La nature peint sa propre toile, puis l'homme arrive et croit pouvoir l'améliorer.
- [...] Le monde n'est pas blanc ou noir, Wilde, contrairement à ce que voudraient nous faire croire les tenants de la pensée unique qui prédomine aujourd'hui. Toutes ces polémiques sur les réseaux sociaux... on est forcément bon ou mauvais. Or chacun de nous est plus ou moins gris.
Ce harcèlement permanent, c'est comme un bruit de fond. Matthew a découvert l'atroce vérité. On finit par s'immuniser contre la cruauté. Elle devient la norme. On l'accepte. On ferme les yeux. La vie suit son cours.
p.15
Au bout du compte, tout homme est un animal. Et un animal fait ce qu'il faut pour survivre.
La nature peint sa propre toile, puis l’homme arrive et croit pouvoir l’améliorer.
Souvent, quelqu'un qui décide de mettre fin à ses jours affiche un calme apparent. Sa décision est prise. Cela lui fait, bizarrement, un fardeau en moins. (p 68-69)
Des cris si primaires, si douloureux, si déchirants qu'elle avait peur que Laila ne se brise au-delà du réparable.
(p. 32)
La différence, la pauvreté et l’isolement font le terreau des légendes.
La nature peint sa propre toile, puis l'homme arrive et croit pouvoir l'améliorer. Sauf que la nature est censée être, pardon pour le pléonasme, naturelle. À vouloir la domestiquer, on lui fait perdre tout son charme.
La vie est un flot continu. On peut saluer occasionnellement son ancien"moi" mais cet ancien moi n'existe plus et ne reviendra pas. Et c'est aussi bien.