Une petite baisse de moral ?
Fuyez ce manga !
C'est par les yeux d'un chat que nous découvrons le quotidien d'un professeur d'anglais, de sa famille, de ses amis et connaissances.
Mais aucune de ces personnes ne m'a particulièrement touchée. Il ne se passe finalement pas grand-chose dans ce manga, et je n'ai pas ressenti du tout le coté désopilant annoncé dans le résumé.
Certes il y a un chat en couverture et c'est lui qui raconte ce dont il est témoin mais cela ne suffit pas à en faire une bonne histoire.
Les hommes y ont une vision des femmes plutôt rétrograde et la fin est particulièrement sombre et laisse une impression de malaise.
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Pioché dans la bibliothèque d'une amie sans rien en savoir, j'ai été assez surprise de cette adaptation en images du roman éponyme de Sôseki (que je ne connaissais pas non plus), où un jeune chat observe et commente de manière parfois acérée la vie des humains qui l'entourent, de son maître le professeur d'anglais un peu indigent aux amis et/ou élèves de ce dernier. le récit avance sans but précis au fil des rebondissement de la vie de tous les jours mais suit toutefois plus précisément une intrigue secondaire autour de la possibilité d'un mariage arrangé. Il est surtout l'occasion de croquer les portraits plus ou moins hauts en couleur des personnes que côtoie l'auteur, ainsi que de développer en abîme au fil des discussions entendues de nombreux thèmes qui on le suppose le préoccupent sur la nature humaine, la vie en société, etc.
Si l'aspect tranche de vie peut être intéressant et que certaines réflexions sont plutôt fines, j'ai toutefois trouvé que le graphisme était plutôt banal et que le tout manquait un peu de souffle... sans compter que je n'ai guère goûté ni le pessimisme ambiant, ni les pointes de misogynie... ni, au final, la chute plutôt morbide.
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Je n'ai pas lu le roman. Ce manga ne m'incite pas à lire ce genre où j'avais fait cependant une belle découverte avec les gouttes de Dieu (mais c'est une longue série dont je n'ai lu que les 2 premiers numéros)
Ici les filles et les chats ont un joli graphisme; les hommes se ressemblent parfois; le prof est peu crédible, on dirait un ado affublé de moustaches; en plus il ne fout rien.Le nez de Mme Kaneda est cruellement évoqué: c'est son caractère qui est détestable. La fille des Kaneda ,Tomiko, n'est pas très sympathique. Ochi Tôfû a dédié un livre de poèmes à Tomiko. Kangetsu qu'on destine au mariage avec Tomiko, doit d'abord écrire une thèse (dont les sujets sont loufoques): il parait aussi peu travailleur que son ancien professeur.
Lecture inutile
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Ce manga est adapté d'un roman de Sôseki.
C'était vraiment une lecture très particulière, avec des airs philosophiques. le dessin est agréable et le chat est adorable. Il nous parle pas mal et voit la vie des humains. Il comprend ce qu'ils disent, et réagit en fonction par moment.
On a pas mal le côté professeur, et homme d'affaires qui s'opposent, de faire de l'argent à tout prix, ce qu'on peut ou non accepter. Des réflexion sur la vie, le suicide. Et même sur les femmes.
Je n'ai pas rit une seule fois par contre, j'ai juste sourit quand la femme dit qu'il rentre et travaille encore dur, et le chat oui il s'endort, il dort beaucoup, moi aussi je pourrais être professeur si c'est cela.
C'est une lecture à faire, une expérience à vivre, et le chat est touchant et mignon, mais effectivement cela peut être indigeste. Beaucoup de monde circule, beaucoup de bruits...voire beaucoup de bruits pour rien.
La famille du professeur s'en tire normalement sans plus apparemment, par contre ils ont quand même une domestique.
C'était pas mal de voir un professeur, et au contraire des hommes d'affaire, même dans certains de ces étudiants. Et le professeur sûr de lui et obtus.
Par contre l'ami qui raconte n'importe quoi, invente des choses m'a énormément agacé.
A part le voir discourir par contre, je n'ai pas vu le professeur s'occupait de sa famille, sa femme et ses 3 petites filles, passaient de temps avec, ...
Le chat est contente d'avoir trouvé une maison après avoir été abandonné alors qu'il n'était qu'un chaton, mais parfois il se demande où il est tombé (et nous aussi).
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"Un individu qui ose porter la moustache ! pour qui il se prend ?"
S'il fallait avoir honte de porter la moustache... Je crains que pas un chat n'oserait se montrer en public...
Je crois que la sieste, c'est quand même plus facile que d'attraper les souris... ça doit être d'habiter chez un prof qui me fait prendre le caractère d'un prof...