Miss Charity, tome 2 : Le Petit Théâtre de la Vie

Bien moins emballée par ce deuxième tome, que j'ai trouvé ennuyeux par moment ( souvent même).

La fin de l'histoire est triste. Je ne l'ai pas aimé non plus. Je reste sur ma faim.

Points positifs : quelques répliques m'ont tout de même fait sourire et les illustrations sont toujours aussi jolies.

En quelques pages, nous voilà plongés dans un récit qui ne manque pas d'inspirations. Un récit tantôt semblable à ceux de Jane Austen sur la condition de la femme aux XVIIIe & XIXe siècles, tantôt empreint de la vie de Beatrix Potter, l'autrice des aventures de Pierre le Lapin, qu'on retrouve en compagnie de l'héroïne de Marie-Aude Murail. Autant dire que « Miss Charity » est là pour capter l'attention des amoureux des tranches de vie à une époque révolue mais qui laisse tellement de place à la rêverie, l'aventure et l'amour.

Loïc Clément semble respecter le roman et embarque le lecteur, dans ce deuxième tome, à l'aube de la vie d'adulte de Charity. Elle quitte lentement, mais sûrement, le monde des enfants et entend donc davantage sa mère réprouver ses passions et ses goûts. Mais tel une histoire de Jane Austen, on suit les aléas de la vie selon les voyages de la famille. Tantôt en Écosse, tantôt à la très célèbre ville balnéaire anglaise Brighton.

Mais tout n'est pas que joie et allégresse. La mort rôde tout autour des personnages, plongeant le lecteur dans un drame social, rejoignant quelque-peu les tragédies de Charlotte Brontë. Telle Jane Eyre, l'ancienne préceptrice de Charity se retrouve dans un horrible orphelinat pour jeunes filles, séquestrée au même titre que les pensionnaires dont une viendra même à mourir. de même qu'un membre de la famille de notre jeune héroïne…

C'est une vie difficile, remplie de contraintes pour la gent féminine, que Anne Montel met en couleurs. Tout en finesse et délicatesse pour mettre en relief les hauts et les bas que Charity doit affronter tout en essayant d'aller de l'avant. Tâcher de rester elle-même malgré les attentes superficielles de sa mère, écouter les badinages de sa cousine Ann sans montrer son envie de solitude et bien sûr, trouver réconfort auprès de Peter son lapin, dans les combles de la demeure familiale à étudier Shakespeare et les sciences.

Un graphisme léger, pas toujours propice à mettre les visages en valeur, mais agréable à regarder malgré tout. Des aquarelles qui donnent à rêver et suivre les aventures de Miss Charity en espérant qu'elle trouve le bonheur malgré les malheurs qui jalonnent son existence.
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Ce deuxième tome a mis du temps à sortir mais l'on comprend aisément pourquoi quand on voit la qualité des illustrations et la fluidité du récit.
L'histoire continue à nous raconter l'adolescence de Charity dans laquelle on reconnait petit à petit la jeune Beatrix Potter, notamment avec tous les animaux et les histoires qu'elle invente pour son entourage.
Entre passages vivifiants, d'autres plus dramatiques, on sent se construire la personnalité bien singulière de cette jeune fille, en avance sur son temps, luttant déjà pour une reconnaissance à la même hauteur que les hommes.
J'ai hâte, déjà, de lire la suite.

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J'ai lu avec beaucoup d'enthousiasme le deuxième tome de cette adaptation du roman de Marie-Aude Murail. J'ai adoré retrouver l'ambiance de l'Angleterre de la fin du 19e siècle, ainsi que la curiosité et l'esprit de Charity Tiddler. Suite directe du premier tome, il m'a fallu le relire pour avoir bien en tête les lieux et personnages. À mesure que Charity grandit, petites joies de l'existence et premières vraies tristesses se côtoient. Les belles illustrations à l'aquarelle d'Anne Montel m'ont charmée. J'ai trouvé beaucoup de délicatesse, de belles trouvailles, d'humour dans ce récit. Une adaptation décidément très réussie.

••• BANDE DESSINÉE •••
J'ai découvert « Miss Charity » de Marie-Aude Muraille grâce au premier tome de son adaptation en bande dessinée par Anne Montel et Loïc Clément. Ce premier tome avait été un vrai coup de coeur et m'avait donné envie de découvrir le roman que j'ai emprunté à la médiathèque. S'il n'a pas été un coup de coeur, j'avais beaucoup apprécié ma lecture.
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J'étais donc impatiente de lire le second tome et retrouver les splendides illustrations d'Anne Montel. Connaître l'histoire n'a rien changé au plaisir de cette lecture que j'ai doucement savourer, admirant chaque détail des illustrations, retrouvant avec plaisir Charity dans ses aventures.
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Ce second tome se termine avec tristesse alors qu'un drame vient bouleverser la vie de Charity. D'ailleurs de manière générale, Charity grandit ici, devient une adulte et fait face à la noirceur du monde et de la vie. L'humour reste présent, la douceur, l'ode à la nature et à la vie également mais les pages sont teintées d'une certaine mélancolie correspond parfaitement à l'histoire.
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Un véritable coup de coeur confirmé avec ce second tome et je savoure d'avance de lire le troisième et dernier tome. Une bande dessinée à lire et à offrir sans aucune hésitation !

Il existe des histoires qui transcendent les âges et touchent les coeurs de lecteurs de tous horizons.

Celle de « Miss Charity », ce roman écrit par Marie-Aude Murail, fait incontestablement partie de celles-là.

À travers les pages de cette captivante adaptation graphique, ma fille et moi avons retrouvé, non sans émotion, la jeune Charity Tiddler qui, naviguant entre les conventions sociales rigides de l'époque et sa soif de liberté, transforme au fil des cases son existence en une oeuvre d'art vivante.

À travers son regard, nous découvrons la magie qui peut émerger lorsque nous nous abandonnons aux profondeurs de notre esprit créatif.

Elle nous rappelle l'importance de nourrir nos rêves et d'embrasser notre véritable nature.

J'ai un amour infini pour cette histoire et seule la collaboration de ce duo exceptionnel pouvait la sublimer davantage.

Les illustrations sont d'une beauté saisissante, empreintes de détails délicats, tandis que les mots choisis avec soin ajoutent une dimension d'émotion et de profondeur à l'histoire. Ensemble, ils créent une harmonie parfaite, captivant nos yeux et nos esprits.

Que vous soyez amateur d'art, passionné de littérature ou simplement en quête d'une lecture émouvante, je ne peux que vous recommander la lecture de ces romans graphiques qui vous transporteront dans un univers où la beauté et la délicatesse se rencontrent avec grâce.
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L'enfance de l'art, le premier tome de Miss Charity avait été un énorme coup de coeur lors de sa lecture et j'attendais avec impatience la suite pour découvrir les aventures qui attendait cette chère Charity et je n'ai pas été déçue de ma lecture même si le ton de cet album est radicalement différent. Charity grandit, elle n'est plus vraiment une enfant et elle se retrouve confrontée à un certains nombres de mésaventures et certaines seront dramatiques pour notre héroïne. Je n'ai toujours pas lu le roman de Marie-Aude Murail, je le vois pourtant régulièrement dans les rayonnages de la médiathèque mais le pavé de 500 pages me rebute un peu 😅

Ce deuxième tome plonge le lecteur dans une période plus courte de la vie de Charity mais cette période est émotionnellement bien plus riche. Charity atteint l'âge où il va falloir qu'elle quitte l'étage des enfants, pour faire son entrée dans le monde et se trouver un époux. Et autant dire que cette préoccupation est très très éloignée des aspirations de Charity mais le poids de la société de fait de plus en plus présent dans le quotidien de Charity.

En ce début de tome, Charity a bien du mal à se remettre du départ de sa préceptrice Blanche, elle n'arrive plus à trouver cette motivation pour les études ou les arts, sa curiosité s'étiole tout doucement. Elle n'arrive pas réellement à se sortir du marasme qui l'habite, elle voit, elle écoute, elle lit, elle discute mais Charity reste quelque peu hermétique à ce qui l'entoure. Les discussions qu'elle partage avec son cousin Phillip lui permettent de s'échapper de son triste quotidien mais elle va rapidement être rattrapée par la réalité. Si le premier tome mettait en avant la curiosité de Charity, celui-ci met en exergue les chagrins et les déceptions que cette dernière peut ressentir. Charity n'est plus une enfant mais elle n'est pas encore une adulte et elle a encore besoin d'aide pour résoudre certaines situations. Visuellement, cela est parfaitement mis en image avec des planches grises et moins colorées.

J'ai aussi beaucoup aimé la mise en lumière de sujets sociétaux tels que les troubles mentaux, la vie dans les pensionnats pour filles qui sont bien souvent orphelines. Ce sont des sujets durs qui frappent de plein fouet Charity. C'est à la fois triste et douloureux. Mais Charity ne vit pas que des mésaventures dans ce tome, il y a aussi des moment heureux qui lui apportent de la liberté. La fin de tome est dramatiquement dramatique et marque irrémédiablement la fin de l'enfance de Charity, j'ai été vraiment touchée et triste de cette fin.

Sans surprise, cette adaptation signée Loïc Clément est un plaisir à lire et la mise en image d'Anne Montel est toujours aussi belle et soignée. le duo réussit parfaitement à transmettre des émotions lors de la lecture.

Coup de coeur ❣❣❣
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Ni plus ni moins qu'une petite merveille, tout comme le premier tome de cette adaptation du roman Miss Charity de Marie-Aude Murail.
Charity a grandi, arrive au coeur d'une adolescence censée être le moment de se trouver un bon parti. Cependant, comment s'y obliger alors que tant de domaines la passionnent ?
Le propos, le texte, les couleurs, les illustrations délicates... Un énorme plaisir.
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J'avais hâte de retrouver Miss Charity, cette héroïne passionnée par la nature et la plume de Shakespeare.

Et pourtant, c'est une jeune adolescente beaucoup plus sombre et triste que nous retrouvons dans ce tome. le drame et la solitude, rodent autour de la jeune femme qui est devenue plus calme et réservée, perdant petit à petit ses rêves, ses inspirations et surtout les souvenirs de son enfance. En effet, Charity a du mal à trouver sa place et affirmer ses véritables ambitions.

Ce passage de l'enfance à l'âge adulte est beaucoup plus nostalgique que je m'attendais. Et pourtant, j'admire toujours autant le personnage singulier de Charity. Derrière cet air abattu, nous savons qu'une petite flamme de vie se cache toujours en elle et ne demande qu'à être rallumée. Un combat personnel que la jeune femme devra entreprendre pour grandir et retrouver sa joie de vivre. Son amour du théâtre et des animaux l'aideront sans aucun doute à renaître.

J'ai eu grand plaisir à me plonger une nouvelle fois dans les magnifiques couleurs et aquarelles d'Anne Montel. Son dessin très doux a permis de contrebalancer avec l'histoire plus sombre de miss Charity.