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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La structure de ce thriller est assez différente de ce que j'ai déjà pu lire. En effet, du fait de la maladie du personnage principal ; il souffre d'Alzheimer, les chapitres semblent décousus. Mais bien sûr, il s'agit juste d'une impression. Toutefois, j'ai vraiment eu du mal à entrer dans l'ambiance de ce roman. A certains moments, je n'étais pas loin du bâillement. Pourtant l'idée est originale et le rendu de la maladie sur Jerry est très bien décrite. Peut-être est-ce dû à certaines redondances entre le Jerry « tout va bien » et le Jerry « à la ramasse ». Puis je m'attendais à une fin conventionnelle. Hé ben non ! J'ai été surpris par un final à l'opposé de ce que j'imaginais. Un peu déçu !
#nefaisconfianceapersonne est un bon livre mais sans plus pour moi.
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Je ne suis pas la plus grande fan de Paul Cleave mais il faut bien avouer que ce dernier roman est particulièrement réussi. L'histoire oscille continuellement entre la réalité actuelle de Jerry, cloîtré dans une maison de santé, et les extraits d'un journal qu'il écrivait au tout début de sa maladie, dans l'espoir de ne pas perdre tous ses souvenirs.

Au-delà du thriller psychologique, ce roman est aussi l'occasion pour le lecteur d'assister à la lente dégradation des fonctions cognitives de Jerry et de prendre conscience de la réalité de la maladie. Que ce soit sous l'angle du patient lui-même ou de celui de sa famille, Ne fais confiance à personne rend palpables les difficultés quotidiennes et la détresse des personnes qui souffrent d'Alzheimer.
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Son nom est Jerry Grey, il est auteur de romans policiers, et rien de tout ça n'est réel, rien de tout ça n'est réel. Sang sur les mains de Jerry.
Son nom est Henry Cutter, il est auteur de romans policiers, et rien de tout ça n'est réel, même lui n'est pas réel, il est le produit de l'imagination de Jerry Grey, qui se sert de lui pour gagner de l'argent, pour raconter des histoires. du sang sur la chemise de Jerry.
Son nom est Jerry Henry, il souffre de démence et ceci est un rêve de démence, une crise de démence, et rien de tout ça n'est réel, il est dans une maison de santé et tout va bien. Mais ce n'est pas la maison de santé. Ce n'est pas sa maison. Rien ne va bien.
Son nom est Jerry Grey. Il est perdu. Il est confus. Tout ça semble peut-être réel, mais ça ne l'est pas. C'est le livre qu'il a écrit. Il est à l'intérieur des pages, et bientôt quelqu'un le sauvera.


Ne fais confiance à personne est l'histoire du romancier Jerry Gray qui a été diagnostiqué à l'âge de 49 ans avec la maladie d'Alzheimer. Sous le pseudonyme de Henry Cutter, Jerry a déjà écrit 12 livres, des thrillers mettant en scène des tueurs psychopathes et des actes sadiques de cruauté et de torture, et est apprécié par un grand nombre de lecteurs.

Le début du livre correspond à l'apparition des premiers symptômes de la maladie. Comme on pouvait s'y attendre, cela commence par des aberrations dans le comportement et le psychisme de Jerry. Il se met à confondre la réalité avec ses histoires et ses personnages, et est tantôt Jerry, le mari et le père, tantôt Henry Cutter, le romancier.

Placé dans une maison de santé, Jerry se met aussi à avouer certains meurtres, que le personnel soignant attribue à sa démence. Toutefois, la police s'interpose, suite à l'apparition de certaines similitudes entre les meurtres des livres de Jerry et les événements réels qui défrayent la chronique.

Hans, le meilleur ami de Jerry, est un personnage diabolique qui joue un rôle central dans l'histoire. Il semble à la fois encourager et aider Jerry à tenter de prouver son innocence, mais ses actes vont parfois à l'encontre de ses intentions.

La narration du livre est assez unique en ce sens que l'auteur le raconte du point de vue de Jerry et de son alter ego, Henry Cutter. Il se réfère à "futur Jerry" et "passé Jerry" selon qu'il écrit ou lit le journal de la maladie, un journal où sont notés les événements d'une journée, sensés les lui rappeler quand la mémoire lui fera défaut.

Au fur et à mesure de la progression de la maladie, Jerry est de plus en plus assailli par le doute. Est-il réellement l'auteur de ces crimes ou est-ce son imagination qui lui joue des tours ? Plus la police devient soupçonneuse, plus Jerry se sent pressé de prouver son innocence, dans une course désespérée, aidé de son ami Hans.

Na fais confiance à personne est non seulement un thriller, mais aussi un livre qui parle d'une maladie effrayante. La maladie d'Alzheimer ronge ce que vous êtes, vous tue lentement tout en vous laissant en vie. Ce livre parvient à nous faire ressentir ce qu'éprouvent mentalement les gens qui en sont atteint. Cela permet aussi au lecteur de se poser des questions, autant que le personnage principal, mais avec l'avantage que les événements passés restent mieux marqués dans notre esprit que dans le sien.

Le personnage de Jerry est complexe et intéressant, tantôt sujet à l'empathie quand il apparaît comme victime irresponsable de la maladie, tantôt méprisé.

Ne fais confiance à personne est un concept génial avec une écriture convaincante, une lecture passionnante avec de nombreux rebondissements et une fin sensée.
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C'est la première fois que je lisais un roman de Paul Cleave, et ce ne sera sûrement pas la dernière !

Ne fais confiance à personne est un livre qui m'a vraiment plu. C'est l'histoire de Jerry Grey, célèbre romancier qui se voit annoncer qu'il a la maladie d'Alzheimer. Passé le déni, l'acceptation prend le dessus. Mais voilà, lorsque des meurtres commis ressemblent étrangement aux crimes de ses romans, le doute va alors l'assaillir. Est-il l'auteur de ses meurtres ? Il ne se souvient de rien, mais il sait qu'il s'est déjà échappé de l'institution dans lequel il est. Et si c'était vraiment lui ?

Voilà les bases posées. La structure de ce roman est superbement construite, et les chapitres alternent passé et présent vraiment bien. On remonte le fil de la vie de Jerry depuis qu'il a appris qu'il avait Alzheimer. On pénètre dans sa tête avec ses pertes de mémoire, ses moments de doutes, ses certitudes. Bref, c'est une vraie immersion dans la maladie. Jerry est un personnage vraiment attachant car on se demande comme lui si il a vraiment commis ces crimes. D'autant plus que plein d'indices laissent penser que c'est bien lui qui a commis ses crimes.

Le style est vraiment très agréable à lire. Les chapitres sont courts et on tourne les pages sans s'en rendre compte. Et alors qu'on pensait tout avoir compris, patatra ! Grand chamboulement et revirement de situation pour une fin des plus surprenantes.

Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé et vraiment je vous conseille ce livre. Ne fais confiance à personne est vraiment un bon thriller ! Il est disponbile aux Editions Sonatine.
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
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Paul Cleave est un auteur dont je découvre la plume avec ce roman. C'est le sujet de ce dernier qui m'a interpellé, je me suis dit qu'un roman policier avec un personnage principal atteint d'Alzheimer et suspecté de meurtre allait forcément être très intéressant à lire. Je ne me suis pas trompée, même si j'ai trouvé le début du livre un peu long. Cette première partie sert à nous plonger dans l'état de Jerry (qui est donc atteint par la maladie), c'est à dire, confus, incertain, ne sachant plus si ses souvenirs sont réels ou imaginés, mais je me suis quand même demandée quand l'enquête allait débuter. Et au fur à mesure (car les pages se tournent rapidement quand même), j'ai accéléré ma lecture pour connaitre la fin et la vérité.
Ça faisait un petit moment que je n'avais pas lu de roman policier et revenir à ce genre avec cette lecture a été très agréable. Je ne suis donc aucunement déçue par cette lecture. Si les moments où le Jerry malade sont perturbants (pour la compréhension de l'histoire et la chronologie des évènements), l'auteur a réussi à imbriquer logiquement tous les éléments de l'histoire et à créer un bon thriller.
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Merci à Babelio pour cette découverte.
Voilà un thriller surprenant, un sujet particulier, un héro, de fait, tout aussi particulier, un ressort comique franchement extra. Je me suis attachée à Jerry et à ses élucubrations, tristement perdu entre un cerveau qui fonctionne mal, des crimes qu'il ne se souvient pas avoir commis et une famille démunie face à la maladie. Avec cependant des longueurs sur la fin, dues à des descriptions que j'ai ressenti parfois inutiles, j'ai vraiment apprécié cette nouvelle impulsion donnée au thriller avec un thème inhabituel . le roman est construit de manière complexe mais reste néanmoins très subtil et force le questionnement.
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S'il y a bien une maladie qui m'effraye particulièrement, c'est Alzheimer… L'idée d'oublier mes proches, mon passé, de devenir un poids, de faire des idioties ridicules devant la terre entière… tout ça me fait vraiment peur ! Ce qui vit le héros de cette histoire, c'est encore pire, car il n'a qu'une quarantaine d'années lorsque la maladie le happe ! D'auteur connu et reconnu, Jerry devient ce pauvre être qui fuit sa maison par la fenêtre, oublie le nom de sa femme ou vandalise le jardin de sa voisine sans n'en garder aucun souvenir. Lorsque la tempête s'abat sur Jerry, il pense qu'avec sa femme, Sandra, ils viendront à bout de toutes les difficultés. Mais c'est sans compter sur les facéties de la maladie qui met l'esprit de Jerry en vrac.

Pour tenter de garder une trace de ce qu'il fut, Jerry entame un espèce de journal intime qu'il intitule « Carnet de la folie ». Nous, lecteurs, alterneront les chapitres entre le carnet de la folie entamé à l'annonce de la maladie et le quotidien de Jerry quelques mois plus tard, interné dans une maison de soins. Parfois, il s'échappe, Jerry, et quand on le retrouve, il ne sait plus très bien ce qu'il a fait. Parfois aussi, il avoue des meurtres, mais ce sont ceux qu'il a écrits lorsqu'il était un auteur renommé. Pourtant, à chaque nouvelle escapade, un corps est découvert. le Jerry des bons jours est inquiet : et s'il était coupable ?

Commence alors pour Jerry une course contre lui-même et son esprit défaillant qui complique singulièrement sa recherche de vérité.

La cadence en deux rythmes un chapitre sur deux apporte une belle dynamique. En effet, le Jerry du passé qui tente d'expliquer à Jerry du futur qui il était et comment tout s'est effondré est cynique et drôle, malgré la gravité de la situation. le Jerry totalement perdu du présent est bien plus flou et terrifié. Tantôt, il se sait meurtrier, tantôt il se croit victime d'une machination.

On va commencer par arracher le pansement d'un coup : non, je n'ai pas eu de surprise. J'ai espéré jusqu'au bout que les indices gros comme des camions qui m'avaient amené à une conclusion rapide ne servaient peut-être qu'à perdre le lecteur. En fait, pas du tout. Mauvaise nouvelle, comme l'écrirait Jerry dans son carnet de la folie, j'ai tout compris !

Oui mais il y a aussi la bonne nouvelle : j'ai beaucoup aimé l'écriture de l'auteur et j'ai adoré Jerry qui m'a beaucoup émue. Son quotidien bascule et il en a conscience, au début, à 99% du temps (il a égaré ses clés, ce n'est pas bien grave…). Pourtant, ce pourcentage décline à vue d'oeil en emportant le lecteur dans une longue descente aux enfers. Avec la démence naissent aussi de terribles angoisses et la croyance que le monde entier s'est ligué contre lui, alors que sa femme déploie toute son énergie pour le protéger de lui-même.

Mention spéciale pour l'horrible fin qui, bien qu'elle soit attendue, est simplement déchirante…

Une lecture qui ne fait pas forcément carton plein au niveau de l'intrigue mais que j'ai malgré tout pris plaisir à lire !
Lien : https://lecturesdudimanche.c..
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NE FAIS CONFIANCE A PERSONNE est un thriller assez atypique ! le personnage principal qui est narrateur par moment, par le biais de son « carnet de folie, » est atteint de la maladie d'Alzheimer , en plus une forme particulière : précoce et particulièrement rapide.

Pour moi , ce livre se déroule en deux partie : une première avec l'annonce la maladie , les conséquences, le placement en maison de santé…avant même de parler de meurtres , cette partie est déjà extrêmement angoissante en soi et ça n'a rien à voir avec le thriller. Paul Cleave place son lecteur dans une position où son potentiel tueur est un mec bien qui souffre d'une maladie atroce…

Puis dans un second temps arrivent les premières morts, les premiers doutes, une temporalité un peu dure à suivre..cette deuxième partie est plus difficile à comprendre car le lecteur est sans cesse balloter entre les faits et les souvenirs ( vrais ou faux) d'une personne souffrant d'un trouble neurologique grave… bonjour le retournement de cerveau !! Cette partie aurait peut être méritée d'être un peu plus courte.

Je n'ai pas été surprise par le dénouement mais j'ai particulièrement apprécié la fin cohérente avec le reste de l'histoire.

BREF …ce qui m'a le plus angoissé finalement dans cette histoire c'est l'entrée dans la pathologie de notre personnage principale avec les notes dans son « carnet de folie ». Sur cette partie, Paul Cleave a vraiment su retranscrire l'horreur que vit Jerry et sa famille. Sur la partie thriller, je n'ai pas vraiment été surprise. Mais finalement , il nous offre une fin parfaitement cohérente entre ces deux parties et adaptée .
Lien : https://lireetcourir.com/201..
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Malgré les répétitions, "Captaine A" oblige (Alzheimer), j'ai beaucoup aimé détester le final.
On doute durant tout le livre, basculant d'une certitude à l'autre.
Je vais essayer de trouver son premier roman, Un employé modèle.
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Malgré quelques longueurs inutiles en fin de roman, "Ne fais confiance à personne" se lit avec avidité et curiosité, laissant le lecteur dans un désarroi absolu en rapport avec le sujet lui-même (la démence) mais également l'intrigue qui le mène par le bout du nez durant au moins deux tiers du roman.
Sans aucun doute, Paul Cleave est doué, il l'a prouvé maintes fois et il faut espérer qu'il continue à écrire des histoires tordues pour notre plus grand plaisir.
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