« C'est le jour où elle est morte que j'ai compris que le monde sans quelqu'un pour qui on donnerait tout c'est l'enfer, et pour moi l'enfer c'est quand il n'y a plus de sens, où que tu ailles ça sonne creux. »
Comment accepter l'inacceptable quand il se présente à vous ? C'est toute la réflexion qui émane de ce roman, et qui nous entraîne dans une quête d'humanité.
J'ai voyagé aux côtés de Liam, éternel solitaire, habitant avec sa femme dans une ferme isolée aux abords de montagnes enneigées, vivant modestement au rythme des saisons. de cette union naquit Aru, tant désiré par Ava, malgré un mari sceptique à l'idée d'élever un enfant dans un environnement si primaire, loin de tout.
Cinq années se passent où chacun trouve sa place au sein du foyer, Ava et Aru étant inséparables, si fragiles face à la dureté d'un chef de famille qui peine à accepter pleinement son rôle de père. Jusqu'à ce que le destin en décide autrement, et que la mort vienne prendre Ava.
La tristesse, le deuil, le poids des responsabilités, le chamboulement d'un quotidien déjà établi, sont autant de raisons qui vont pousser Liam à chercher à se séparer d'Aru, à fuir son rôle de parent. À travers un voyage initiatique, nous allons découvrir ces deux personnages que tout semble opposer, la complexité de créer un lien père-fils quand la seule personne qui les unissait n'est plus présente.
Comment transmettre de l'amour et de la bienveillance, ayant soit même grandit dans une famille où les gestes tendres étaient prohibés, rejeté par son propre père ? Cette figure paternelle, signe de stabilité, qui est censé nous protéger, nous transmettre, nous conseiller.
Tout au long de ce périple, j'ai été très émue de partager cette culpabilité grandissante de ce père démuni, assaillit de doutes face aux événements, mais aussi de constater la dureté avec laquelle il se rabaissait, ne se sentant pas légitime dans ce rôle.
À travers des paysages époustouflants, tenez-vous prêt à chanter avec les loups cette douce mélodie au clair de lune, celle de la résilience et de l'espoir.
« le chant des loups nous appelle parce que c'est notre chant et aussi loin qu'on puisse remonter il y a l'éclat d'un
animal en nous, c'est pour ça que ça m'émeut et que des larmes viennent brûler le bas de mes yeux. »
Lien :
https://www.instagram.com/p/..