Je me suis plongée dans ce deuxième opus avec grand plaisir, j'avais hâte de retrouver les personnages principaux, le détective Frévac et Morgane qui se bat toujours contre ses démons. Comme dans le précédent tome, nous suivons deux enquêtes classées par la police, des disparitions suspectes, deux enquêtes très intéressantes et originales où l'on côtoie la folie humaine. En parallèle, nous suivons l'histoire d'amour naissante entre Morgane et Anthony, une histoire très touchante, remplie de tendresse et j'espère qu'il y aura un troisième volet car la fin du livre nous laisse espérer une suite. Je vous recommande vivement ce thriller qui m'a encore une fois remplie d'émotions.
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J'attendais avec impatience la suite des enquêtes d'Anthony Frévac et surtout, j'espérais un retour. Cette suite est digne des émotions ressenties dans la première enquête. Tout en douceur malgré la folie qui ronge certains hommes
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Une victime qui ne veut plus en être une, papillon près à s'épanouir mais qui souffre toujours... Encore une fois l'auteure s'est surpassée pour comprendre les difficultés des victimes à surmonter leurs traumatismes...
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Elle ne pensait pas que Manon ait fugué, son rôle auprès de sa mère, faisait d’elle une enfant certainement plus mûre que son âge. Le père n’avait rien à voir dans l’histoire non plus. S’il l’avait voulu, il aurait pu obtenir la garde de sa fille sans trop de mal étant donné l’état psychotique de la mère.
Non, il y avait autre chose derrière cette disparition, la solution était dans le dossier, mais ne sautait pas clairement aux yeux.
Elle resta bouche bée ; c’était la première fois qu’il s’énervait contre elle de cette manière.
– Tu l’as eu ta vengeance. Il y a sept mois, tu as tué ton agresseur, mais au final, c’est lui qui a gagné !
Elle secoua la tête.
– Si ! insista-t-il. Jamais tu n’appartiendras à Anthony Frévac ; tu resteras la petite « Puce » de Jonathan Monard. Un amour et un fantasme que lui a assumé et réussi à assouvir !
Anthony avait envie d’elle, de lui faire l’amour. Tous les couples s’adonnaient au sexe. Pourquoi n’y arrivait-elle pas ?
Le traumatisme avait bon dos. Peut-être avait-elle simplement peur de ne pas être à la hauteur. Elle secoua la tête ; elle avait l’impression d’être une adolescente capricieuse. Elle aimait cet homme, mais continuait de se refuser à lui.
Tu as peur ; je le comprends et je le respecte, mais tu ne peux pas continuer à te mentir. L’amour, c’est l’ivresse et l’excitation. Tu ne ressens pas l’un sans l’autre. Tu ne parviens pas identifier tes émotions, j’en suis parfaitement conscient et je t’apprendrai, mais tu ne dois pas les occulter parce qu’elles t’effraient !
Apprendre au bout de dix ans que l’homme qu’elle appelait papa ne l’était pas n’avait pas dû être facile à gérer. Accepter le lourd passé de son vrai père, lui pardonner ses erreurs n’étaient pas donné à n’importe quelle adolescente. Laurine était comme son géniteur, altruiste et généreuse, et elle aimait les défis.