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Citations sur L'odyssée du temps, Tome 1 : L'oeil du temps (16)

Voici pourquoi les humains se font la guerre, se dit-il; voici pourquoi nous pratiquons cette activité aux enjeux immenses: pas pour le profit, ni pour le pouvoir ou pour la conquête de territoires, mais pour ce plaisir intense. Kipling a raison: la guerre est distrayante. Tel est le sombre secret de notre espèce.
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Mais elle se sentait déprimée en songeant à tout ce passé irrémédiablement perdu ; cette miette d'un mode de vie disparu, sortie de son contexte, n'était qu'une page de plus arrachée à un livre sans titre rescapé d'une bibliothèque anéantie.
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Parfois, dans l'austérité de ce lieu antique, ses souvenirs du XXIe siècle semblaient absurdes, des images bariolées parfaitement illusoires et déplacées. Mais l'absence de Myra lui pesait toujours autant.
Ce n'était pas comme si sa fille lui avait été arrachée pour poursuivre sa vie quelque part ailleurs dans le monde. Cela ne lui était d'aucun réconfort d'imaginer quel âge elle aurait maintenant, quelle pouvait être son apparence, où elle devait en être de sa scolarité, ce qu'elles auraient fait ensemble si elles avaient été réunies.
Aucune de ces situations humaines compréhensibles ne s'appliquait, parce qu'il lui était impossible de savoir si elles avaient le moindre repère chronologique en commun.
L'existence de nombreuses copies de Myra sur une multiplicité de mondes fragmentés - dont certains allant jusqu'à comporter des copies d'elle-même - n'était même pas exclue, et comment était-elle censée y réagir?
La Discontinuité avait été un évènement inhumain, la perte que Bisesa avait subie était elle aussi inhumaine et un être humain n'avait aucun moyen de supporter cette perte.
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L’heure était arrivée pour la navette Soyouz de se détacher de la station spatiale. Les dernières poignées de main échangées, les doubles portes du sas avaient été fermées et, si le Soyouz était encore matériellement relié à la station, Kolya avait déjà quitté la cahute orbitale où il venait de passer trois mois de sa vie. Il ne lui restait plus que le court trajet de retour, une descente d’à peine quatre cents kilomètres à travers l’atmosphère jusqu’à la surface de la Terre où il retrouverait sa petite famille.

Le nom complet de Kolya était Nikolaï Konstantinovitch Krivalapov. Il était âgé de quarante et un ans et ce séjour à bord de la Station spatiale internationale était son quatrième.

Kolya, Mousa et Zabel, l’équipage de la navette, traversèrent le compartiment orbital du Soyouz en direction du module de descente. Ils étaient maladroits dans leurs encombrants scaphandres orange aux poches bourrées de souvenirs qu’ils comptaient soustraire à l’attention des équipes au sol. Le compartiment orbital, destiné à être largué et à brûler lors de son entrée dans l’atmosphère, était rempli de matériel de rebut de l’ISS, y compris des déchets médicaux et des sous-vêtements usagés
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C’était un lieu d’une terrible simplicité où la mort frappait sans prévenir.

Première partie. Discontinuité 1.Fureteuse
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Notre Empire britannique a désormais disparu, éparpillé comme les suites de couleurs d'un jeu de cartes que l'on a battu. A la place, nous avons ceci -Mir, un nouveau monde, une feuille blanche. Et nous, notre petit groupe, pourrions être la seule source de rationalité, de science et de civilisation qui reste en ce monde.
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