Huitième livre de la série "Myron Bolitar" d'
Harlan Coben. Ecrit 6 ans après le précédent de la série. Dans l'intervalle, Harlan a écrit "
Ne le dis à personne" et d'autres romans "one shot".
Donc pour le retour de Myron, Harlan étend son domaine d'intervention et ne se limite plus au seul sport. Dans le cas présent, tout part d'une promesse que Myron arrache de deux jeunes filles, de l'appeler en cas de problème, surtout s'il s'agit de rentrer avec des gens alcoolisés. C'est le début de l'intrigue, qui mêle disparitions de jeunes femmes, des personnages peu recommandables, quelques tueurs sadiques (qui ne font pas long feu, ça finit souvent bien dans les romans de cet auteur), et aussi des vieilles connaissances de Myron.
J'apprécie cette série, que ce soient les Bolitar ou les autres, par les personnages, en particulier les moins récurrents, qui oscillent entre les livres, tels que Loren Muse par exemple que l'on retrouve de temps en temps, avec plaisir, mais pour de courts passages.
J'apprécie encore la géographie des lieux, les rappels fréquents à la jeunesse de Myron, ses amis d'enfance, ses parents qui prennent de l'âge.
Dans "
Promets-moi", l'intrigue est comme d'habitude bien construite, on en découvre petit à petit le contenu, les rebondissements, les fragilités de certains, les réactions des autres.
Bien entendu, ce ne sont que des romans policiers, avec un style léger. Ce n'est pas de la grande littérature, mais c'est tout de même très bien fait, et ça ne tombe pas dans le commercial.
Une valeur sure si on veut passer un bon moment, sans se prendre la tête.