vivons actuellement, les camps de réfugiés, l'exode et le retour au pays , la disparition d'une mémoire d'hommes du temps jadis , l'angoisse d'un futur inconnu avec une belle représentation de caractères différents mais dont les aspirations se rejoignent dans la difficulté, qui s'entraident et apprennent apprécier leurs différences et leur complémentarité .
Une fois de plus, une magnifique lecture .
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Offrez-vous une parenthèse, direction NORD EST ! Un groupe d'hommes et de femmes se lance à la recherche du Graal, décrit ici comme « les plaines » au-delà des montagnes. Ils vous invitent dès le début du roman à les suivre. Alors allez-y ! , j'ai osé et je ne l'ai pas regretté même si au début j'avais un peu l'impression de les déranger.
Mais l'aventure en vaut le coup. Vous serez votre seul repère, votre boussole intérieure qui vous permettra de vous situer dans un temps et un espace et même dans une société. Car ANTOINE CHOPLIN ne vous dévoile rien de tous ces repères, il vous raconte juste ici l'épopée de 5 ou 6 personnages qui décident ensemble de faire corps pour aller de nulle part vers « les plaines du Nord-Est». Et vous découvrirez alors petit à petit toute l'humanité de ces hommes, leur personnalité si fine, si incarnée, si ouverte sur l'environnement, ici puissant et envoutant, et surtout leur capacité à s'écouter, se respecter, s'encourager, s'honorer. Ce roman est une extraordinaire ode à la chaleur humaine. Aucune violence, même dans l'adversité du voyage, de toutes ses péripéties et de ses drames. Grace à une écriture directe et sensible, l'auteur nous met en lévitation pour nous porter avec ses héros vers une hypothétique quête du bonheur et surtout du respect de soi et des autres. J'ai adoré ce roman !
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critiques presse (2)
Actualitte
05 janvier 2021
Lire pour la première fois un roman d’Antoine Choplin, c’est comme tomber en amour. Tomber en amour d’un auteur, tellement tout ce qu’il écrit, la façon de l’écrire, tout ce qu’il évoque résonne en soi.
Lire la critique sur le site : Actualitte
LaCroix
12 octobre 2020
Antoine Choplin déroule une épopée intense sur la fuite de quatre hommes et d'une femme vers un ailleurs qu'ils espèrent plus doux.
Lire la critique sur le site : LaCroix
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Saul progresse d'une façon irrégulière. Il s'arrête fréquemment pour observer le paysage, approcher le nez d'une fleur ou les doigts d'un insecte. Il laisse traîner ses mains dans les hautes graminées qui bordent le chemin, en arrache parfois une dont il porte la tige à sa bouche. À d'autres moments, il avance, le front levé au plus haut, le regard tendu vers le ciel, à la verticale de lui-même. La course des nuages lui procure une ivresse qui lui tire un drôle de sourire et le fait trébucher. Plus loin, il s'arrête brutalement pour se mettre à scruter avec intensité dans une direction ^précise, obéissant à un motif connu de lui seul.
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Garri attrape la lampe qu’il a gardée à portée de main. Emmett a saisi le petit carnet de Saul et l’a ouvert sur ses cuisses. Il dirige dessus le faisceau puissant de la lampe.

Poème pour la femme à moitié effacée, commence Emmett d’une voix forte. T’entends ça, Jamarr ?
Silence ;
Il poursuit, sur le même ton.

Poème pour la femme à moitié effacée
J’aimerais que mon poème s’efface aussi bien que cette femme sur la photo
En laissant derrière lui la lumière fossile d’une tempe claire,
L’ondulé d’une chevelure pareille à celle d’une comète, Le grain deviné d’une peau diaphane,
L’étincelle toute proche d’un regard absent, La saillie d’un visage en creux,
En somme, la palpitation invincible de ce que l’on pourrait croire à jamais vaincu.

Emmett s’est tu. Ses doigts caressent le carnet de Saul.
T’entends ça, Jamarr ? il crie d’une voix pour passer au-delà de l’émotion qui l’étrangle un peu. Hein, t’entends ça ?

Tayna pose à son tour la main sur le carnet de Saul.

Ses doigts effleurent ceux d’Emmett. T’as bien fait de lire ça, elle dit. Sacré Saul, murmure Garri.
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En pénétrant un peu plus tard dans la forêt de conifères, la pénombre qui s’estompait leur tombe à nouveau dessus. Emmett fait mine de trébucher sans cesse en s’écriant que, décidément, on y voyait mieux avant, quand c’était la nuit noire. À plusieurs reprises, il se met à trottiner devant les autres avant de les attendre plus loin, en les mettant en garde contre une branche basse ou une racine en saillie.
Elle est casse-gueule, celle-là. Sacrément casse-gueule, même. (page 87)
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Le sommet les a surpris, en ouvrant sur un vaste replat herbeux, strié par quelques affleurements rocheux. Le confort soudain de leur posture, libérée de la raideur des pentes et de l'austérité du minéral, les a fait sourire. Ils ont observé longtemps les paysages apparus, pointé du doigt plusieurs névés tardifs. Sans oublier de se retourner vers le plateau immense d'où ils provenaient et qu'ils allaient bientôt perdre de vue en s'engageant plus avant au cœur des montagnes.
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La lumière de l'aube franchit à peine le seuil étroit de l'abri en pierre.
À l'intérieur, les objets et les visages demeurent indistincts. Tenus encore par un demi-sommeil, les corps étendus commencent à s'ébrouer avec mesure, sans vouloir renoncer tout à fait à l'engourdissement confortable arraché sur le tard à la cohorte interminable des heures nocturnes.
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