Au départ une relecture par erreur (en fait c'était
Les pendules que je voulais relire!). Cette histoire se passe lors d'une fête organisée au manoir de Chimneys, loué pour l'occasion par le multimillionnaire Sir Oswald Coote et son épouse. En plus du couple, il y sept jeunes gens dont l'un, Wade, a tendance à se lever fort tard dans la matinée, au grand dam de Lady Coote. Les six autres jeunes gens organisent une plaisanterie : ils achètent huit réveils qu'ils placent dans la chambre de Wade pendant qu'il dort, après les avoir réglés pour qu'ils sonnent le lendemain matin à partir de 6h30. Mais le lendemain, malgré les sonneries Wade ne se lève pas, et on le découvre mort dans son lit, après avoir absorbé trop de chloral (un somnifère) et, d'où le titre, il ne reste que sept réveils, le huitième a été jeté par la fenêtre. C'est loin d'être un des meilleurs
Agatha Christie : c'est loufoque et absurde. L'intrigue glisse vers une histoire de société secrète, les situations sont improbables, les personnages peu crédibles, il n'y a guère que lord Caterham, le propriétaire de Chimneys qui m'est sympathique dans cette histoire, avec son côté flegmatique et désinvolte. En général je n'aime pas les romans d'espionnage d'
Agatha Christie, et là c'est un croisement entre polar et espionnage avec une intention burlesque, mais la sauce ne prend pas ou a mal vieilli !