Mort sur le Nil

- Le meurtre, mademoiselle, est un crime impardonnable. Un être humain n'a jamais le droit d'en supprimer un autre.

- [...] Hercule Poirot ne se trompe jamais...

Les mères, madame, sont particulièrement impitoyables, lorsque leurs enfants sont en danger.

D’humeur sereine, Poirot devisait avec bonhomie. Il portait un panama et il tenait à la main un chasse-mouches tarabiscoté au manche en simili ambre.

Il faut d'abord détruire pour pouvoir reconstruire.

J’avoue que j’aime avoir un public. Je suis vaniteux, vous savez. Gonflé d’orgueil. J’aime pouvoir dire : « Admirez l’intelligence d’Hercule Poirot ».

Des représentants de la jeune génération évoluaient ça et là — certains le regard vide, d'autres l'air de s'ennuyer, d'autres encore carrément malheureux. Quelle absurdité que de vouloir faire de la jeunesse l'âge du bonheur ! La jeunesse... l'âge de toutes les vulnérabilités.

Le véritable guerrier est libre parce qu'il est déjà mort.

La jeune fille avait le visage en feu et elle riait. Comme elle s’asseyait en levant les yeux vers son compagnon, Poirot pu la détailler tout à son aise. Outre le rire, il y avait quelque chose d’autre dans ses yeux. Hercule Poirot secoua la tête, d’un air de doute. « Elle l’aime trop, cette petite, songea-t-il. C’est dangereux. Oui, c’est dangereux ».

[Ils] affectèrent cet air de supériorité propre aux touristes déjà installés dans la place et qui critiquent avec malveillance les nouveaux arrivants.