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4,23

sur 2438 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'avais dévoré La dernière vague ainsi que Et toujours les forêts, des histoires post apocalyptiques rondement menées qui utilisaient habilement les ficelles du roman policier.
Ce roman par comparaison m'a semblé terriblement ennuyeux. L'histoire ne tient pas vraiment la route. le dernier rebondissement assez glauque est peu crédible et l'épilogue tient du grand guignol hollywoodien. Je n'ai éprouvé aucune empathie pour le père, un peu plus pour le petit garçon de cinq ans mais qui ne serait pas attendri par un gosse de 5 ans ? C'est surtout le style de l'autrice qui m'a dérangée. Elle prend le risque d'un récit à la première personne. Son choix se porte sur le père, un homme rustre qui cache ses sentiments ; un chasseur qui part seul des jours entiers sur la trace des animaux qu'il tue pour leur viande ou leur fourrure.
Il est dans son élément dans la montagne loin des homme. Cela n'a pas du tout fonctionné sur moi, j'ai trouvé le texte factice et mal écrit. Les critiques littéraires parlent d'un livre sur l'écologie, excepté quelques poncifs sur la nature qui reprend ses droits sur d'anciennes habitations humaines et des chants de loup, je n'ai rien vu des grands espaces annoncés.
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Beaucoup de prix, d'éloges, un titre qui invite l'imaginaire pour une déception qui rapidement s'est installée sans jamais se démentir.
Tout d'abord le style, brut, un faux air rugueux avec une ponctuation volontairement parcellaire. Même si l'adaptation y est rapide, la lecture ne cesse de gratter comme un mauvais col de laine.
Et puis l'argument, un trappeur rustaud qui cède au meeeeeerveilleux de l'enfance, ici joué par son propre fils qu'il découvre (enfin) après le décès de son épouse, lors d'un voyage initiatique pour tout deux. C'est du gros, du lourd, du pataud. Liam, le trappeur, nous en avons chez nous, rougeauds, défonçant les sentiers avec leurs gros 4x4, tout vêtus d'orange fluo de chez Décath' mais des comme ça, non. A croire que l'auteure en avait contre les hommes et nous a dépeint le pire qu'elle ait trouvé. Une poupée de chiffon dans laquelle chaque phrase est une aiguille qu'elle y enfonce. L'antipathie qu'il suscite ne cède pas aux pages, et, plus il en restait moins avant l'épilogue, plus je m'interrogeais quant à l'évident tour de passe-passe devant nécessairement retourner la situation. Car l'issue était placardée en grosses lettres dès le début.
L'ambiance également est très artificielle. de nos jours dans un pays que l'on devine être l'Alaska ou assimilé, avec les ours, les loups et toute la panoplie de Davy Crockett, où aucune loi n'a cours, où les enfants n'ont besoin ni d'être déclarés ni d'aller à l'école. le moyen-âge après l'heure. James Oliver Curwood n'est pas loin mais sans la légitimité ni l'élégance.

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Sandrine Collette, une auteur croisée au hasard de mes lectures,
… « Une brume si légère » …
Une nouvelle où on rencontre une vie derrière les barbelés de notre indifférence …
Pourquoi pas !
… « Les larmes noires sur la terre » …
Une histoire avec trop de stéréotypes sur la condition des femmes …
Pour ma part trop c'est trop !
… Un autre titre de l'auteure disponible dans ma bibliothèque « on était des loups » …
Un dernier essai !
Des les premières pages, un style qui choque … « la nature… ne ferait pas lourd pour les aider » … ou … « ça cogne la tête un jour pas loin » !
Un mélange de langage parlé plutôt brut … brut comme les personnages ? … et des phrases plutôt littéraires où juste la ponctuation fait un peu n'importe quoi ! … la lecture n'est pas linéaire, on trébuche un peu sur le chemin des forêts.
Une intrigue improbable… les lieux sont imprécis, juste des montagnes, des chemins, des lacs, ce pourrait être juste à côté de chez nous … sauf que ça semble impossible, les ermites sont très rares et ne fréquentent pas vraiment nos campagnes !
Une réflexion sur ce qu'est ce drôle de sentiment … je suis père … je suis responsable d'un autre être … je ne peux plus vivre comme j'en ai envie … pourquoi pas !
Mais les conditions extrêmes et les aventures pittoresques de ce père et de son fils semblent n'être là que pour répondre à notre souhait d'exotisme racoleur.
Sandrine Colette n'est pas une auteure que j'aurais plaisir à retrouver.
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Ma libraire avait placé une petite fiche sur ce livre : un résumé façon quatrième de couverture avec un avis plutôt favorable. Comme je ne connaissais pas cette auteure, je me suis laissé tenter ... Bien mal m'en a pris.
J'arrête la lecture de ce roman à la moitié, et pourtant je déteste abandonner un livre en cours, j'ai toujours l'espoir que la suite sera meilleure.
C'est une narration des pensées du personnage principal. Donc pas de dialogues, pas d'interactions avec les autres personnages, pas de description des lieux et de l'environnement, bref, c'est pauvre et monotone.
Et puis l'auteure a voulu (j'espère) reprendre le langage et le vocabulaire de son personnage qui n'a jamais ou très peu fréquenté l'école. Résultat : le vocabulaire est pauvre, monocorde, parfois puérile.
De plus l'écriture avec très peu de ponctuation rend la lecture encore plus monotone et pénible. Pour moi ce n'est pas de la littérature. Ce livre ne trouvera pas place dans ma bibliothèque !
Quand je pense que ce livre a reçu le prix Jean Giono qui distingue chaque année un roman de langue française possédant un vrai talent de "raconteur d'histoires", je me dis que le pauvre Giono doit se retourner dans sa tombe !
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