Ragdoll, premier tome de la trilogie de
Daniel Cole, un bouquin qui se lit le souffle coupé.
Prenez un prologue qui se déroule en 2010, pendant le procès Naguib Khalid soupçonné d'avoir massacré de nombreux enfants. Après 46 jours de procès et après que la défense ainsi que les journalistes ont descendu les pièces à charge ainsi que Wolf l'enquêteur principal, notre accusé est finalement déclaré non coupable. C'en est trop pour notre flic qui lui n'a aucun doute sur sa culpabilité et qui va se jeter sur celui-ci en plein tribunal pour le laisser bien amoché.
On poursuit quatre ans plus tard avec la découverte d'un cadavre ou plutôt sur six bouts de cadavres cousus ensemble afin de ressembler à une seule personne, fait troublant l'index est pointé en direction de l'appartement de Wolf. Prenez également une liste de six noms correspondant aux six prochaines victimes avec pour chacune la date de leur mort.
A partir de là, accrochez-vous, parce que le rythme est effréné et sans temps mort, c'est en apnée que j'ai eu l'impression de tourner les pages. Vous savez ce genre de roman qui une fois commencé est difficile à lâcher et qui même pendant vos obligations (familiales, professionnelles ou que sais-je) se rappel à votre bon souvenir ? « Radgoll » est exactement ce genre de roman ! Celui avec lequel vous aimeriez pouvoir vous enfermer quelques heures sans être dérangés.
Les personnages sont finement travaillés et très loin des caricatures que l'on voit souvent. Wolf est un flic contradictoire : il peut passer du calme plat à une crise de rage en à peine le temps de se faire chauffer un café. Il est parfois (souvent) en roue libre mais n'en reste pas moins hyper attachant. Pour ses coéquipiers, que ce soit Baxter, Finlay ou Simmons, je les tous beaucoup aimé. Edmunds, le petit stagiaire de l'équipe m'a souvent agacée même s'il faut bien l'admettre, il est très fort. Tous restent très humains, ce qui permet de s'identifier à certains d'entre eux sans difficultés.
Du côté de l'enquête, il m'a été impossible de deviner ne serait-ce qu'un début du dénouement. Pire, même lorsque tous les indices nous sont dévoilés, la résolution semble tellement inimaginable que l'on doute encore. D'ailleurs, attendez-vous à soupçonner tout le monde car il faut le dire l'auteur joue avec nos nerfs.
En résumé, je finis sur un gros coup de coeur et si comme moi vous trainez des quatre fers pour commencer cette série, parce que les avis sont tellement dithyrambiques que vous avez peur d'en attendre trop, ne doutez plus et lancez-vous ! Promis vous ne serez pas déçus.
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