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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cameron et Lisa Murdoch sont auteurs de romans policiers. Ce sont aussi les parents du petit Zach,sept ans, un enfant difficile sujet à des crises de colère régulières. Un matin, alors que la veille Zach menaçait de fuguer, Cameron s'aperçoit que l'enfant a disparu. Après avoir pensé à une fugue, la piste s'oriente vers un enlèvement. Mais les badauds qui s'installent devant la maison des Murdoch accusent les parents du meurtre de leur fils, et un journaliste complotiste reprend même des propos des parents romanciers comme preuve possible de leur culpabilité. le comportement sanguin de Cameron le dessert aussi, même si l'enquêtrice Kent ne croit pas qu'il soit coupable…
De nombreux « twists » et des personnages intéressants puisque ce sont ceux qui imaginent des histoires sombres qui sont soupçonnés. Un assez bon roman qu'on lit presque d'une traite.
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Zach est un petit garçon de sept ans caractériel, gâté par des parents un peu débordés. Il faut dire que Lisa et Cameron Murdoch maîtrisent mieux l'écriture de thrillers à quatre mains que l'éducation de leur gamin ; quand la mère joue la planificatrice, le père laisse libre cours à son imagination, une association qui fonctionne plutôt pas mal, pour les livres.
Cameron a au fond du cerveau un « Monsieur-Et-Si » qui ne sait envisager que des catastrophes. C'est bien utile sur le papier, plus rarement lorsque son fils disparaît. Fugue à sept ans, le fils prodigue est précoce…
L'inspectrice Rebecca Kent et son nouveau co-équipier Ben Thompson sont chargés de l'enquête.

Ce n'est pas tant la disparition de l'enfant qui intéresse Paul Cleave que les conséquences directes qu'elle provoque sur le couple que forment ses parents. En suivant l'enquête policière depuis son entame, dans le détail, on assiste au délitement de la relation de Lisa et Cameron. Eux qui passent leurs vies ensemble (ils travaillent conjointement) ne parviennent pas à rester soudés face à l'inquiétante disparition de leur fils. L'auteur traque les mécanismes de la discorde, comment les doutes s'immiscent au coeur des certitudes d'antan, comment il est facile de rejeter les responsabilités sur l'autre, tout en conservant toutefois une forme de légèreté et d'humour dans son récit.

Côté enquête, bien que Rebecca Kent reste totalement impartiale, elle se doit de prendre en compte le fait que les parents sont auteurs de thrillers et qu'ils maîtrisent toutes les « ficelles » qui permettent à un criminel d'échapper à la police.
Cameron, le père, est dans tous ses états. Il se sent soupçonné par la police, accusé de négligence par son épouse, mais surtout il a ce satané « Monsieur-Et-Si » qui sature son esprit en ayant réponse à tout.

Ce que dit Monsieur-Et-Si est très juste.
Très et juste sont mes deuxième et troisième prénoms.

Arrive alors l'acharnement médiatique qui transforme des parents éplorés en criminels potentiels avant de les considérer purement et simplement comme les auteurs d'un infanticide. La spirale infernale…

L'auteur suit une stricte chronologie du récit dont les rebondissements ne sont pas terminés à ce stade. On suit conjointement le père et l'enquêtrice principale qui alternent la narration. Paul Cleave n'ayant pas la réputation d'être un auteur attiré par la sociologie, il y aura bien sûr quelques retournements de situation qu'il serait préjudiciable de dévoiler ici. L'architecture de l'intrigue confine à l'horlogerie ; le moindre détail s'insère sans coup férir. Tout est prévu pour surprendre le lecteur avec des « horreurs »,
Situé à Christchurch, en Nouvelle-Zélande, comme l'ensemble de la production de Paul Cleave, Sans un Bruit se révèle une agréable lecture apparentée au thriller machiavélique, rythmée par de nombreuses pirouettes parfaitement exécutées, et baignée par les gentils sarcasmes de son narrateur principal. Certains auteurs aiment jouer avec leurs lecteurs, Paul Cleave fait assurément partie de ceux-là.
Lien : https://polartnoir.fr/livre...
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Dans des interviews, Cameron et Lisa Murdoch se sont plusieurs fois glorifiés d'être capables de réaliser le crime parfait… Normal, ils sont auteurs « à quatre mains » de romans policiers et thrillers. Peut-être auraient-ils mieux fait de se taire. Parce que leur petit Zach, un bambin de sept ans a disparu. Et une vidéo, montrant le père en train de « brutaliser » son enfant, vient d'être dévoilée. Il faut dire que Zach n'est pas un enfant facile. Probablement autiste, il a des troubles de caractères et de la personnalité. La police le sait bien, quand on cherche les coupables, ils sont souvent sous votre nez. Tout semble accuser le père, voire les deux parents….
Kent et ses collègues mènent l'enquête. Et effectivement tout incite à penser que le couple a voulu d'une part se faire de la pub, d'autre part se débarrasser d'un gosse pénible. Les voisins, les médias se mobilisent contre eux et c'est l'engrenage. Dans ce récit mené de main de maître, Paul Cleave montre le rôle de la presse, de la télévision, des influenceurs qui peuvent retourner une information et pire la transformer. Ces écrivains sans histoire étaient-ils aussi unis qu'ils tiennent à le faire croire ? Ne cachent-ils pas des failles, des fissures ? Kent et ses coéquipiers cherchent des preuves de leur culpabilité et les investigations piétinent. Chaque avancée peut être remise en cause dans les heures qui suivent.
Tout se déroule sur peu de temps et le lecteur sent l'angoisse augmenter au fil des pages. L'écriture est addictive, prenante, fluide (merci à Fabrice Pointeau, le fidèle traducteur). Les personnages sont assez ambigus pour qu'on se questionne sur leur honnêteté. Veulent-ils vraiment résoudre l'affaire ou faire le buzz ? Tous sont concernés par cette remarque.
J'ai pris plaisir à cette lecture et je n'ai pas ressenti de temps mort, même si ce n'est pas le meilleur recueil de Paul Cleave.

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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Encore un thriller qui parle de disparition d'enfant? C'est du vu et revu quand on est habitué à lire ce genre de littérature. Ma foi, une de plus ou une de moins, pourquoi pas? Voilà ce que je me suis dit quand j'ai lu la 4ème de couverture. Ne connaissant l'auteur que de nom et n'ayant jamais lu de littérature néozélandaise je me suis laissée tenter. Quelle erreur aurais-je faite si j'étais passée à côté ! Quelle erreur vous feriez si vous aussi après avoir lu mon retour vous ne vous laissé pas tenter ! Cette histoire est addictive et je peux vous garantir que j'ai eu le palpitant qui s'est accéléré plus d'une fois. On va de surprise en surprise, les rebondissements s'enchainent et ne laissent que peu ou pas de répit. Les chapitres relativement courts nous poussent à continuer, coûte que coûte, on a besoin de savoir.

On suit cette histoire au plus près des personnages, que ce soit avec Cameron, Lisa, Kent (l'enquêtrice)… Immersif à souhait, on va assister aux décisions, aux réactions de chacun et bien évidemment à leurs conséquences qui peuvent être terribles, vous vous en doutez. On ne va plus savoir où donner de la tête, Paul Cleave va nous mener par le bout du nez d'un point à un autre, semant le trouble dans notre esprit. Cameron est-il coupable ? Et si un auteur de roman policier était capable de réaliser le crime parfait? Celui qu'il décrit si bien dans ses livres… J'ai adoré me faire balader, à force, j'ai cessé d'essayer de deviner puisque mes certitudes étaient ébranlées la page suivante. C'est ce que j'attends d'un bon thriller : ne pas savoir où tout ça va me mener, être surprise ! Et oui, c'est encore possible, Sans un bruit en est la preuve. Avec du réchauffé, l'auteur nous offre une bonne bouffée d'air frais et ça fait du bien. Catastrophe sur catastrophe, on va être malmené : une presse ultra invasive, une population qui s'acharne contre ces parents, des policiers parfois dépassés par les événements, si vous cherchez un livre qui bouge, c'est celui qu'il vous faut.

On ressent énormément le sentiment de solitude de Cameron, son impression justifiée d'être seul contre tous. Les éléments l'incriminant s'accumulent et les dérapages qui vont en découdre seront nombreux, parfois rocambolesques mais après tout, j'ignore quelle serait ma façon d'agir et de réagir si j'étais dans une situation similaire. Certains passages peuvent effectivement vous faire lever les yeux au ciel et pourtant, je les ai trouvé efficaces et de qualité. La fin est surprenante, le dénouement peut paraitre un peu fou mais pourquoi pas? Après tout, il n'y a que la littérature et le cinéma pour nous offrir de telles choses et nous ne savons jamais vraiment de quoi est véritablement capable l'espèce humaine.

En bref :
Un vrai page-turner, un plaisir de lecture que je n'imaginais pas donc c'est une superbe découverte. J'ai été sous tension quasiment tout le long. Malgré quelques éléments alambiqués, j'ai adoré découvrir Paul Cleave et je sais que Sans un bruit fera parti des thrillers que je recommanderai, à n'en pas douter. Je me suis attachée à Cameron, même si ses réactions sont parfois démesurées tout comme j'ai eu beaucoup d'empathie pour Kent que j'ai trouvé humaine, avec ses erreurs (qui peuvent parfois provoquer quelques catastrophes) et ses failles. J'ai rapidement avalé les pages de ce livre car j'avais besoin de savoir. Les nombreux dialogues aidant, la fluidité de la plume m'a séduite dès les 1ers chapitres. Je sais à présent que je lirai d'autres titres de cet auteur ! Bien sûr que je vous conseille de le lire !


Lien : https://black-books.fr/2023/..
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Je remercie Netgalley et les éditions Sonatine de m'avoir permis de découvrir le dernier Paul Cleave que j'attendais impatiemment.
Dans ce roman, nous suivons une intrigue très classique, trop classique je dirais même, ce qui plutôt rare de la part de cet auteur. J'avais l'habitude de retrouver sa plume et son style percutant dans des intrigues bien plus originales et surtout bien plus retors que ce genre d'histoire que l'on a pu lire et voir dans diverses séries des milliers de fois.
Bref, on va suivre un couple d'auteurs célèbres dont une nuit, l'enfant va disparaitre…
Est-ce une fugue? Un enlèvement? Ou pire les parents qui l'ont fait disparaitre? Les enquêteurs devront choisir leur camp….

Ce roman est construit en deux parties:
- Première partie consacrée à l'après enlèvement que j'ai trouvé un peu longue. L'auteur reprend tous les ingrédients classiques du genre sans surprise. Je l'ai lu sans plus d'enthousiasme que ça.
C'était tout de même bien écrit même si je voyais tout arriver. Il reste tout de même un bon thriller psychologique, avec des rebondissements bien placés, du suspense et un bon rythme afin que le lecteur ne décroche pas.
Deux points de vue couvre ce roman, celui des enquêteurs mais surtout celui du père dont on va ressentir le désespoir et la colère croitre crescendo. J'adore ces moments-là où tout peut basculer d'une ligne à l'autre.
La façon dont ce père est traité par la police , par les journalistes, et toutes les personnes qui donnent leur avis parce que cet homme a cette notoriété qu'eux n'ont pas est vraiment abjecte mais très réaliste. C'est une vraie torture psychologique pour cet homme.
Deuxième partie dans laquelle je retrouvais le Paul Cleave que j'aime… :)
C'est une partie qui va à cent à l'heure où l'on voit apparaitre des révélations de folie, de l'originalité. Une partie qui est dans l'action quelque fois à la limite du crédible mais qui fait son job de nous divertir et c'est bien le principal. ;)

Je ne peux que vous invitez à découvrir ce thriller qui je pense plaira à la plupart d'entre vous. ;)

Lien : https://chapitrealire.wordpr..
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En lisant le résumé, on y est allé un peu à reculons : encore un livre sur un enfant qui disparaît ? Mais Paul Cleave est un de nos auteurs de référence : du polar bien noir, avec un humour tout aussi noir, bien construit, bien écrit, on y va.
La première moitié du roman est très classique. En effet, un enfant disparaît. Zach, 7 ans, gamin qui peut sembler attachant au départ mais s'avère très difficile. Une fugue ? On peut le penser. Un infanticide commis par des parents dépassés ? C'est ce que croient la police, les médias, l'opinion publique. le couple de parents, Lisa et Cameron Murdoch, auteurs de polars à succès, sait comment commettre un crime parfait. Alors pourquoi autant de maladresses de leur part ? Et ces excès de colère mal maîtrisés du père, cohérents avec la minutie requise pour un meurtre prémédité ? C'est trop gros. le couple fusionnel se fissure, si prévisible.
On reste alors sur notre faim, malgré l'attrait du personnage de Cameron Murdoch, une vraie figure d'écrivain, avec un univers mental bien fouillé et des expressions typiques d'auteur, comme "Et-si...", "Mr Manches-retroussées", etc. Lorsqu'il est le narrateur (un chapitre sur deux), on apprécie davantage que lorsqu'il est simple acteur dans l'enquête de police. le livre aurait gagné à être resserré dans cette première partie, un peu trop convenue.
Puis arrive la seconde partie du roman. Un tournant. On retrouve le Paul Cleave qui sait jouer avec nos nerfs. On en oublie les quelques "rebondissements" qu'il nous a livrés, comme le surprenant recours à un médium, la chanson parodique de "haters", l'inévitable piste pédophile, pas à la hauteur du Cleave qu'on connaît. Etait-ce pour mieux nous cueillir avec la suite ? On l'espère. En tout cas, après, il ne nous déçoit pas. Cameron Murdoch s'avère être un personnage plus complexe que le père colérique et aveuglé par la douleur brossé dans les chapitres précédents. D'autres personnages également (la mère, un des enquêteurs) changent totalement de dimension. Belle démonstration, s'il en était, qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Valable pour les personnages du roman, valable pour le lecteur.
merci à #NetGalley
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Si l'intrigue ne va pas chercher du côté de l'originalité en mettant en scène un enlèvement d'enfant, le roman se démarque surtout par le rythme que Paul Cleave parvient à insuffler dans son récit. Les multiples twists peuplant des chapitres assez courts permettent de se plonger à corps perdus dans ce roman et de n'en sortir que difficilement ou une fois la dernière page tournée.
Lien : https://lelecteursuricate.wo..
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J'aime bien cet auteur, c'est pour cela que j'ai continuer à lire cet ouvrage car la moitié du livre est répétitive et longue pour mettre en place la deuxième partie.
Peut-être l'auteur a voulu bien faire comprendre la typologie de la nouvelle zélande mais c'est longuet.
La deuxième partie est plus intéressante avec pas mal de rebondissements (presque) inattendus.
100 pages de moins et c'était super
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Ce roman est ma première lecture de cet auteur (je vous entend déjà dire quoiiiiiii!) oui je sais j'ai passé des années entières sans lire un roman de Paul Cleave et je comprends maintenant mon erreur, en plus j'ai vécu en Nouvelle Zélande c'est encore plus la honte!

Sans un bruit c'est l'histoire de Cameron et Lisa Murdoch auteurs de thrillers à succès et parents de Zach dont les troubles du comportement gâchent leur quotidien.
Lorsque le petit garçon disparaît ils sont tout de suite déclarés coupables par l'opinion publique, car qui de mieux que des auteurs de polar pour préparer le crime parfait....

Je n'en dirais pas plus au risque de vous mettre sur la piste, sachez juste que cette intrigue est redoutable.
A travers la voix du père qui nous livre le déroulement de l'enquête ses peurs, ses intuitions, nous sommes embarqués dès les premières pages dans ce qui s'avère être une enquête complexe et une torture morale pour le lecteur qui souffre et suffoque avec les Murdoch.

Ce roman m'a surpris par la tournure qu'il prend, à de maintes reprises on croit savoir comme lorsqu'à 200 pages de la fin on pense que l'auteur nous a tout livré!
Sans un bruit est un thriller efficace dont les presque 500 pages filent à toute vitesse mais ce roman n'a rien de facile et d'évident dans son dénouement et le lecteur devra être attentif aux détails, j'ai bien l'impression que tout à son importance avec Paul Cleave.
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Lisa et Cameron Murdoch sont auteurs de romans policiers. A quatre mains.

Ils sont également les parents de Zach, un petit garçon de 7 ans, au fonctionnement un peu différent, et qui génère des situations difficiles.

Un soir, il disparaît.

Très vite, la police envisage la participation active du duo littéraire, qui aurait succombé, excédé par la somme d'attentes et d'attention que requiert son fils.

A compter de ce moment, les choses vont crescendo.

La vague de haine enfle et détruit absolument tout sur son passage, sans que quoi que ce soit de tangible ne prouve la culpabilité ou l'innocence du couple Murdoch.

Cependant, ils vont morfler !

Tout au long de l'affaire, on suit, angoissés, les versions et cheminements de pensée de Cameron Murdoch, le père du petit Zach, et de l'inspectrice de police Rebecca Kent.

Une légère pointe d'humour noir et grinçant renforce le propos déjà corrosif, et en plus c'est bien écrit.

On ne souffle pas un instant !


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