AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 2474 notes

Liam est un chasseur de cerfs ,seuls au monde dans cette nature sauvage avec sa femme Ava il vivent au grès des saisons et de ce que la nature leur apporte.
C'est dans la vie la plus simple qu'il élève leur fils Aru . Si pour Ava c'est une évidence il en est de rien pour Liam.
Un enfant n'a pas sa place dans cet espace si brut si aride et puis lui n'a pas cette facilité à s'attacher à son enfant, à partager avec lui des moments des sentiments.
Pourtant de retour d'une longue chasse tout ce bouscule dans sa tête en voyant sa femme agonisante dans la neige.
Que s'est-il passé ?
Où est son fils ?
Sera-t-il faire face à son destin ?
Un homme peut-il changer ?

Quel lecture ! Sandrine Collette tape fort avec ce petit roman si dense d'émotions.
Le décor est bien planté la nature,les animaux,les montagnes et ses habitants si peu soient-ils.
Des hommes rustres un peu sauvages,qui vivent en harmonie avec la nature.
Liam est confronté à des choix qui ne lui appartiennent pas enfin c'est ce qu'il croit,lui qui s'est construit tout seul sans vraiment de repères familiaux.
Un homme à qui on incombe des responsabilités qui vont créer des failles en lui,un homme sûr de lui qui s'effrite qui doute.
L'auteur nous fait passer par beaucoup d'émotions,une tempête émotionnelle que vous n'êtes pas prêt d'oublier.

Commenter  J’apprécie          110
Après être rentré de la chasse, un homme trouve sa femme allongée sur le ventre, grièvement blessée par un ours. Dans un dernier sursaut de courage et de force, elle est parvenue à protéger leur fils en le cachant sous son corps.
Peu habitué à s'en occuper, ce rôle de papa veuf va changer sa vision de la vie.
Sandrine Collette nous a habitué à des lignes incisives avec une écriture au scalpel. Loin d'être mon préféré, je reste un peu déçu par la petitesse du livre la seule émotion focalisée sur un unique personnage.
Commenter  J’apprécie          60
J'ai découvert les romans de Sandrine Collette il y a quelques années, et très souvent c'est son écriture qui me captive totalement.

En découvrant « On dirait des loups », j'avoue avoir été déstabilisée par le style du roman, très brut au point d'en devenir parfois confus. Il m'a fallu un petit temps d'adaptation pour pleinement plonger dans l'histoire de ce père, en quête de lui même et de sa famille.
Pourtant, une fois plongée dans les lignes de cette histoire, je m'y suis véritablement attachée. Sandrine Collette à un réel talent pour parler des émotions qui se taisent. le roman est brut, intime et peut être même un peu pudique, exactement à l'image de Liam. C'est une écriture qui incarne entièrement son personnage, et c'est ce qui la rend si touchante à mon sens. Avec cela on y retrouve aussi toute la force de la nature , la force des sentiments. Il y a toujours une sorte de miroir entre la douceur et la brutalité des mots de Sandrine Collette.

J'avais beaucoup entendu parler de ce roman, et une fois celui-ci terminé, je comprends et partage une bonne partie des avis à son propos. Passé la confusion du début, on se laisse tout simplement porter par le talent de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          80
C'est excellent ! On est emporté par l'histoire de Liam, le chasseur; Ava, femme et mère; et Aru, leur fils, qui vivent dans les montagnes. On vibre et on tremble pour eux. On ne peut plus les lâcher tellement leur histoire nous captive ! J'ai eu la chance de rencontrer Sandrine COLLETTE l'année dernière, au salon du livre "Etonnants Voyageurs" à Saint-Malo et j'ai pu lui dire combien j'adore ses romans qui sont tous captivants, avec des personnages qui nous emportent dans chacun de ces livres et qui nous font passer par toute une palette d'émotions. Merci Sandrine COLLETTE ! J'attends les suivants avec impatience !
Commenter  J’apprécie          150
Une écriture étonnante, brut mais à la fois pudique. le suspens monte et accélère au fur et à mesure. Dans ce livre on traverse de grands espaces sauvages et surtout on assiste à la naissance de l'amour paternel. C'est un lire très court mais très beau.
Commenter  J’apprécie          00
Un coup de poing. Je ne m'en remets pas. D'abord, comment ce personnage, Liam, un jeune chasseur, brut, libre, a pu sortir des tripes de l'auteure Sandrine Collette ? (Je la découvre seulement aujourd'hui 22 mai 2024). Ce jeune père qui accepte l'enfant car son épouse le souhaite fortement. Mais elle meure et le petit Aru lui reste sur les bras alors que Liam est un chasseur, on imagine dans le nord canadien, et qu'il n'envisage pas de le garder auprès de lui. Il veut qu'il meure, puis il le sauve, puis il l'aime. Fort. C'est un vrai mélo écrit d'une façon prodigieuse, sans pathos cependant. La fin est... tout simplement non je dis rien. A vous de lire. En tout cas, j'ai entamé il y a une heure un autre de cette auteure : Et toujours les Forêts.
Commenter  J’apprécie          00
« C'est le jour où elle est morte que j'ai compris que le monde sans quelqu'un pour qui on donnerait tout c'est l'enfer, et pour moi l'enfer c'est quand il n'y a plus de sens, où que tu ailles ça sonne creux. »

Comment accepter l'inacceptable quand il se présente à vous ? C'est toute la réflexion qui émane de ce roman, et qui nous entraîne dans une quête d'humanité.

J'ai voyagé aux côtés de Liam, éternel solitaire, habitant avec sa femme dans une ferme isolée aux abords de montagnes enneigées, vivant modestement au rythme des saisons. de cette union naquit Aru, tant désiré par Ava, malgré un mari sceptique à l'idée d'élever un enfant dans un environnement si primaire, loin de tout.

Cinq années se passent où chacun trouve sa place au sein du foyer, Ava et Aru étant inséparables, si fragiles face à la dureté d'un chef de famille qui peine à accepter pleinement son rôle de père. Jusqu'à ce que le destin en décide autrement, et que la mort vienne prendre Ava.

La tristesse, le deuil, le poids des responsabilités, le chamboulement d'un quotidien déjà établi, sont autant de raisons qui vont pousser Liam à chercher à se séparer d'Aru, à fuir son rôle de parent. À travers un voyage initiatique, nous allons découvrir ces deux personnages que tout semble opposer, la complexité de créer un lien père-fils quand la seule personne qui les unissait n'est plus présente.

Comment transmettre de l'amour et de la bienveillance, ayant soit même grandit dans une famille où les gestes tendres étaient prohibés, rejeté par son propre père ? Cette figure paternelle, signe de stabilité, qui est censé nous protéger, nous transmettre, nous conseiller.

Tout au long de ce périple, j'ai été très émue de partager cette culpabilité grandissante de ce père démuni, assaillit de doutes face aux événements, mais aussi de constater la dureté avec laquelle il se rabaissait, ne se sentant pas légitime dans ce rôle.

À travers des paysages époustouflants, tenez-vous prêt à chanter avec les loups cette douce mélodie au clair de lune, celle de la résilience et de l'espoir.

« le chant des loups nous appelle parce que c'est notre chant et aussi loin qu'on puisse remonter il y a l'éclat d'un animal en nous, c'est pour ça que ça m'émeut et que des larmes viennent brûler le bas de mes yeux. »

Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          90
Une autre magnifique découverte grâce à la participation au challenge des prix littéraires des lycéens. Roman, cette fois récompensé, en 2022, par le Prix Renaudot des lycéens. Premier roman que je lis aussi de Sandrine Collette, et alors que je me croyais transporté dans les grands espaces canadiens avec une auteure québécoise, je découvre qu'elle est française. L'omniprésence de la nature est saisissante, et évoque le "nature-writing" d'auteurs nord-américains. Mais finalement, l'on pourrait être un peu n'importe où dans des espaces dominés par les forêts, les montagnes, les étendues quand-même traversées de routes, et où des hameaux isolés peuvent s'être implantés. le narrateur, Liam, doit du jour au lendemain, après la mort accidentelle de sa femme Ava, prendre en charge son fils de 5 an et demi, Aru. Chasseur, parcourant pendant de longues journées le territoire loin de chez lui, comment assumer la responsabilité de père d'un jeune enfant encore si dépendant ? Alors qu'il pense au départ le confier à des proches qui n'acceptent pas de recueillir Aru ; Liam construira lors d'une longue traversée, d'un long parcours, où il sera confronté à ses démons, une relation avec son fils. Une très belle histoire, empreinte de rudesse, de beauté, de questionnements justes.
Commenter  J’apprécie          110
On retrouve bien le style de Sandrine Collette dans ce roman. On ne sait pas où elle va nous emmener et on reste sous tension tout le long de l'histoire.
J'ai aimé la narration brute de l'homme rude qui vit dans les bois. Cela fait ressortir la dureté de sa vie ... Puis la découverte de sentiments avec tellement de pudeur. Un roman brut, pudique,fort et finalement puissant.
J'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          00
Un voyage initiatique au sein d'une nature sauvage, hostile et violente. Une oeuvre qui ne laisse pas indemne, qui vous coupe le souffle qui vous tient en haleine jusqu'à la fin.
Le sort des personnages nous intrigue, nous obsède, nous inquiète. Les émotions transmises sont fortes et restent ancrées.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (4684) Voir plus



Quiz Voir plus

On était des loups (Sandrine Collette)

Quel est l’homme qui a tout appris à Liam lorsqu’il s’est installé dans la montagne ?

Eddie
Henri
Josh
Mike

15 questions
72 lecteurs ont répondu
Thème : On était des loups de Sandrine ColletteCréer un quiz sur ce livre

{* *}