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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et là, c'est le drame.

Mais qu'elle était lumineuse cette idée de faire d'un écrivain de polar touché par Alzheimer un potentiel tueur en série.
Mais qu'il était looong ce récit voulant trop jouer sur la corde raide et ne faisant que jouer avec mes nerfs.

L'idée de base était géniale.
Elle s'est diluée dans un développement abscons entretenant, certes, un doute légitime et durable mais n'offrant aucune aspérité susceptible d'aiguiller mon flair légendaire. J'adore me faire balader. Je goûte moins l'effort lorsqu'il semble sans fin.
Je suis patient mais j'ai mes limites, elles furent atteintes page 359 (quand même) où tergiversations, flottement, incertitude, tâtonnement et soupçons se taillaient encore la part du lion.
Si les cent derniers feuillets furent d'un tout autre calibre, si si, faut bien le reconnaître, le fait d'avoir anticiper un final ultra prévisible n'a pas vraiment rehausser une humeur déjà au moche fixe.

Ne Fais Confiance à Personne, bien moins à Paul Cleave, du coup, de par le fait, conséquemment...
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Je vais oublier très rapidement ce livre et ce ne sera pas un signe avant-coureur de la maladie d'Alzheimer. Je me suis ennuyée, ce qui est inédit avec Paul Cleave qui, jusqu'à présent, m'a tenue en haleine et fait sourire.
Alors oui bien sûr, l'idée était prometteuse , est-ce que Jerry Grey , auteur de romans policiers est un assassin dans la vraie vie ? Voilà une question épineuse d'autant plus que ce Jerry est fait prisonnier par le capitaine A, en d'autres termes il a la maladie d'Alzheimer.
Donc oui il y avait de quoi nous faire travailler les neurones mais on tourne en rond et je me suis fortement ennuyée au point de ne pas avoir envie de lire. :-(
La souffrance de Jerry devant cette fichue maladie est bien rendue et c'est poignant par moment, mais cela ne rachète pas pour moi toutes ces longueurs. Je suis d'ailleurs étonnée d'apprendre, par le biais de ses remerciements, que "ne fais confiance à personne" est le livre qui lui a donné le plus de plaisir. Je regrette d'autant plus de ne pas avoir moi aussi eu du plaisir à le lire.
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J'adore Paul Cleave, j'aime son humour très particulier très noir et j'ai beaucoup aimé ses derniers livres, je n'ai donc pas hésité à lire celui-ci différent de ses précédents opus car il ne comporte pas les mêmes personnages.

J'ai par contre trouvé beaucoup de vraisemblance avec Avant d'aller dormir de S-J Watson ce qui m'a un peu déstabilisé.

Nous suivons ici un personnage amnésique qui se retrouve sur des scènes de crimes, il se retrouve avec des objets appartenant aux victimes et ses proches doivent sans cesse lui redire son identité.

Il se nomme Jerry Gray il est écrivain dans la quarantaine et il écrit justement des polars ou des meurtres sont commis. Paul Cleave joue tout au long du roman avec nos nerfs entre fiction des livres de Jerry Gray et se qui se passe dans ce roman.

Jerry tient un carnet de la folie qu'il souhaite a tout pris récupérer car il note chaque fait de la journée sur celui-ci et cela pourra l'aider à y voir plus clair dans sa situation.

Certaines scènes sont un peu répétitives surtout au début du roman mais cela est du à la maladie de Jerry.

Une lecture qui plaira au fan de thriller psychologique et avec la pointe d'humour noir inégalable de Paul Cleave.
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Thriller très intéressant qui permettra au lecteur de se poser pendant 450 pages une question. Cet écrivain est-il réellement le meurtrier ? Et cette question, lui-même se la pose tout le long du livre, ce qui rend la lecture beaucoup plus prenante car le lecteur peut s'identifier plus facilement au personnage principal dans le sens où il détient les mêmes clés que lui.
Ce n'est pas le meilleur thriller que j'ai lu, sa construction m'a beaucoup faut penser au livre de SJ Watson Avant d'aller dormir, publié également chez Sonatine. Donc ceux qui ont aimé avant d'aller dormir aimeront forcément ce livre. Mais en tout cas, pour une personne qui a envie d'occuper intelligemment quelques heures de son temps et faire tourner ses méninges, c'est une lecture que je conseillerais vivement !
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100 premiers pages lues d'une traite, et puis .. les 300 autres, qu'elles furent longues mais longues !! L'intrigue était pourtant intéressante mais son développement est bien trop répétitif , la mécanique du récit bien fatiguante et le suspens bien trop faible pour m'avoir tenue en haleine. Cleave m'avait autrement captivée avec Un employé modèle.
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Un polar très long, assez répétitif et très déprimant. le héros est soupçonné de plusieurs meurtres et tout est raconté à partir de ses souvenir très troués car il est atteint d'Alzheimer. Il y a un mélange de temps, de style selon les périodes et beaucoup de répétitions. Très déprimant et on se doute un peu de la fin.
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L'idée de l'écrivain de romans policiers atteint d'Alzheimer qui ne distingue plus la réalité de la fiction est absolument brillante et m'a tenu en haleine pendant 200 pages. Ensuite, le rythme s'essouffle pour finalement aboutir à un dénouement prévisible et sans surprise... Un roman prometteur mais au final quelque peu décevant.
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Paul Cleave m'avait emballé avec " Un employé modèle".. j'ai donc lu tous ses romans .
"Ne fais confiance à personne " commence bien ; l'intrigue est originale . Un auteur de romans policiers , souffrant de la maladie d'Alzheimer , est interné à la suite du meurtre de sa femme . D'autres femmes sont assassinées , toujours au moment où Jerry fugue de la maison de santé ... tout l'accuse . Il essaie , tant bien que mal , malgré sa maladie , d'éclaircir tout ça .....
Eh bien , moi , comme le héros , vers le milieu du livre , j'ai été plongé en pleine confusion.... beaucoup de longueurs , une chronologie des meurtres confuse à mes yeux ... bref , j'étais content d'arriver aux 100 dernières pages où tout s'éclaire...
Pas le meilleur roman de Paul Cleave !
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J'ai tout de suite été intriguée par la trame de l'histoire : un écrivain de thriller à succès subitement atteint d'un Alzheimer précoce qui lui fait perdre tout discernement entre fiction et réalité et qui se retrouve à vivre ses propres intrigues policières. le thème est original. J'étais donc curieuse de savoir comment Paul Cleave allait nous accrocher avec cela.
Le roman alterne un chapitre sur deux entre narration et sorte de journal tenu par le protagoniste Jerry Grey appelé « carnet de la folie ». Cela permet de prendre conscience d'une part des faits et de l'autre de l'agitation mentale de Jerry.
Je dois avouer qu'au début j'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire. L'alternance des styles de narration me perturbait et j'ai eu du mal avec les chapitres du « carnet de la folie » rédigés de façon trop familière pour moi et ne correspondant pas à l'idée que je me fais d'un écrivain.
Néanmoins, je me suis finalement laissée prendre par l'intrigue, le suspense autour de ces meurtres mystérieux et surtout par l'évolution de la maladie chez Jerry et ses effets dévastateurs : angoisse, paranoïa, désorientation spatio-temporelle, répercussions sur le cercle familial.
On finit par ne plus très bien savoir nous-même ce qui est vrai ou non et on se demande qui est réellement Jerry Grey. Un imposteur? Un faux malade? Un meurtrier? Ou tout simplement une personne à côté de ses baskets frappée par une terrible maladie?
A compter de la moitié du roman le rythme est effréné et on craint de plus en plus cette curieuse maladie qui s'attaque à nos souvenirs et à notre identité jusqu'à provoquer une sorte de dédoublement de la personnalité.
Les situations sont souvent cocasses (parfois un peu trop ce qui décrédibilise certaines scènes) et contrastent avec le drame qui se déroule sous nos yeux.
On est bien tenus en haleine jusqu'à la fin, laquelle est également prenante!
En bref : Malgré un démarrage un peu difficile, j'ai passé un moment de lecture agréable et j'ai apprécié l'originalité de l'histoire.
Lien : https://thecosmicsam.com
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Mélanger la fiction et le réel à l'intérieur de soi-même et la maladie d'Alzheimer. Mélanger la fiction de l'auteur et le réel de Jerry. Mélanger roman et réalité. Mélanger les deux noms de notre héros chacun avec une vie bien distinct. Voue n'avez rien compris et oui il faut suivre … Ce roman est un tour de force et la tête me tourne. Très subtilement embrouillé et parfaitement exécuté. Mais ceci dit un peu trop casse-tête pour moi !
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