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Premier tome d'une trilogie écrite à deux cerveaux.


Sous la surveillance constante de sphères mystérieuses, la terre a été « reconstruite » avec différentes époques, géologiques et humaines. Ce premier tome verra s'opposer Alexandre le Grand et Gengis Khan, sous l'oeil de quelques militaires du 19ième et une poignée de soldats du 21ième siècle.


Même s'il est saupoudré d'un peu de hard science (la partie de Baxter), surtout à la fin, pour expliquer le pourquoi du comment et qui est responsable, le roman porte surtout l'empreinte de Clarke à mon sens.
C'est un roman très accessible, même facile à lire je dirais, qui fait une belle part à l'action militaire.
Les personnages sont bien identifiés, utiles et agréables à suivre. Pas un seul Joe le pénible. Tout est à sa place.
Tout s'enchaîne, c'est fluide, et même un peut trop en fait. J'ai trouvé en fait que cela manquait un peu de puissance narrative. De tripes quoi. De réalisme cruel et désabusé, comme Baxter sait le faire, mais à priori, ce n'était pas lui le chef dans cette association.


Il n'empêche que c'est un bon roman dont on a envie de connaître la suite. On peut le lire avant de s'endormir, pas de cauchemars ou de questions existentielles en perspective.
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Voilà un roman bien distrayant ! Compte tenu de ma faible vitesse de lecture, je dirais que je l'ai dévoré.

Un « jour », le monde est découpé en tranches spatio-temporelles et reconstruit à partir de tranches appartenant à des époques différentes. Des êtres de temps divers se rencontrent, s'allient ou s'affrontent pour découvrir pourquoi, observés par des sphères translucides impassibles : les Oeils.

La liste des éléments que j'apprécie dans les livres et qui se retrouvent réunis ici est longue.
Tout d'abord les éléments de nostalgie qui rendent hommage à l'ainée Odyssée de l'Espace : le premier chapitre mettant en scène un australopithèque, la valse de Strauss accompagnant le départ du Soyouz de la Station Spatiale Internationale, les Oeils qui sont le pendant des Monolithes – avatars extraterrestres surpuissants et sans émotion, jusqu'à l'IA du portable de l'héroïne moderne qui évoque Hal.

Ensuite les éléments historiques mêlés. C'est un plaisir énorme de voir les réactions dans la découverte de l'autre, quand l'anglaise moderne rencontre le soldat britannique du 19ème siècle, le journaliste américain du 19ème découvre le Macédonien du temps d'Alexandre, ou le cosmonaute russe communique avec le nomade Mongol. Je mets ces mots au singulier mais ce sont bien des groupes qui se rencontrent, entrainant méfiance, communication difficile, compréhension ou opposition. J'ai été marqué par le fait que les « modernes » trouvent les « anciens » puants, au sens original du mot : ils schlinguent ! La documentation historique sur autant d'époques est sérieuse mais n'étouffe pas le flot du récit.

Les amateurs d'action ne seront pas déçus. Qui n'a pas rêvé de voir les deux plus grands conquérants de l'Histoire engagés dans un affrontement à mort ? La bataille est une peinture grandiose et sanglante. Et, tendance atavique ou pas, l'on ne peut s'empêcher de prendre parti pour les Grecs fondateurs de notre civilisation contre les Mongols dont les ravages contre les villes se répètent dans ce nouveau monde.

Enfin, vu le CV des auteurs, ils ne pouvaient éviter un saupoudrage de type hard science. L'utilisation de la relativité restreinte pour justifier le synchronisme d'évènements éloignés ou les tentatives d'extrapolation de la théorie des cordes pour expliquer le monde reconstruit et les Oeils sont de vrais régals sous ma langue.

Mais ce roman est bien plus que cette simple décomposition en sous-éléments que je viens de vous imposer. C'est une histoire prenante, aux personnages principaux touchants ou à gerber. Elle évoque pour les connaisseurs des récits tels que le Déchronologue de Stéphane Beauverger, le Fleuve de l'Éternité de Philip José Farmer, Éon et Éternité de Greg Bear ou encore les Légions de l'Enfer de Carolyn J. Cherryh. Si j'avais un seul regret, ce serait l'utilisation d'un narrateur omniscient pour passer au lecteur des informations qu'aucun des protagonistes ne serait susceptible de connaître ; je trouve toujours le procédé un peu facile.

Vivement la suite !
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J'ai toujours beaucoup aimé les voyages dans le temps. Une histoire de discontinuité temporelle ne pouvait donc que me plaire, sauf que je ressors de cette lecture avec un avis mitigé.

J'ai trouvé que les personnages comprenaient (et acceptaient) trop vite ce qui se passait malgré l'argument :

« Après un siècle de science-fiction, nous sommes parfaitement habitués, toi et moi, à l'idée de voyages dans le temps et nous pouvons en accepter immédiatement les implications… malgré l'étrangeté que nous ressentons à le vivre en personne. »

Il me semble que les auteurs auraient pu ménager le suspense pour que la ‘révélation' soit plus intense. J'ai aussi eu l'impression que le reste du monde n'existait pas, comme si les personnages du roman étaient les seuls rescapés qui comptaient de la Discontinuité.

Ceci mis de côté, j'ai trouvé l'intrigue bien ficelée. Faire coexister et collaborer des gens de différentes époques avec la barrière de la langue et de la culture est ce que j'ai trouvé le plus intéressant. J'ai été ravie de retrouver des figures historiques connues comme

Faire converger l'armée d'Alexandre et de Gengis Khan à Babylone est une belle idée. Qu'est-ce que j'aurais aimé voir la porte d'Ishtar de mes propres yeux !

Quand le comment du pourquoi est expliqué, je m'attendais à autre chose. Je n'ai pas compris et pas aimé la fin.



Challenge multi-défis 2024 (35)
Challenge mauvais genres 2024
Challenge duo d'auteurs SFFF 2024
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L'équipage du Little Bird accomplit une mission de routine pour les Nations Unies. En 2037, l'Afghanistan demeure une zone délicate ou de nombreux intérêts divergent. A son bord, Casey, Abdikadir et Bisesa sont abattus par le tir d'une roquette alors qu'un phénomène hors norme les surprennent. Ils se crachent à proximité d'un fort qui aurait dû être en ruine, le fort Jarmund, mais qui présente une apparence des plus saine.

Ses occupants sont fort éberlués de voir cette machine volante s'écraser à proximité. de leurs côtés, ils ont noté l'apparition d'une sphère réfléchissante juste un peu avant. Cet étrange phénomène et un bond du soleil dans le ciel.

Une fois la tension et la méfiance légèrement sous contrôle les uns et les autres font connaissance. Nos trois « modernes » rencontrent ainsi des britanniques dirigés par le capitaine Grove; il leur explique que ce matin le journal affichait une date en mars 1885… Parmi eux se trouve un jeune auteur en devenir : Rudyard Kipling.

Nos naufragés du XXI° siècle parviennent à entrer en contact avec deux russes et une américaine (Zabel) en mission sur la station internationale (en 2037 également). C'est avec soulagement que ces derniers accueillent ce premier contact en provenance de la Terre alors que la station s'était évanouie brutalement. Lors de leurs rotations autour de notre planète, l'absence des signes de civilisation humaine s'est imposée, et seuls quelques maigres foyers persistent en Asie, à Chicago et en Irak. le seul autre signal électromagnétique (artificiel) reçu provenait de ce dernier pays et plus exactement de l'antique Babylone.

Notre planète a été éparpillée puis réassemblée avec des morceaux provenant de diverses époques et périodes de l'année. Cet ajustement chaotique provoque une réaction en chaîne climatique violente puisqu'une plaque de l'ère glaciaire peut côtoyer une autre bien plus avancée dans le temps. Les auteurs ont cherché la vraisemblance des effets d'un tel chamboulement jusque dans le noyau terrestre. Agencé au petit bonheur la chance, ce dernier modifie radicalement le champ magnétique de la Terre et son aptitude à dévier les vents solaires (et à indiquer un nord).

Ces réactions thermodynamiques ne sont pas les seuls éléments spectaculaires présents dans le roman puisque nos protagonistes côtoient non seulement Gegis Khan et Alexandre la Grand, mais également des mammouths, des tigres à dents de sabre, des hommes de Néandertal,…. Et partout les sphères veillent.

Ce n'est plus notre bonne vieille Terre. Et en cela, c'est assez bien construit et amené. Que reste-t-il donc à nos naufragés, ces Crusoés d'un genre nouveau? Est-ce entre deux grands conquérants de l'Histoire que le choix s'opérera ou existe-t-il une troisième voie ?

Le roman a du potentiel sur le fond avec une intrigue s'appuyant sur des bases solides. D'une part, le mystère des sphères perdure jusqu'à la fin. Nous en apprenons davantage lors de la dernière trentaines de pages, et les premiers éléments sont amenés assez brutalement par un des protagonistes qui dévoile sa théorie. J'aurai préféré que les clés soient étalées en raison de l'impression d'une fin de roman trop rapide.

Les personnages sont globalement réussit et même pour certain très soignés tels que Bisesa, Abdikadir, Josh et Kippling. En revanche, je n'ai pas adhéré à celui de Zabel une astronaute qui vire démente rapidement

Au final, il s'agit d'un très bon roman de SF, pas tout à fait la claque que j'attendais avec deux pointures de la SF aux manettes. Il prend de l'ampleur avec la lecture ou le visionnage de son illustre prédécesseur auquel il est connecté – mais peut parfaitement se lire seul. le voyage dans le temps est abordé d'une manière différente, captivante avec une nuance uchronique sans son pendant du paradoxe temporel. Il offre une vison spectaculaire de notre planète malmenée par les éléments. Je regrette simplement une mise en place un tantinet longuette ainsi qu'une fin un poil précipitée.

Critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2017/0..
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Je connais de nom le fameux Odyssée de l'espace du même Arthur C. Clarke sans l'avoir pourtant lu et vu. Mais je ne pense pas que L'Odyssée du temps ait un rapport avec son prédécesseur sinon pour le clin d'oeil.
L'auteur jette le lecteur dans le feu de l'action : c'est Fureteuse, une de nos ancêtres qu'on découvre. Puis, d'autres hommes d'époques plus récentes… les différentes époques se sont mélangées, des Britanniques du XIXe siècle côtoient aussi bien des hommes de Néerdanthal que ceux du XIXe siècle, des Russes du XXe siècle rencontrent du mongols du XIIe siècle.
Une véritable encyclopédie historique qu'on aurait démonté puis remonté en combinant les époques. Vraiment fascinant ! Les différentes rencontres sont assez cocasses qu'intéressantes. Les personnages sont bien décrits : Bisesa a beaucoup de caractère mais reste mystérieuse, Kolya oppose son rationalisme à la soif de puissance…et finalement, des personnages célèbres ne jouent que les seconds rôles (mais quels rôles !).
J'ai beaucoup aimé ce livre coécrit par deux grands auteurs de science-fiction qui met en scène des paradoxes temporels et cultive en même temps son lecteur avec des moeurs des peuples d'époque (les mongols sont assez flippants). Je ne sais pas quel auteur a écrit quelle partie mais le livre est vraiment bien documenté et construit. Juste dommage qu'on ne retrouve pas une carte qui met en scène la nouvelle Terre, Mir, ainsi que les différents mouvements des personnages. A suivre évidemment, j'ai bien envie de savoir le mystère qui plane derrière ces terribles yeux de métal qui observent froidement l'humanité…
Merci à Masse Critique et à Milady pour cette lecture.
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J'ai enfin pu finir ce livre. Moi je suis très SF, pur SF, la hard core, les space opéras. J'ai trouvé ce tome long et lent, surtout parce que les concepts science fictionneux n'arrivent pas avant la fin. Tout le reste ressemble à un patchwork historique, qui a ses intérêts, ouais, mais qui a de quoi m'impatienter.
J'espère que la suite sera mieux, parce que y a de quoi décevoir, surtout quand on a lu presque toute l'oeuvre de Clarke. On est en droit de s'attendre à plus de suspense, d'action, d'intensité scifi du gars.
En bref, je demande à voir la suite quand même...
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Quand Alexandre le Grand rencontre Gengis Kan, c'est le choc des titans. Mais quand se joignent à eux des anglais des années 1885 et quelques hommes et femmes du XXIes, rien ne va plus.

Comment ont pu se rencontrer ces représentants de différentes époques sur terre, de la Préhistoire à 2037 ? A quoi servent ces grosses boules métalliques qui parsèment la planète à intervalles réguliers ?

Quand le temps s'emmêle les pinceaux et se détraque, ce sont les hommes qui trinquent. Mais ce qui fait le plus peur, c'est de se dire qu'une intelligence supérieure fait de la terre son terrain de jeu et nous espionne, avant de la morceler en une mosaïque d'époques. Sont-ils nos amis ou nos ennemis ? Que veulent-ils nous montrer ?

Les personnages et le lecteur s'interrogent sur la relation des hommes à leur passé et à leur futur. A-t-on le droit d'influencer ou de remodeler le passé pour jouer sur l'avenir ? On est bien tenté de dire au jeune Ruddy de 19 ans qu'il va devenir le grand Rudyard Kipling, mais s'il meurt avant d'avoir publié, que va-t-il se passer ?

Après ce premier voyage inter-temporel, j'ai hâte de lire la suite, pour voir ce que vont devenir les personnages de ce premier tome.
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L'idée d'une catastrophe spatio-temporelle qui juxtaposerait diverses époques de l'histoire a déjà fourni à Philip José Farmer son "Monde du Fleuve", et le thème de la Terre hybride, sur laquelle se greffent des fragments de terres étrangères, a donné à R. C. Wilson son roman de Darwinia. Le marché fourmille de mille uchronies et récits de voyage temporel. Comme en science-fiction les idées narratives et les thèmes sont rarement des propriétés privées, je ne suis pas en train d'accuser Clarke et Baxter de plagiat : au contraire ! Le lecteur sera curieux de voir quel parti les auteurs tireront du thème, et s'ils seront aussi bons que leurs devanciers. Hélas, j'ai l'impression que ces deux auteurs ont mis leurs défauts en commun, pas leurs qualités : on a droit à la moraline de Clarke avec ses prêches sur l'islam et autres grandes causes, et aux longues compositions scolaires de Baxter, du genre : "Alexandre le Grand et Gengis Khan se rencontrent sur le champ de bataille : imaginez leur confrontation." Les dialogues et les digressions sont plats comme la Mongolie, et seuls ceux qui ignorent tout d'Alexandre, de Gengis Khan et de Rudyard Kipling auront l'impression d'apprendre quelque chose. On passera toutefois un moment de lecture correct avec ce roman, à condition de sauter des pages.
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Toujours de l'audio....

Et oui, Bragelonne a passé des accords pour me pouvoir moi, toute seule (nan je rigole) de livres audio. Bref. J'avais encore une semaine de boulot en voiture (Simone). Et c'était l'occasion d'écouter enfin L'Oeil du temps qui devait être au moins depuis tout ça dans ma PAL. Et j'avoue que le format audio m'a apporté un petit truc sympa (je sais je me répète).

Parce que c'est bien complexe cette intrigue. Il y a des frictions dans le temps, des époques différentes se rejoignent et on retrouve un peu toute l'évolution humaine. Pourquoi ? C'est quoi le but ? On ne sait pas à part qu'il faut aller vers Babylone pour comprendre le truc. Et qu'en plus, il y a un oeil là bas. Enfin, surtout une sphère métallique qui sert apparemment à observer tout le bordel.


De l'intérêt du bouquin.

Oui parce que là, c'est un premier tome donc on ne sait pas vraiment pourquoi on devrait lire tout ça. Je vous dirai bien que c'est du Arthur C. Clarke donc c'est forcément bien. Mais il n'y a pas que cela. En effet, l'auteur a su bien amener ses théories sur le temps. Mais surtout, il a réussi à faire cohabiter tout ce petit monde en laissant tout cela cohérent et surtout en nous laissant de l'intérêt à l'intrigue et pas seulement aux personnages.

Et rien que pour cela, cela vaut le coup d'oeil. Pour le reste, c'est de l'écriture dite un peu classique en matière de SF. On sent bien qu'il faudra moderniser tout cela un peu plus un de ces jours. Mais pour le moment, cela passe toujours bien. Et j'ai envie de dire qu'un petit SF. Dans une saga qui ne fait pas 15 tomes. C'est parfois tout simplement bon à prendre :D
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Bon...
On va dire que c'est une intro.
Très rapidement je me suis dit que les cartes de l'évolution allaient être redistribuées.
Très vite, 2 monstres de civilisation s'affrontent.
Très vite, on tourne un peu en rond.
Très vite, ça se conclut sur un "ah, ok"
Je commence la suite.
"Je ne m'attendais à rien mais je suis quand même déçu".
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